Otage en Iran – Libération saluée, mais contrepartie largement condamnée

 Suite aux tractations menant à la libération de l’otage français en Iran, Olivier Grondeau, de nombreuses personnalités françaises ont salué cette libération mais ont dénoncé le fait de se plier aux exigences des mollahs en faisant payer une libération d’otage en provoquant un acharnement médiatique pour dénigrer la résistance iranienne incarnée par les Moudjahidine du peuple et la personne de Maryam Radjavi présidente élue de la résistance iranienne. Dominique Attias (Avocat-Présidente du Conseil d’Administration des Avocats Européens – Ancienne vice-bâtonnière au Barreau de Paris), Ingrid Betancourt (Autrice, ancienne otage),Yves Bonnet (Ancien Préfet de région – Ancien Directeur de la DST), Jean Pierre Brard (Président du Comité Français pour un Iran Démocratique CFID- ancien député-maire), Jean François Legaret (Président de la Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient) ancien Maire de Paris1er), Gilbert Mitterrand (Président de la Fondation Danielle Mitterrand-France Libertés Ancien député-maire), ont écrit dans une déclaration commune : 

« Cette manipulation flagrante de la justice et des médias à des fins politiques est à la fois contraire à l’éthique et dangereuse. Il est profondément préoccupant qu’au lieu de tenir le régime iranien responsable de sa « diplomatie des otages » et de ses violations persistantes des droits humains, des efforts soient déployés pour affaiblir ceux qui défendent la démocratie et la liberté en Iran ».

De nombreuses autres personnalités se sont solidarisées avec Maryam Radjavi et la Résistance iranienne et on condamné l’OMPI Bashing à des fins de complaisance envers les mollahs preneurs d’otages.

Voici quelques-unes de ces déclarations : 

S’indigner du traitement médiatique

Jacques Boutault, élu Parisien et ancien maire du 2ième arrondissement de Paris.

Je voudrais me réjouir ici de la libération d’Olivier Grondeau jeudi dernier, qui est sorti des geôles des mollahs iraniens. Et j’en suis vraiment très heureux et je formule le vœu que Cécile Kohler et Jacques Paris, les 2 autres otages français tenus dans les prisons iraniennes, recouvrent rapidement la liberté.

Je voudrais aussi m’indigner dans la façon dont les médias ont à cette occasion, des informations qui me semblent parfaitement erronées et injustes sur le Conseil national de la résistance iranienne, et notamment sa présidente, Mme Radjavi, dont l’ai reçu à plusieurs reprises en mairie du 2e arrondissement témoigner de sa probité, de son intégrité et de son profond sens de la démocratie.

Il semble cependant que ce qui est prévalu dans les négociations entre la diplomatie française et les mollahs, il y a eu un certain dénigrement de la principale organisation démocratique d’opposition au régime iranien.

Je tenais à rétablir une vérité sur la capacité du Conseil national de la résistance iranien et de sa présidente démocratiquement élue à pouvoir dans un avenir très proche, diriger ce grand pays qu’est l’Iran. Je tenais à apporter tout mon soutien à tous les Iraniens qui se battent pour la liberté.

L’engagement de Mme Radjavi mérite respect

Michèle de Vaucouleurs, ancienne députée et ancienne présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID)

Je salue la libération de l’otage Olivier Grondeau, annoncée ce jeudi. Il est regrettable que le régime tyrannique de Téhéran use de l’arme de libération des otages pour obtenir en contrepartie de la complaisance si ce n’est du soutien dans son entreprise de discrédit de la résistance iranienne conduite par Maryam Radjavi.
J’ai rencontré Mme Radjavi à de nombreuses reprises et son engagement mérite le respect.

J’adresse tout mon soutien à la Résistance iranienne et sa présidente dans leur combat juste et honorable pour un Iran libre et démocratique.

Soutien à Maryam Radjavi
Jacky Duminy, maire d’Ors
Les accusations infondées récemment relayées par certains médias français à l’encontre de Mme Radjavi ne sont que des calomnies réchauffées, diffusées dans le but de satisfaire le régime iranien en quête de marchandage. Il s’agit d’une tentative de diffamation manifeste. Je dénonce avec la plus grande fermeté ce chantage honteux du régime de Téhéran, qui cherche à instrumentaliser la désinformation pour obtenir un marché inacceptable : la libération d’un otage innocent français ? Une telle complaisance n’aboutit qu’à encourager davantage de prises d’otages.

Avec la connaissance approfondie que j’ai acquise au fil des années sur Mme Radjavi et la Résistance iranienne, je réaffirme mon soutien total à Mme Radjavi et condamne sans réserve cet acte honteux.