mardi 11 mars 2025

Marzieh Ghafarizadeh reste dans les limbes de la prison d’Evin après 34 jours de détention

 Plus d’un mois s’est écoulé depuis l’arrestation de Marzieh Ghafarizadeh, une habitante de Téhéran, et elle est toujours dans les limbes de la justice à la prison d’Evin.

Marzieh Ghafarizadeh a été arrêtée le 1er février 2025 par les forces de sécurité et transférée au quartier 1-A de la prison d’Evin, le centre de détention des services de renseignement du CGRI. Après avoir été interrogée, elle a été transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin le 18 février.

Bien qu’une ordonnance de mise en liberté sous caution ait été émise pour sa libération, l’officier chargé du dossier a refusé de l’accepter. Parallèlement, elle lutte contre un cancer et suit un traitement, et les conditions de détention difficiles pourraient gravement détériorer son état de santé.

Aucune information officielle n’a été publiée concernant les charges retenues contre elle ou les raisons de son arrestation.

Marzieh Ghafarizadeh, ancienne prisonnière politique des années 1980, est bénévole dans le sud de Téhéran depuis plus de 25 ans. Elle était une membre active de la 13e association culturelle d’Aban, qui s’efforçait de soutenir les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants dans les communautés marginalisées.

Souffrant d’un cancer, elle a besoin de soins médicaux urgents qui ne peuvent lui être prodigués de manière appropriée en prison. Son cas met en lumière le problème plus large du traitement inhumain des prisonniers politiques, en particulier des femmes, en Iran.

Le sort de Marzieh Ghafarizadeh n’est pas seulement une tragédie personnelle, mais un rappel brutal de la répression permanente des défenseurs des droits de l’homme en Iran.

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