jeudi 20 mars 2025

Confirmation de la condamnation à mort de Hatam Ozdemir et rejet de la demande d’un nouveau procès

 En septembre 2024, la Cour suprême a confirmé la condamnation à mort de Hatam Ozdemir, un prisonnier politique kurde. Il avait été condamné à mort par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Khoy pour Baghi (rébellion armée). Bien que la Cour suprême ait annulé cette sentence en mars 2023, l’affaire a ensuite été renvoyée devant la section 3 du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh, présidé par le juge Najafzadeh. En mai 2024, ce tribunal a de nouveau condamné Ozdemir à la peine de mort, cette fois pour Moharebeh (guerre contre Dieu).

L’avocat d’Ozdemir a fait appel de la décision et l’affaire a de nouveau été renvoyée devant la Cour suprême. Cependant, le 13 mars 2025, la Cour suprême a rejeté sa demande de nouveau procès. Cette décision a considérablement accru les inquiétudes quant à l’exécution imminente de ce prisonnier politique.

A propos du prisonnier politique Hatam Ozdemir

Le 2 juillet 2025, Hatam Ozdemir a été arrêté par les forces du quartier général Hamzeh des pasdarans dans la région frontalière de Chaldoran. Il a été blessé par balle lors d’une confrontation armée et a perdu connaissance. Il a ensuite été transféré par des agents des services de renseignement des pasdarans au centre de détention de l’organisation des services de renseignement des pasdarans à Oroumieh.

Ozdemir a été soumis pendant 50 jours à de graves tortures physiques et psychologiques. Pendant cette période, il s’est vu refuser l’accès à un avocat de son choix. À la fin de la période d’interrogatoire, il a été transféré à la prison centrale d’Oroumieh. Son procès a été totalement inéquitable et a violé à la fois les lois nationales et les normes juridiques internationales.

En raison de la torture et des mauvaises conditions de détention, Hatam Ozdemir a développé une maladie rénale. Malgré les recommandations répétées des médecins en faveur d’une intervention chirurgicale urgente, les autorités pénitentiaires ont continué à lui refuser un traitement médical approprié.

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