Selon les médias d’État, les inondations ont touché les provinces d’Ispahan, d’Ilam, de Bouchehr, de Chaharmahal et de Bakhtiari, du Khouzistan, de Fars, de Qazvin, du Lorestan, de Kermanshah, de Gilan, de Kohgiluyeh et de Boyer-Ahmad. Le ministère de l’Intérieur du régime n’a pas encore publié d’évaluation complète des dégâts ni de bilan des victimes.
Dans la province de Gilan, des glissements de terrain et la montée des eaux ont entraîné la fermeture de plus de 200 routes rurales à Siahkal et Rudsar, l’effondrement de deux ponts à Ashkorat et Rahimabad, et la disparition de deux personnes après qu’une voiture a été emportée par la rivière.
Dans la région d’Ashkorat, dans la partie supérieure de Rudsar, des sources locales indiquent que 25 villages ont été isolés par la montée des eaux. Un rocher de 70 tonnes s’est effondré sur la route Rostamabad-Rudbar, bloquant complètement la circulation.
L’agence de presse officielle ILNA a rapporté que « le fleuve a englouti la route Rahimabad-Ashkorat ».
Dans le village de Sar Firouzabad, à Kermanshah, les autorités locales ont reconnu que les inondations avaient endommagé 23 maisons, 12 exploitations d’élevage et 250 hectares de champs de blé et d’orge. À Halilan, à Ilam, les inondations ont sectionné des canalisations d’eau, privant 2 000 familles d’accès à l’eau potable.
Dans les comtés d’Izeh, au Khuzestan, et d’Abhar, à Zanjan, les eaux de crue ont submergé les rues et perturbé la vie quotidienne. Des images locales diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des systèmes de drainage débordés et des habitants bloqués.
Malgré une large couverture des opérations de secours par les médias d’État, les habitants et les observateurs indépendants ont critiqué le régime pour avoir négligé la modernisation des infrastructures et ignoré les avertissements concernant les régions inondables. Les dévastations répétées dans les zones vulnérables ont ravivé la colère de la population face à la mauvaise gestion et à la corruption du régime clérical en matière de préparation aux situations d’urgence et d’urbanisme.
Actuellement, de nombreuses zones restent inaccessibles et l’ampleur réelle de la catastrophe reste floue, compte tenu du manque de transparence des autorités et de la limitation des informations disponibles.
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