Son rapport met en évidence des préoccupations alarmantes, notamment une augmentation sans précédent des exécutions, une intensification de la répression de la dissidence, une pression accrue sur les prisonniers, une discrimination à l’encontre des minorités, la poursuite de politiques oppressives, la violence à l’encontre des femmes et le féminicide, ainsi que le recours à la torture et aux abus sexuels à l’encontre des détenus. Les aveux forcés ont également été cités comme une préoccupation majeure.
Augmentation de la violence contre les femmes et des féminicides en Iran
Lors de son intervention au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Mai Sato a souligné l’aggravation de la situation de la violence à l’égard des femmes en Iran. Selon son rapport, au moins 179 cas documentés de fémicide ont eu lieu en 2024. Ces meurtres sont souvent liés aux mariages forcés, aux mariages d’enfants et aux nombreuses restrictions légales imposées aux femmes.
Mme Sato a souligné que le système juridique du régime iranien reste profondément discriminatoire et prive systématiquement les femmes de l’égalité des droits. Parmi les principaux sujets de préoccupation figurent l’inégalité des témoignages des femmes devant les tribunaux, les restrictions à l’emploi et les lois injustes en matière d’héritage et de divorce.
En outre, Sara Hossain, présidente de la mission d’enquête des Nations unies sur l’Iran, a présenté un rapport détaillant la torture et les abus sexuels dont sont victimes les femmes détenues. Elle a déclaré que, dans certains cas, ces violations constituent des crimes contre l’humanité.
La communauté internationale a exprimé ses vives inquiétudes face à ces conclusions, appelant à une action urgente pour mettre fin à l’oppression des femmes et abroger les lois discriminatoires.
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