lundi 31 mars 2025

Crise de l’eau en Iran : Des agriculteurs d’Ispahan affrontent les forces de sécurité

 Les tensions se sont intensifiées dans la province d’Ispahan, où des agriculteurs en colère ont manifesté contre la fermeture prolongée de la rivière Zayandeh Rud, affrontant les forces de sécurité et sabotant, semble-t-il, une canalisation d’eau vers la province voisine de Yazd.

La situation des prisonniers politiques condamnés à mort en Iran – Partie 6

 Le régime iranien a intensifié sa répression contre les dissidents politiques, ciblant à nouveau les prisonniers politiques avec de lourdes peines.

La Cour suprême confirme la condamnation à mort de Hamid Hosseinnejad Heydaranlou

 La Cour suprême a confirmé la condamnation à mort de Hamid Hosseinnejad Heydaranlou, prisonnier politique, et l’a officiellement informé de cette décision le lundi 24 mars 2025. Ce verdict intervient alors qu’il n’a pas eu accès à un avocat choisi lors des interrogatoires et du procès, et qu’il a rejeté toutes les accusations portées contre lui devant le tribunal.

La situation des prisonniers politiques dans le couloir de la mort en Iran – Partie 5

 Le régime au pouvoir en Iran poursuit sa répression des dissidents et prisonniers politiques par des condamnations à mort, des tortures incessantes et des mises à l’isolement de longue durée.

Avertissement urgent concernant l’amputation imminente de trois prisonniers

 Suite aux menaces d’amputation imminente de la main de trois prisonniers de la prison centrale d’Oroumieh, Hadi Rostami, l’un des détenus condamnés, a publié une lettre ouverte depuis l’intérieur de la prison, appelant les organisations de défense des droits de l’homme à prendre des mesures urgentes pour empêcher l’exécution de ce qu’il qualifie de châtiment inhumain.

Plus de deux mois et demi d’incertitude pour Arghavan Fallahi ; au moins 15 000 personnes ont été arrêtées l’année dernière

 Deux mois et demi après son arrestation, Arghavan Fallahi est toujours dans les limbes de la prison d’Evin. Elle a été soumise à des interrogatoires, mais son cas n’a pas été réexaminé.

Son père et d’autres membres de sa famille ont également été convoqués et interrogés. Jusqu’à présent, les autorités lui ont refusé la possibilité d’une libération temporaire.

Les autorités empêchent le transfert à l’hôpital d’Azar Korvandi, prisonnière politique âgée de 60 ans

 Les autorités de la prison d’Evin empêchent le transfert de la prisonnière politique Azar Korvandi, 60 ans, vers un hôpital et lui refusent l’accès aux soins médicaux indispensables.

Des informations font état d’une détérioration de l’état de santé de la prisonnière politique Azar Korvandi Mousazadeh, âgée de 60 ans, détenue à la prison d’Evin. Malgré son état de santé critique, elle s’est vu refuser son transfert à l’hôpital et l’accès à un traitement spécialisé.

L'inflation grimpe en flèche au cours de la nouvelle année iranienne

 Au début de la nouvelle année iranienne (qui a débuté le 21 mars), l'économie iranienne est confrontée à des crises telles que la dépréciation rapide de la monnaie nationale, le manque d'investissement, une inflation d'au moins 35 %, une baisse notable du pouvoir d'achat de la population et des problèmes découlant des déséquilibres énergétiques.

Une image de i'Iran : Le dernier baiser de la mère

La Vidéo Bouleversante d'une Mère Abandonnant son Enfant : Un Récit d’un Problème Caché

Une vidéo émouvante montre une mère en train d’abandonner son enfant dans la rue.  Avant de partir, elle l’embrasse une dernière fois et se retourne plusieurs fois pour le regarder.  

Rapport de mars 2025 : La situation économique des femmes en Iran

 La situation économique des femmes en Iran : L’impact de l’inflation et de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat à l’approche de Norouz

Le Norouz et le Nouvel An iranien ont commencé le 20 mars 2025. En tant que célébration nationale la plus importante en Iran, Norouz est traditionnellement une période où les familles dépensent de l’argent pour acheter des produits de première nécessité, de nouveaux vêtements et de la nourriture. Cependant, cette année, les femmes iraniennes ont été confrontées à des défis économiques sans précédent à l’approche de la fête.

samedi 29 mars 2025

Le département d'État américain condamne les violations des droits de l'homme par le régime iranien

 Tammy Bruce, porte-parole du Département d'État américain, a évoqué l'arrestation de citoyens kurdes en Iran pour avoir participé aux célébrations de Norouz, qualifiant le régime iranien de l'un des pires violateurs des droits humains au monde. Elle a déclaré que l'administration Trump continuerait de soutenir et de défendre les droits humains du peuple iranien.

Manifestations en Iran : Agriculteurs, ouvriers et familles de prisonniers politiques réclament justice

 En Iran, différents segments de la société descendent dans la rue pour revendiquer leurs droits : Des agriculteurs d’Ispahan aux travailleurs du pétrole de Lavan, en passant par les familles de prisonniers politiques de Téhéran, les manifestations mettent en lumière des griefs profonds contre la mauvaise gestion et la répression du régime iranien.

Varisha Moradi, prisonnière politique condamnée à mort, se voit refuser un traitement médical malgré son état critique

 Varisha Moradi, prisonnière politique condamnée à mort et actuellement détenue à la prison d’Evin, se voit refuser l’accès à un traitement médical essentiel malgré la détérioration de son état de santé.

Souffrant de graves problèmes de colonne vertébrale et de disque cervical, Varisha Moradi a besoin de toute urgence d’une intervention chirurgicale et de soins médicaux spécialisés, comme l’ont confirmé des experts médicaux. Cependant, les autorités de la prison d’Evin ont refusé à plusieurs reprises de la transférer dans un établissement médical extérieur, ignorant les conseils de professionnels de la santé et la gravité de son état.

vendredi 28 mars 2025

Le régime iranien se rend complice de la répression de son peuple

 Il n'est pas surprenant qu'Ali Khamenei, le guide suprême du régime iranien, ait fermement rejeté la proposition américaine de négociations. À chaque étape des négociations internationales sur son programme nucléaire, le régime iranien a toujours recherché des négociations qui lui laissaient une marge de manœuvre pour tromper et manœuvrer.

Le régime iranien envisage d’installer des caméras de surveillance dans les salles de classe, suscitant la controverse

 L’agence de presse officielle Tasnim, affiliée aux pasdarans iraniens, a fait état de discussions croissantes au sein du ministère de l’éducation concernant l’installation de caméras de surveillance dans les salles de classe des établissements scolaires. Cette proposition a suscité une vive controverse parmi les fonctionnaires du ministère, les enseignants et les militants de la société civile, dont beaucoup avaient déjà mis en garde contre les conséquences d’une surveillance accrue dans les écoles.

La commission spéciale du régime iranien nie toute responsabilité dans la répression des manifestations nationales de 2022 dans son rapport à l’ONU

 La commission spéciale du régime iranien, nommée par le président Masoud Pezeshkian pour enquêter sur les manifestations nationales de 2022, a soumis son deuxième rapport, dont une copie au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Le rapport exonère le gouvernement de toute responsabilité dans la répression brutale des manifestations et nie les allégations de torture. Il est frappant de constater que si les armes à feu avaient été utilisées plus largement, les manifestations auraient été réprimées plus tôt.

Liyan Darvish et Farzaneh Mohammadi Parsa : conditions alarmantes pour les prisonnières politiques à la prison d’Evin

 Deux prisonnières politiques, Liyan Darvish et Farzaneh Mohammadi Parsa, sont confrontées à de graves difficultés et à des violations de leurs droits fondamentaux dans la sinistre prison d’Evin.

Liyan Darvish, une mère de 40 ans originaire de la province de Gilan, est détenue dans le quartier des femmes de la prison d’Evin depuis mars 2024. Elle purge une peine de 5 ans pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « insulte à Khamenei » et « propagande contre le régime ». Elle souffre actuellement d’une grave infection des reins et de la vessie et a besoin d’urgence d’un traitement médical. Cependant, les autorités pénitentiaires lui ont refusé à plusieurs reprises l’accès à des soins appropriés et son transfert vers un hôpital.

jeudi 27 mars 2025

Le Sénat italien accueille une conférence sur l’Iran : La voie du changement

 Intervenants au Sénat italien lors d’une séance consacrée à la situation des droits humains en Iran, le 21 mars 2025

Une conférence intitulée « L’Iran sur la voie du changement – Halte aux exécutions » s’est tenue semaine au Parlement italien. Elle a mis en lumière l’escalade de la crise des droits humains en Iran et exprimé un soutien politique unifié à la lutte du peuple iranien pour la liberté et la démocratie. Cet événement était organisé par l’Association de la jeunesse iranienne en Italie, sous le patronage de Fabio Rampelli, vice-président de la Chambre des députés, et présidé par Antonio Stango, président de la Fédération italienne des droits de l’homme.

Trois nouvelles pendaisons en Iran , Le régime des mollahs iraniens a encore eu recours à l’atrocité et mis en oeuvre les pendaisons de trois prisonniers.

 Pendaison d’Ahmad Yarmohammadi à Doroud

Ahmad Yarmohammadi, condamné à mort pour meurtre, a été exécuté à la prison de Doroud.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, un homme a été pendu à la prison de Doroud le 12 mars. Son identité a été établie comme étant celle d’Ahmad Yarmohammadi, originaire de Doroud. Il avait été arrêté pour meurtre il y a quatre ans et condamné au qisas (châtiment en nature) par la Cour criminelle.

Une vague d'exode des professeurs atteint les principales universités iraniennes

 Mohammad Jalili, directeur du Centre de recrutement des enseignants du ministère de la Santé du régime iranien, a averti que l'exode des enseignants a désormais touché les principales universités du pays. Selon lui, ces professeurs continuent de travailler dans leur domaine en dehors du système universitaire ou quittent purement et simplement le pays.

Une vidéo provocatrice Hamid Noury suscite l’indignation en Iran

 Une vidéo montre Hamid Noury au cimetière de Behesht-e Zahra, à Téhéran, Iran.

Dans une scène choquante qui a ravivé l’indignation publique face aux atrocités commises par le régime, Hamid Noury, ancien responsable pénitentiaire iranien condamné pour crimes contre l’humanité en Suède, est apparu dans une vidéo filmée au cimetière de Behesht-e Zahra, narguant les victimes et les survivants du massacre de 1988. Noury, condamné à la prison à vie en 2022 pour son rôle direct dans l’exécution massive de prisonniers politiques à la prison de Gohardasht, a été renvoyé en Iran en 2024, dans un contexte controversé, grâce à un accord politique secret largement condamné par les défenseurs des droits humains de la Résistance iranienne.

mercredi 26 mars 2025

Iran : Record sans précédent d’exécutions et de crimes : 1153 exécutions en 1403 (21 mars 2024-20 mars 2025)

Record sans précédent d’exécutions et de crimes : 1153 exécutions en 1403 (21 mars 2024-20 mars 2025) dans 94 prisons, soit 42 % de plus que l’année précédente

· 961 de ces exécutions (83 %) ont eu lieu sous la présidence de Pezeshkian

· 38 femmes et 7 mineurs parmi les victimes et 7 exécutions publiques

Maryam Radjavi :

Alors que la politique belliciste du régime subit des revers irréparables et qu’il sent la menace imminente d’un soulèvement et de son renversement, il a accéléré à un niveau inédit le rythme des exécutions et des massacres.

Une augmentation inquiétante de 90 % des exécutions de femmes lors de la vague d’exécutions en Iran en 1403

 Une augmentation inquiétante de 90 % des exécutions de femmes dans le cadre de la vague d’exécutions en Iran – Au cours de l’année iranienne 1403 (20 mars 2024 – 20 mars 2025), le régime clérical iranien a procédé à 1 153 exécutions dans 94 prisons, soit une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre – déjà stupéfiant – ne reflète probablement pas toute l’ampleur de l’atrocité, car de nombreuses exécutions ne sont pas enregistrées dans des prisons éloignées.

La situation des prisonniers politiques condamnés à mort en Iran – Partie 4

 La condamnation à mort de prisonniers politiques en Iran est l’une des violations les plus graves des droits humains dans le pays. Le régime iranien utilise des accusations telles que « Moharebeh » (inimitié contre Dieu) et « Efsad-e Fil Arz » (corruption sur terre) comme outils pour réprimer les manifestants, les militants politiques et les dissidents. Les prisonniers qui sont soumis à la torture, se voient refuser l’accès à une représentation juridique indépendante et jugés par des tribunaux secrets sont finalement condamnés à mort sur la base non pas de preuves réelles mais d’aveux forcés.

Iran : Décès du prisonnier baloutche Karim Rigi en raison d’un manque de soins médicaux à la prison d’Adelabad, à Chiraz

 Le 20 mars 2025, un prisonnier baloutche nommé Karim Rigi est décédé à la prison d’Adelabad, à Chiraz, à la suite d’un arrêt cardiaque et faute d’avoir reçu des soins médicaux en temps voulu. Cet incident met une fois de plus en évidence l’insuffisance des services médicaux dans les prisons iraniennes et soulève de sérieuses inquiétudes quant aux droits des prisonniers.

Mort suspecte d’un autre prisonnier baloutche en Iran : suicide ou meurtre ?

 Le samedi 22 mars 2025, des informations ont été publiées concernant la mort suspecte d’un prisonnier baloutche nommé Mehrdad Nabotzehi, 27 ans, dans la prison de Chabahar. Les autorités pénitentiaires ont déclaré que la cause du décès était « le suicide par pendaison avec une corde ». Cependant, sa famille et les autres détenus ont rejeté cette affirmation, affirmant qu’il a été assassiné à l’intérieur de la prison.

mardi 25 mars 2025

Comment les dirigeants iraniens maintiennent la faim et le silence dans la rue

 Il fut un temps où la pauvreté en Iran était perçue comme un dommage collatéral – des sanctions, de la guerre ou de l’économie mondiale. Cette illusion s’est effondrée. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui s’apparente davantage à une politique délibérée et calculée. Un système dans lequel la pénurie n’est pas résolue, mais maintenue – car pour le régime, un peuple affamé est un peuple silencieux.

Iran : manifestations contre le régime et commémoration de manifestants tués

 A l’occasion du Nouvel An iranien, les actes de défiance se poursuivent à travers l’Iran, témoignant de l’indignation croissante de la population contre le régime clérical. Manifestations d’agriculteurs et d’ouvriers, répression ethnique et plusieurs comémorations dans les cimetières pour les manifestants tués, ont marqué la première semaine de l’an 1404 en Iran.

Manifestations en Iran : Une grève de la faim nationale dans les prisons marque la 61e semaine de la campagne « Non aux mardis des exécutions »

 Les prisonniers politiques de 38 prisons ont entamé une grève de la faim coordonnée le mardi 25 mars 2025, marquant la 61e semaine de la campagne des mardis Non aux exécutions en Iran.

L’escalade de la violence à l’égard des femmes en Iran : Augmentation du nombre de cas et absence de protection juridique

 Plus de 28 000 femmes victimes de violences demandent des rapports médicaux légaux à Téhéran

L’escalade de la violence à l’égard des femmes en Iran : Au cours des 8 premiers mois de 2024, plus de 28 000 femmes à Téhéran ont demandé des rapports médicaux dans des centres médico-légaux en raison de blessures subies lors d’altercations physiques, dont une part importante est attribuée par les experts à la violence domestique. Selon Omidreza Kargar-Bideh, directeur de l’organisation de médecine légale de Téhéran, 74 845 personnes se sont rendues dans ces centres à la suite d’incidents violents, ce qui représente une augmentation de 2,5 % par rapport à la même période de l’année précédente.

lundi 24 mars 2025

Pression accrue sur Mahnaz Tarrah à la prison d’Evin : Demande de libération et appel rejetés

 Mahnaz Tarrah, une militante politique incarcérée à la prison d’Evin, continue de subir des pressions croissantes de la part des forces de sécurité alors qu’elle entame son 16e mois d’incarcération. Sa demande de libération conditionnelle a récemment été rejetée à la suite d’une intervention de l’organisation des services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC).

La Cour suprême a rejeté sa demande de nouveau procès en janvier 2025. Auparavant, en novembre 2024, l’Organisation des renseignements du CGRI s’était également opposée à sa demande de libération conditionnelle.

Kobra Taherkhani, militante du syndicat des enseignants, condamnée à 3 ans de prison

 Kobra Taherkhani, directrice d’école et militante du syndicat des enseignants de Qazvin, a été condamnée à 3 ans de prison et à une interdiction de voyager pendant 3 ans par la branche 2 du tribunal révolutionnaire de Qazvin. Le verdict, rendu en mars 2025, repose sur des accusations d’« insulte à Khamenei » et de « propagande contre l’État ».

Un regard sur la situation des prisonniers politiques dans le couloir de la mort – Partie 2

 Le régime iranien poursuit sa campagne implacable d’oppression, d’exécutions et de procès injustes. Alors que la communauté internationale exige le respect des droits de l’homme et la fin des exécutions politiques, le traitement des prisonniers politiques en Iran révèle un système judiciaire qui sert d’outil de répression contre les dissidents et les activistes. Les condamnations à mort sont prononcées non pas sur la base de la justice, mais sur la base d’affaires de sécurité montées de toutes pièces et d’aveux forcés.

Le poète Peyman Farahavar détenu sans inculpation depuis plus de sept mois dans la prison de Rasht

 Le poète Peyman Farahavar et prisonnier politique  est détenu dans la prison de Lakan dans la ville de Rasht, au nord de l’Iran, depuis plus de sept mois sans inculpation formelle ni procédure judiciaire. Pendant cette période, il s’est vu refuser l’accès à des soins médicaux appropriés alors qu’il souffre de graves problèmes de santé.

Crues soudaines et glissements de terrain ravagent 11 provinces en Iran

 Les pluies torrentielles du week-end ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain dans au moins 11 provinces iraniennes, laissant derrière elles des dégâts considérables : deux personnes sont portées disparues et des centaines de villages touchés. Malgré les avertissements des agences météorologiques, les responsables du régime n’ont pas pris de mesures préventives à temps, ce qui a entraîné des routes bloquées, des habitations submergées et des infrastructures endommagées.

Fermetures répétées d’écoles en Iran

 Ali Farhadi, porte-parole du ministère de l’Éducation du régime iranien, a averti que les fermetures répétées d’écoles en Iran avaient eu un impact négatif sur la qualité de l’apprentissage des élèves.

Le samedi 22 mars, lors d’une interview accordée à l’agence de presse officielle IRNA, Farhadi a déclaré que chaque jour de fermeture d’école coûtait environ 10 000 milliards de rials et que l’enseignement en ligne ne pouvait se substituer efficacement à l’apprentissage en présentiel.

dimanche 23 mars 2025

Au moins 104 personnes exécutées en Iran au cours du mois dernier

 Le régime iranien a pendu au moins 104 personnes dans les prisons du pays entre le 19 février et le 20 mars. Selon ces chiffres, près de quatre exécutions ont eu lieu par jour en moyenne le mois dernier.

Le 21 mars, le site Internet des droits de l’homme HRANA a publié son dernier rapport mensuel sur les violations des droits de l’homme en Iran, indiquant qu’au moins 98 cas de violations du droit à la vie (exécutions) ont été enregistrés entre le 19 février et le 20 mars.

L’effondrement économique en Iran suscite la panique des responsables

 Le régime clérical iranien est confronté à un effondrement économique sans précédent, provoquant de rares aveux publics d’échec et d’inquiétude parmi les responsables du régime et les médias contrôlés par l’État. Face à une inflation galopante, à la chute libre de la monnaie nationale et à un déficit budgétaire vertigineux, les initiés reconnaissent ouvertement l’ampleur de la crise et mettent en garde contre ses conséquences potentiellement explosives.

Avertissements concernant la crise de la sécheresse en Iran, coïncidant avec la Journée mondiale de l'eau

 À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, plusieurs médias iraniens ont fait état d'une baisse significative des ressources en eaux souterraines et du niveau des réservoirs, ainsi que de la crise de l'eau et de la sécheresse persistantes. Le ministre de l'Énergie a mis en garde contre une crise de l'eau dans les provinces d'Ispahan, de Téhéran, du Khorasan-e Razavi et de Yazd.

samedi 22 mars 2025

Otage en Iran – Libération saluée, mais contrepartie largement condamnée

 Suite aux tractations menant à la libération de l’otage français en Iran, Olivier Grondeau, de nombreuses personnalités françaises ont salué cette libération mais ont dénoncé le fait de se plier aux exigences des mollahs en faisant payer une libération d’otage en provoquant un acharnement médiatique pour dénigrer la résistance iranienne incarnée par les Moudjahidine du peuple et la personne de Maryam Radjavi présidente élue de la résistance iranienne. Dominique Attias (Avocat-Présidente du Conseil d’Administration des Avocats Européens – Ancienne vice-bâtonnière au Barreau de Paris), Ingrid Betancourt (Autrice, ancienne otage),Yves Bonnet (Ancien Préfet de région – Ancien Directeur de la DST), Jean Pierre Brard (Président du Comité Français pour un Iran Démocratique CFID- ancien député-maire), Jean François Legaret (Président de la Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient) ancien Maire de Paris1er), Gilbert Mitterrand (Président de la Fondation Danielle Mitterrand-France Libertés Ancien député-maire), ont écrit dans une déclaration commune : 

La prisonnière politique Azar Korvandi, 60 ans, se voit refuser des soins médicaux à la prison d’Evin

 Des informations font état d’une détérioration de l’état de santé de la prisonnière politique Azar Korvandi Mousazadeh, âgée de 60 ans, détenue à la prison d’Evin. Malgré son état de santé critique, elle s’est vu refuser son transfert à l’hôpital et l’accès à un traitement spécialisé.

Conditions critiques dans la prison pour femmes de Lakan à Rasht : Manque d’installations médicales et crise de la toxicomanie

 Les informations en provenance de la prison pour femmes de Lakan, à Rasht, révèlent des conditions alarmantes et inhumaines. Les graves pénuries de services de santé, le manque d’accès aux produits de première nécessité et une crise de toxicomanie généralisée ont poussé la situation des femmes détenues à un niveau critique.

vendredi 21 mars 2025

Conférence à Rivoli condamne la vague d’exécutions en Iran

 Une conférence sur les droits humains, organisée à Rivoli, en Italie, a attiré l’attention sur la vague croissante d’exécutions et les graves violations des droits humains en Iran sous la dictature cléricale. Organisé par l’Association Meridiana pour les droits humains en coopération avec l’Association pour un Iran libre et démocratique, cet événement a réuni des universitaires, des militants et des membres de la diaspora iranienne dans un appel commun à une réponse internationale décisive et au soutien du mouvement de résistance organisé en Iran.

3 Afghans pendus à Bandar Abbas en Iran

 Ezatollah Arab, Moein Arab et Abdolbari Jahani, trois ressortissants afghans dans le couloir de la mort pour des infractions liées à la drogue, ont été exécutés dans la prison centrale de Bandar Abbas.

Selon Haalvsh, un Afghan a été pendu dans la prison centrale de Bandar Abbas le 25 février 2025. Son identité a été signalée comme étant Abdolbari Jahani, condamné à mort pour des infractions liées aux drogues.

jeudi 20 mars 2025

Mai Sato fait rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations unies : Augmentation du nombre d’exécutions, répression de la dissidence et violations des droits de l’homme en Iran

 Dans le cadre de la 58e session annuelle du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur l’Iran, Mai Sato, a présenté son premier rapport sur la situation des droits de l’homme dans le pays.

Son rapport met en évidence des préoccupations alarmantes, notamment une augmentation sans précédent des exécutions, une intensification de la répression de la dissidence, une pression accrue sur les prisonniers, une discrimination à l’encontre des minorités, la poursuite de politiques oppressives, la violence à l’encontre des femmes et le féminicide, ainsi que le recours à la torture et aux abus sexuels à l’encontre des détenus. Les aveux forcés ont également été cités comme une préoccupation majeure.

Exécution de 1 050 personnes et répression contre 30 000 femmes pour ne pas avoir porté le hijab

 Selon des sources des droits de l'homme, le régime iranien a exécuté au moins 1 050 personnes au cours de l'année 1403 (du 21 mars 2024 au 21 mars 2025). De plus, plus de 30 000 femmes ont été punies pour ne pas avoir respecté le port obligatoire du hijab.

Arghavan Fallahi : Près de deux mois de détention sans nouvelles d’elle

 Arghavan Fallahi, une citoyenne de 24 ans, est détenue depuis le 25 janvier 2025, sans qu’aucune information ne soit disponible sur son état de santé. Elle a été arrêtée dans la ville de Parand et transférée au pavillon 209 de la prison d’Evin. Près de deux mois plus tard, elle se trouve toujours dans une situation incertaine et floue.

Iran : Incertitude persistante pour le prisonnier politique Hafez Forouhi

 Le prisonnier politique Hafez Forouhi, qui a été arrêté lors de manifestations nationales le 18 janvier 2023, est toujours détenu à la prison de Lakan à Rasht bien qu’il ait purgé sa peine. Selon son verdict, il devait être libéré le 17 janvier 2025.

Confirmation de la condamnation à mort de Hatam Ozdemir et rejet de la demande d’un nouveau procès

 En septembre 2024, la Cour suprême a confirmé la condamnation à mort de Hatam Ozdemir, un prisonnier politique kurde. Il avait été condamné à mort par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Khoy pour Baghi (rébellion armée). Bien que la Cour suprême ait annulé cette sentence en mars 2023, l’affaire a ensuite été renvoyée devant la section 3 du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh, présidé par le juge Najafzadeh. En mai 2024, ce tribunal a de nouveau condamné Ozdemir à la peine de mort, cette fois pour Moharebeh (guerre contre Dieu).