dimanche 13 octobre 2024

Iran : La Résistance iranienne expose l’implication d’Iran Air dans les transferts d’armes au Hezbollah

 Un rapport d’enquête s’appuyant sur les informations de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK), a révélé qu’Iran Air, la compagnie aérienne nationale du pays, a joué un rôle déterminant dans le transport d’armes et de personnel au Hezbollah, une organisation terroriste basée au Liban. Cette accusation alarmante fait partie d’un schéma plus large d’utilisation par Téhéran d’institutions civiles, y compris des compagnies aériennes, pour promouvoir ses objectifs géopolitiques et militaires.

Selon l’OMPI, Iran Air a été impliquée dans des opérations secrètes, notamment le transport d’« armes légères et moyennes » au Hezbollah via l’aéroport de Beyrouth, en utilisant notamment la piste 17, que l’OMPI affirme être sous le contrôle du Hezbollah. Ces vols transporteraient également du personnel du Hezbollah en Iran pour y être formés. Le rapport de l’OMPI cite un ancien membre du Hezbollah qui a confirmé que le groupe reçoit des armes sophistiquées, notamment des missiles antiaériens, via cette route.

Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), dont l’OMPI est un membre important, met en garde depuis longtemps contre les liens étroits d’Iran Air avec le CGRI et son rôle dans la facilitation des activités terroristes de Téhéran. Auparavant, le CNRI avait souligné que de nombreux agents impliqués dans l’assassinat en 1990 du professeur Kazem Radjavi, membre du CNRI, avaient été transportés vers et depuis la Suisse via Iran Air. L’OMPI affirme que les vols d’Iran Air ont été délibérément retardés pour permettre aux terroristes de faire leur voyage de retour en Iran.

Le département du Trésor américain a récemment sanctionné Iran Air pour son rôle dans le soutien à la Russie lors de son invasion de l’Ukraine. Ces sanctions visent le transport par Iran Air d’équipements militaires et de pièces d’avion pour l’armée russe, démontrant l’implication continue de la compagnie aérienne dans le soutien des ambitions militaires et stratégiques mondiales de Téhéran.

Depuis des années, le CNRI n’a cessé d’alerter la communauté internationale sur les liens d’Iran Air avec des activités liées au terrorisme. En 2018, il a révélé les tentatives de Téhéran d’utiliser Iran Air pour rapatrier l’ancien chef du pouvoir judiciaire Mahmoud Hashemi Shahroudi d’Allemagne avant qu’il ne soit confronté à une éventuelle action en justice pour crimes contre l’humanité. Shahroudi et ses compagnons avaient été réservés sur un vol d’Iran Air, le régime tentant de le protéger des poursuites.

Ces révélations renforcent la position de longue date du CNRI selon laquelle Iran Air n’est pas seulement une compagnie aérienne commerciale mais un instrument essentiel des activités militaires et terroristes du régime en Iran. Le CNRI a exhorté les organismes internationaux à prendre des mesures décisives en tirant constamment la sonnette d’alarme sur ces questions. Ses appels à des sanctions et à la désignation du CGRI comme entité terroriste sont devenus plus urgents alors qu’Iran Air continue d’être impliquée dans des opérations secrètes qui menacent la sécurité mondiale.

Le CNRI a également révélé des renseignements cruciaux au Telegraph le 2 avril 2024, révélant qu’Iran Air était sous le contrôle du général de brigade Shamseddin Farzadipour, un haut commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), depuis avril 2022. Farzadipour, ancien commandant de l’aviation des forces aériennes et spatiales du CGRI, était chargé de transporter des fournitures militaires au Hezbollah en Syrie. Le CNRI a souligné qu’Iran Air était depuis longtemps utilisée pour faire avancer les objectifs militaires et terroristes du régime, soulignant encore davantage la nécessité de sanctions internationales contre la compagnie aérienne.

La pression internationale croissante fait pression pour bloquer les vols d’Iran Air vers l’Europe et d’autres régions. Ali Safavi, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, a souligné que les activités d’Iran Air violaient de manière flagrante les lois et normes internationales et a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à rétablir les sanctions contre le régime.

La communauté internationale est aujourd’hui confrontée à des preuves de plus en plus nombreuses montrant que des infrastructures civiles comme Iran Air sont systématiquement utilisées par le régime iranien pour atteindre ses objectifs militaires, tant au niveau régional qu’international. La question demeure : combien de temps les opérations d’Iran Air seront-elles tolérées avant qu’une action internationale globale ne soit entreprise ?

Source: NCRI 

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