Le prisonnier politique Ebrahim Khalil Sediqi Hamedani, 67 ans, endure des conditions inhumaines à la prison de Khoy depuis sept ans, privé de soins médicaux de base. Selon des sources informées, ce prisonnier politique, qui souffre de diabète, a été amputé d’un orteil en raison d’un manque de soins médicaux appropriés et est actuellement dans un état de santé critique.
Des informations indiquent qu’Ebrahim Khalil Sediqi Hamedani n’a pas seulement été privé d’un traitement médical adéquat, mais qu’il a également perdu les installations minimales dont il disposait auparavant en prison. Malgré la promesse d’être transféré à la prison d’Urmia, il reste à la prison de Khoy où il subit de fortes pressions, notamment en étant forcé de dormir à même le sol et en étant logé avec des criminels violents. Selon certaines sources, ces actions ont été menées sur ordre du directeur de la prison et en coordination avec les agences de sécurité.
Antécédents et historique des arrestations
Ebrahim Khalil Sediqi Hamedani, un homme d’affaires d’Urmia, a été arrêté pour la première fois en 2005 pour collaboration avec l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI/MEK) et condamné à six ans de prison. Après avoir purgé une peine de deux ans, il a bénéficié d’une libération conditionnelle. Cependant, le 23 février 2019, il a été de nouveau arrêté avec ses deux enfants par les forces de sécurité à Urmia.
Le tribunal l’a condamné à 15 ans de prison pour « appartenance à l’Organisation des moudjahidines du peuple », à un an pour « propagande contre le régime » et à trois ans pour « avoir filmé des centres militaires », soit 19 ans de prison au total. En décembre 2021, lui et son fils Salar Sediqi Hamedani ont été transférés dans les prisons de Marivan et de Kamyaran. Plus tard, il a été exilé à la prison de Khoy tandis que son fils a été transféré à la prison de Salmas, ce qui a eu pour effet de les séparer.
Détérioration de l’état de santé et demande urgente de soins médicaux
La santé d’Ebrahim Khalil Sediqi Hamedani s’est gravement détériorée en raison du manque d’insuline et de traitements médicaux nécessaires, mettant sa vie en grave danger. Des rapports antérieurs indiquent qu’une infection causée par un diabète non traité, exacerbée par le manque d’insuline, a conduit à l’amputation d’un de ses orteils.
Ce prisonnier politique a entamé à plusieurs reprises des grèves de la faim pour protester contre ses conditions inhumaines et exiger le retour de son fils, mais les autorités n’ont pris aucune mesure pour remédier à sa situation.
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