La vie dans l’incertitude juridique et les mauvaises conditions de détention
Karim Rigi, 55 ans, fils d’Ata Mohammad, résidait à Zahedan, était marié et père de cinq enfants. Il avait été arrêté en 2021 pour trafic de stupéfiants et avait passé les trois dernières années dans le quartier général de la prison d’Adelabad sans qu’un verdict définitif ne soit prononcé. L’incertitude juridique dans laquelle le prisonnier baloutche se trouvait, combinée aux mauvaises conditions de détention, l’avait mis en grand danger.
Manque de soins médicaux et retard dans le transfert à l’hôpital
Selon les informations reçues, le prisonnier baloutche Karim Rigi a ressenti de fortes douleurs avant sa mort et a été transféré à l’infirmerie de la prison. Cependant, en raison du manque de personnel médical spécialisé, d’un traitement inadéquat et des retards pris par les autorités pour approuver son transfert à l’hôpital, son état s’est détérioré, entraînant finalement sa mort. Ces retards et cette négligence systémique illustrent clairement le mépris des autorités pénitentiaires pour les droits fondamentaux des détenus, en particulier ceux appartenant à des minorités ethniques comme les Baloutches.
Négligence de la santé des prisonniers en Iran
La mort du prisonnier baloutche, Karim Rigi, est un exemple de la négligence des autorités pénitentiaires à l’égard des droits fondamentaux des détenus, en particulier ceux des minorités ethniques comme les Baloutches.
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