Une double crise, faite d’échec économique et de violences d’État meurtrières, secoue l’Iran, révélant la nature immuable de la théocratie au pouvoir. Ces derniers jours, les manifestations nationales de boulangers contre un système de rationnement désastreux et les manifestations furieuses d’investisseurs face à l’effondrement de la bourse ont coïncidé avec les meurtres délibérés de femmes civiles par le CGRI au Sistan-Baloutchistan, révélant un régime qui répond au désespoir par la négligence et à la dissidence par les balles.
Association Humanitaire
Pour les droits de l´homme et la démocratie en Iran
jeudi 10 juillet 2025
Appel urgent à faire libérer les prisonniers politiques en Iran
• Transfert de Bijan Kazemi dans un « lieu sécurisé »
• État de santé critique d’Azar Korvandi et de Mohammad Akbari-Monfared
Le dimanche 6 juillet 2025, lors d’une cérémonie commémorant l’Achoura dans la cour de la prison de Fardis à Karadj, des prisonnières ont scandé : « Salut à Hossein, à bas Khamenei, maudit soit Khomeiny ». Après la cérémonie, Zahra Kolivand, directrice adjointe des affaires féminines de la prison, a emmené la prisonnière politique Massoumeh Sanobari – une militante affiliée à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) – dans le bureau de ce quartier pénitentiaire, où elle a été brutalement battue et torturée à coups de poing, de pied et de gifle. Les ecchymoses sur son visage sont restées visibles pendant des heures après l’agression.
Rapport mensuel des droits humains en Iran : juin 2025
Exécution de la peine de flagellation prononcée contre Arman Shadivand
Fariba Hosseini en grève de la faim à la prison d’Adelabad, à Chiraz
Elle a été arrêtée le 21 juin 2025 alors qu’elle écrivait des slogans de protestation et est actuellement détenue en attente de son procès à la prison d’Adelabad, sous l’accusation de « propagande contre l’État ».
La prisonnière politique Massoumeh Senobari brutalement battue à la prison de Fardis
Mme Senobari avait été identifiée comme l’une des principales voix à l’origine des slogans anti-régime scandés à la fin d’une cérémonie religieuse d’Achoura dans le quartier des femmes de la prison de Fardis. Un groupe de détenues avait crié des slogans tels que « Mort à Khamenei », « Malédiction sur Khomeiny » et « Salut à Hossein », exprimant ouvertement leur opposition au régime des mollahs avant la fin de la cérémonie.