vendredi 31 mai 2013

Iran : Deux jours impayés par semaine pour les ouvriers de Pars Khodro

 
Iran Manif – La direction de l'usine automobile Pars Khodro en Iran oblige les employés à prendre deux jours de congés par semaine sans solde, tandis que l’entreprise s’enfonce dans la crise.
Pars Khodro est le troisième plus grand constructeur automobile en Iran et le premier à construire des véhicules de type SUV.
Aujourd'hui, il construit les modèles Renault et Nissan sous licence et depuis 2006 il construit la Dacia Logan et la Mégane Renault sous licence.
L'industrie automobile est la deuxième industrie du pays, après le pétrole et le gaz, mais à l'instar de nombreux géants industriels iraniens, elle souffre de coûts qui ne cessent d’augmenter et d'une chute massive de la consommation.

Pénuries de nourriture et envol de l'inflation en Iran

CNRI – Une pénurie de farine provoque une pénurie chronique de pain dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l’Iran.
Conformément aux informations reçues ces derniers jours, de longues queues se sont formées devant les boulangeries à Sanandaj, au Kurdistan iranien.
L'agence officielle Fars a également indiqué des hausses de prix des produits laitiers, qui sont dues à la fin des subventions.
Le prix de la viande, des légumes et d'autres produits alimentaires de base ont également tous triplé ces dernières années.
La consommation de produits laitiers est désormais tombée à 90 kg par an – la moitié de la moyenne mondiale, un tiers des pays européens et un septième des pays développés.

Des ouvriers impayés depuis six mois en Iran


CNRI – Les ouvriers d’une usine de la ville de Doroud en Iran ont organisé leur seconde protestation d'ampleur en un mois devant le bureau du gouverneur de la ville, réclamant six mois de salaires impayés.
Les manifestants avaient amené leurs enfants pour demander qui était à blâmer pour leur famille affamée.
L'usine Farsit qui a déposé le bilan, fabrique des matériaux de construction non métalliques ; elle vient de rejoindre le flot croissant d’entreprises en faillite englouties par la crise de l'économie iranienne.
Le 27 mai, les ouvriers de la sucrerie de la ville de Zaqeh dans la province du Lorestan (ouest de l’Iran) se sont rassemblés pour protester contre les licenciements en augmentation et une possible fermeture.
Également à Pol-Dokhtar, dans la province du Lorestan, la briqueterie est en train d'être fermée.

Un ouvrier licencié a déclaré : « Depuis le début de la nouvelle année (le 20 mars en Iran), seule une poignée de personnes sont restées pour la maintenance et la protection de base de l'usine. Tous les ouvriers ont été licenciés et il n'y a pas de production.
« Cela a aggravé le chômage dans la ville de sorte que la plupart des jeunes sont au chômage. Notre ville est oubliée parce qu'elle n'a pas d'unité de production. Dans le centre de ville, de nombreux jeunes diplômés et au chômage lavent désormais des voitures ou bien sont des vendeurs de rue. »
Et à Assalouyeh, dans la province de Bouchehr au sud, plus de 3000 ouvriers contractuels de la pétrochimie qui n'ont pas reçu de salaires depuis quatre mois ont protesté à plusieurs reprises devant la compagnie, mais ne savent toujours pas quand ils seront payés. »

Des ONG à l'ONU : Les Iraniens du camp Liberty en Irak ont besoins de soins médicaux urgents


CNRI – Les conditions sordides et l'absence de soins médicaux au camp Liberty constituent des sujets de « grave inquiétude » et nécessitent une enquête urgente, ont déploré quatre ONGs au statut spécial de consultant aux Nations Unies lors de la 23ème session du Conseil des Droits de l'Homme.
Le représentant du Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP), Gianfranco Fattorini, a affirmé au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU qu'au moins onze réfugiés iraniens avaient perdu la vie pour avoir été privés des soins médicaux les plus élémentaires.
Le MRAP rejoint par France Libertés –Fondation Danielle Mitterrand, International Education Development ainsi que Women’s Human Rights International Association (WHRIA) ont déclaré aux Nations Unies : « Nous souhaitons attirer l'attention du rapporteur spécial sur la grave situation de plus de 3000 demandeurs d'asile iraniens en Irak, transférés de force en 2012 du camp d'Achraf au camp Liberty.
« Les conditions de vie au camp Liberty sont si dures que le Groupe de travail sur la détention arbitraire les a qualifiées l'année dernière, dans deux avis différents, de similaires à celles prévalant dans un centre de détention.
« Le gouvernement irakien empêche les habitants de transférer leur équipement médical du camp d'Achraf au camp Liberty, et la clinique souffre d'un grave manque d’équipements et d’installations les plus élémentaires, de sorte que, en aucune façon, l'infrastructure existante ne peut être qualifiée de centre médical. Les autorités irakiennes empêchent également les demandeurs d'asile d'avoir un libre accès aux services médicaux en Irak.
« Les conditions de vie au camp Liberty demeurent une question de grave inquiétude. Selon des faits et des preuves irréfutables, les droits élémentaires des demandeurs d'asile tel que le libre accès aux médicaments et aux soins médicaux sont fréquemment violés ; les patients sont constamment persécutés par différents moyens telle que l’atteinte à la confidentialité de leurs relations avec les médecins par l’ingérence des officiers de sécurité. »
Les conditions effarantes et le manque de soins médicaux ont provoqué au moins onze morts, dont les résidents Behrouz Rahimian, Mehdi Abed, Ali Ahmadi, Hamid Rabi, Mansour Kofe’i, Mohammad-Hossein Barzmehri et Reza Nasiri, a affirmé M. Gianfranco Fattorini.
 « Aujourd'hui, le nombre de patients avec des maladies graves dans le camp Liberty dépasse les 800, dont beaucoup ont été blessés durant les deux massacres en 2009 et 2011 au camp d'Achraf.
« Nous exhortons le rapporteur spécial sur le droit à la santé à enquêter sur les violations du droit à la santé des demandeurs d'asile iraniens au camp Liberty. »

jeudi 30 mai 2013

UN NGOs: Urgent medical care needed for Iranians in Camp Liberty, Iraq


United Nations Human Rights Council
United Nations Human Rights Council
 


NCRI, 29 May 2013 - Squalid conditions and lack of medical care at Camp Liberty are a matter of ’grave concern’ and need urgent investigation, four Non-governmental organizations with special consultative status in United Nations told the 23rd session of Human Rights Council.
The representative of The Movement Against Racism and for Friendship between Peoples (MRAP), Gianfranco Fattorino told the UN’s Human Rights Council the lives of at least 11 Iranian refugees had been lost because they had been denied the most basic care.
MRAP joined with France Libertés, the Fondation Danielle Mitterrand, International Education Development and the Women’s Human Rights International Association (WHRIA) told the United Nations: “We wish to call the attention of the Special rapporteur to the severe situation of more than 3,000 Iranian asylum-seekers in Iraq, forcibly relocated in 2012 from Camp Ashraf to Camp Liberty.
“Living conditions in Camp Liberty are so severe that the Working Group on Arbitrary detention described it last year, in two different opinions, as similar to those prevailing in a detention centre.
“The Iraqi government prevents residents from transferring their medical equipment from Camp Ashraf to Camp Liberty and the clinic suffers from serious lack of the most basic equipment and facilities so that, by no standard, the existing infrastructure could be described as a medical centre. The Iraqi authorities also prevent asylum-seekers free access to medical services in Iraq.
“The living conditions at Camp Liberty remain a matter of grave concern. Based on irrefutable facts and evidence, basic rights of the asylum-seekers such as free access to medicine and medical care are frequently violated; patients are being constantly harassed by various means such as breaching the confidentiality of their relations with physicians by interference of security officers.”
The appalling conditions and lack of medical care had resulted in at least 11 deaths, including residents named as Behrooz Rahimian, Mehdi Abed, Ali Ahmadi, Hamid Rabi, Mansour Kofei, Mohammad-Hossein Barzmehri and Reza Nasiri, Mr Gianfranco said.
He added: “Today, the number of patients with serious ailments in Camp Liberty exceeds 800, many of whom were wounded during the two massacres in 2009 and 2011 in Camp Ashraf.
“We urge the Special rapporteur on the right to health to investigate on the violations of the right to health of the Iranian asylum-seekers in Camp Liberty.”

Iran : Les mauvais traitements des prisonniers continuent à la veille de l’élection du régime


CNRI – Le régime iranien intensifie ses traitements sauvages des prisonniers politiques à la veille de la présidentielle, révèlent des informations de l’intérieur de l’Iran.
Un prisonnier politique gravement malade et parent d’habitants du camp Liberty, Mohammad Banazadeh Amirkhizi s'est vu dire par les agents du renseignement qu'il ne pourrait être emmené à l'hôpital que s'il était menotté et enchaîné – une humiliation à laquelle il refuse de se soumettre.
Il a été prescrit à la prisonnière politique Kobra Amirkhizi, mère de deux résidents du camp Liberty, une opération chirurgicale des yeux, mais elle a été privée de soins par le ministère du Renseignement.

De même, le détenu politique Ali Moezi, qui souffre d’un cancer, père de deux résidents de Liberty, a été transféré de la prison d'Evine à l'hôpital pour des soins il y a plusieurs mois, mais aucun traitement ne lui a été donné et il lui est désormais interdit de recevoir le moindre traitement médical.
D'autres détenus gravement malades ont également été renvoyés de l'hôpital en prison sans soins complets, précisent ces informations.

Iran: flimsy muscle-flexing and threatening people and the youth


Mullahs’ repressive security forces

As the election masquerade nears with a deadly schism at the top of clerical regime’s rule, commanders of its suppressive forces, fearful of social uprisings, have resorted to threatening the people and the youth to intensify the atmosphere of terror.
Head henchman Mohseni Ejaie, prosecutor general of mullahs, reported of “mischief by PMOI and enemies of the regime of the Islamic Republic of Iran to disrupt the security atmosphere in the country on the eve of the elections and the arrest of their elements by the intelligence ministry” and said that “during this period, the intelligence ministry has apprehended, detained, and so-called looking into their charges” (Jam-e Jam state website – May 28, 2013)
Ahmadi Moghaddam, Commander of State Security Forces (SSF), said: “Control of security forces on all websites and means of dissemination of information is not comparable to 2009.” He stressed: “Forces under his command ‘with all their might are prepared to reign in any sideline activities during the presidential elections, including taking to the streets of supporters of an approved candidate or upheavals by supporters of a disqualified one.”
Bragging that any protest move will be put down in the most severe fashion, he said: “Preparation of the security forces after the 2009 Sedition will be according to the policy of predicting the worst scenario for the least probable case.” (Mehr news agency –May 24, 2013)
Prior to elimination of Rafsanjani he had said: “Our enemies today, with their negative propaganda and all sorts of media, are poised to spoil the public opinion and destroy the Velayat-e faqih. Reactionaries and lawbreakers are marshaling against Velayat-e faqih rule.” (MOIS news agency of Mehr –May 22, 2013)

Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
May 29, 2013

mardi 28 mai 2013

Namegh Mahmoudi was beaten on the way to hospital

Evin Prison
HRANA News Agency – One of the prison guards beat Namegh Mahmoudi, a Kurdish political prisoner, as he was being transferred to the hospital.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Namegh Mahmoudi, 62, is locked up in Ward 12 of Rajai-Shahr Prison and suffers from severe eye problems.  This Kurdish political prisoner was beaten and battered by a prison guard on the way to the hospital.
“On Sunday, May 26th, prison officials finally let Namegh Mahmoudi go the hospital after blocking his transfer for a long time,” a prisoner in Rajai-Shahr said.  “He was placed in handcuffs and shackles and forced to wear a prison uniform.  As they were taking him to the hospital, a prison guard, Mahdi Mokhtarifar, found out Mahmoudi had brought his calling card with him.  So the guard kicked him in the stomach.  When Mahmoudi returned, he informed the prison officials and formally complained about the assault.  He received an eye exam at the hospital in preparations for his eye surgery.”
Mahmoudi was arrested on April 5, 2012 together with three of his children.  The Intelligence Agency originally kept him in a prison in the city of Sanandaj, Kurdistan Province.  He was later taken to Ward 209 of Evin Prison where he was interrogated.  Eventually, he was transferred to Rajai-Shahr Prison.
Mahmoudi has been charged with the crime known as Moharebeh [Waging War Against God] through collaborating with a Kurdish party and is being detained under temporary status.  His three children were released last October.

Iran : Les Forces de sécurité craignent la colère du peuple et les protestations électorales

                                         
CNRI – Le commandant des Forces de Sécurité de l’Etat (FSE) en Iran a averti qu’il était prêt à réprimer tout soulèvement durant la prochaine mascarade électorale.
Ahmadi Moghadam a également révélé l’ampleur de l’opération lancée contre les femmes « mal voilées » et la confiscation des antennes satellites, le 24 mai à l'agence officielle Mehr : « Certains personnes disent que les saisies d’antennes par la police ne servent à rien. Mais les statistiques montrent qu'avant la mise en place de ces mesures, l'usage des antennes à Téhéran était de 60% et dans d'autres villes de 40%. Après les confiscations par les FSE, cela a été réduit à 45-50% à Téhéran et 20% dans les autres villes. »
Il a reconnu l'opposition massive que ces mesures suscitaient : « Les FSE n'ont aucun soutien à part le réconfort des partisans du Hezbollah, du guide suprême et de certaines autorités religieuses.
« Les imams du vendredi ont changé leurs priorités loin des questions de culture, de la chasteté et du voile. Si les FSE étaient vaincues par cette résistance, l’abandon du voile deviendrait officiel en Iran.
« Même certains partisans du Hezbollah nous critiquent et le gouvernement ne nous aide pas. La radio et la télévision diffusent des matches de basket-ball montrant des femmes dans les tribunes.
« Le ministère de l'Orientation devrait être ferme sur la corruption et l'immoralité. On le voit par exemple dans la diffusion en direct des matches de football pour les hommes et les femmes dans les salles de cinéma, où les hommes et les femmes s'étreignent et dansent dans les tribunes lorsqu'une équipe marque un but.
« Il semble qu'à la veille de la onzième élection présidentielle, nous maintenions à peine nos règles. Le prochain président doit placer ces questions culturelles en priorité de son ordre du jour. »
Moghadam a également admis qu'un soulèvement social pourrait très probablement éclater durant la campagne électorale de juin, ajoutant : « Depuis l'insurrection de 2009, la police est en état d’alerte rouge.
« Les FSE sont tout à fait prêtes à empêcher le moindre incident de toute faction politique ou individu, et cela concerne aussi les fêtes de rue en soutien à un quelconque candidat qualifié, ou toute émeute en protestation contre la disqualification d’un candidat.
« Ces groupes ont commis des actes illégaux durant l'insurrection de 2009. Cette année, la police a prévu des dispositions pour un endiguement rapide des désordres ou des émeutes et coopère avec les organismes du renseignement, les gardiens de la révolution et la milice du Bassidj. »

Grand rassemblement iranien du 22 juin à Villepinte : contre la mascarade électorale en Iran et en soutien au camp Liberty


CNRI – Des dizaines de milliers d'Iraniens se rassembleront à Villepinte, près de Paris le 22 juin 2013 pour rejeter la mascarade électorale en Iran et appeler au renversement des mollahs par le peuple iranien et sa résistance.
Evoquant les élections des mollahs, Maryam Radjavi, la Présidente élue de la Résistance iranienne, a qualifié l'élimination de Rafsandjani de «
 D’un côté cela réduit et fragilise davantage la base de son pouvoir et d’autre part cela va exacerber les tensions et les crises internes comme jamais auparavant pour accélérer sa désintégration et son renversement. C’est un suicide politique que Khamenei ne pouvait éviter ».
Le grand rassemblement annuel parrainé par des comités parlementaires à travers le monde recevra de nombreux dignitaires pour aborder le carnaval électoral en Iran et le traitement honteux par l'Irak des membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) au camp Liberty, des Iraniens épris de liberté qui s'opposent au régime oppressif des mollahs.
Parmi les orateurs attendus à ce jour pour cet événement figurent :
- Le général James Jones, Conseiller à la sécurité nationale du président Obama (2009-2010)
- Rudy Giuliani, Maire de New York (1994-2001) et candidat aux présidentielles américaines
- Newt Gingrich, Président de la Chambre des Représentants (1995-1999) et candidat aux présidentielles américaines
- Tom Ridge, Secrétaire à la Sécurité Intérieure (2003-2005)
- Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, des Affaires Étrangères, de la Défense et de la Justice (2002-2011)
- Ingrid Betancourt, sénatrice colombienne (1998-2002) et candidate à la présidentielle
- Rita Süssmuth, présidente du Bundestag allemand (1988-1998)
- Patrick Kennedy, Membre du Congrès américain (1995-2011)
- Bill Richardson, Ambassadeur à l'ONU (1997-1998) et candidat aux présidentielles américaines
- John Bolton, Ambassadeur à l'ONU (2005-2006)
- George William Casey, général quatre étoiles de l'Armée américaine, chef d'état-major de l'armée américaine, et commandant de la Force multinationale en Irak de 2004 à 2007.

lundi 27 mai 2013

Zahra Mansouri has to return to prison

Mohammad Ali Mansouri
HRANA News Agency – The political prisoner Zahra (Mahboubeh) Mansouri has been summoned to return to Evin Prison.  Mansouri is currently on medical furlough, receiving chemotherapy.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Zahra Mansouri, 60, is a political prisoner who was granted furlough to receive chemotherapy for her breast cancer.  She has now been summoned to return to prison.
“Zahra has had three chemotherapy sessions so far,” one of Mansouri’s relatives says.  ”But her doctors say she needs at least 6 to 8 sessions. Despite the doctors’ recommendation, the authorities have summoned her back to prison.  This will have no other effect but to bring about her death.”
Mansouri who also suffers from epilepsy began her medical furlough last January after posting a bail approximately equivalent to $200,000.  She was arrested on October 27, 2012 and later sentenced by Judge Pir Abbasi, presiding over the 26th branch of the revolutionary court of Tehran, to 5 years in prison on charge of acting against national security.  This sentence was commuted to 2 years with 3 years suspended due to her health condition.
Her brother, Mohammad Ali (Pirouz) Mansouri, is also sentenced to 17 years and exiled to Rajai Shahr Prison on charge of Enmity with God.

Iran: Execution of a female prisoner with blood-soaked body after 100 lashes

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Execution of 6 prisoners in Hamedan, Tehran, Zahedan and Khorram Abad, and the implementation of repressive plan entitled “Promotion of social security”
The inhuman regime of the mullahs, in a heinous act, hanged a female prisoner in Varamin Gharechak prison on Wednesday May 21, after 100 lashes with a blood soaked body. The prisoner, Guity Marami, 34, was the mother of a girl. Her husband is also sentenced to death and it has been 13 years that he is in prison. 
From May 18 to 21, six other prisoners were hanged: Two prisoners in Hamedan, two prisoners by the names of Kourosh and Mohammad Heydari accused of espionage in Tehran, a prisoner by the name of Allahnazar Shibak, 35, in Zahedan Central prison, and a prisoner on Khorram Abad prison.
Sirous Sajjadian, commander of the regime’s State Security Forces in Fars province, announced on May 21 the implementation of a repressive plan entitled “Promotion of social security” and said “Intruders of order and security, thugs, distributors of drugs and mal-veiled people … will be strongly dealt with.”
Arrest and execution of opponents under the cover of thugs or drug dealers is one of the known methods in three decades of the mullahs’ rule.
Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
May 24, 2013

dimanche 26 mai 2013

Iran : Les arrestations arbitraires continuent


Un groupe d’étudiants de l’université libre de la ville de Dehdacht le 19 mai ont distribué des tracts portant le slogan « je vote pour le renversement ».
Des habitants de la ville de Boumehen le 22 mai ont tenu un rassemblement de protestation contre la fermeture d’un fournisseur de service en télécommunication devant le siège de l’entreprise.
Des étudiants à Téhéran s’en sont pris au centre ville à une patrouille de la police des mœurs le 22 mai qui harcelait des jeunes filles jugées « mal-voilées ».
Des habitants du boulevard Simon Bolivar dans l’ouest de Téhéran ont tenu un rassemblement de protestation devant la mairie de cet arrondissement le 22 mai.

Symphonie shahrazad jouée par des résistants iraniens


La capitale iranienne grouille d’agents

 

Iran Manif – Le 25 mai, le parc Laleh de la capitale iranienne était infesté d’un essaim de motos noires des agents de sécurité, indique un témoin oculaire qui ajoute que le boulevard Kechavarz grouillait de fourgonnettes blanches remplies d’agents.

Vains efforts pour empêcher le soulèvement et l'explosion sociale en Iran

 
• Vaste opération pour arrêter les sympathisants et groupements liés à l’OMPI ainsi que les parents des habitants d’Achraf et de Liberty
CBNI - Dans un effort vain pour empêcher un soulèvement et une explosion sociale durant la mascarade électorale, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a lancé une vaste opération ces derniers jours pour arrêter les sympathisants de l’OMPI, les parents des habitants d’Achraf et de Liberty, les prisonniers politiques libérés et les groupements liés à l’Ompi ainsi que ses sympathisants.
Dans une fausse démonstration de force, l'agence Fars des gardiens de la révolution cite un «responsable de la sécurité» prétendant que deux membres de l'OMPI « sont récemment entrés dans le pays dans le but de transmettre les instructions du maillon de l'étranger au maillon de l’intérieur du pays, et de coordonner les éléments intérieurs et les groupements afin d’entraver le processus électoral, mais (...) ils ont été arrêtés après leur entrée dans le pays après plusieurs jours de poursuite. »
Confronté à une lutte pour le pouvoir débridée et à un mécontentement social aussi vaste que profond, le régime veut faire croire qu’il maitrise la situation. C’est pourquoi, pour développer le climat de terreur, il a l’intention de diffuser des émissions télévisées exhibant des personnes arrêtées forcées de faire de faux aveux. De plus, les services de renseignement (le Vevak) a arrêté des passagers en provenance de Turquie, des Emirats Arabes Unis et d'Irak afin de les faire passer en vain pour des experts et des commandos venus faire capoter la campagne électorale et fomenter des troubles lors d’un scrutin boycotté par l’ensemble du pays.
Des tactiques aussi absurdes et les menaces lancées contre les familles, les prisonniers politiques, les groupements de travailleurs, d’étudiants et de femmes ne serviront à rien. Elles vont simplement amplifier la rage et la haine de la population envers le régime et son carnaval électoral.
L’agence Fars des gardiens de la révolution avait annoncé le 18 mai que l'OMPI « a l’expérience de la rébellion, des troubles et du sabotage durant les incidents postélectoraux de 2009. Elle cherche à guider ses éléments et partisans dans la présidentielle de 2013 en leur donnant des instructions pour l’élection (…) Elle a ordonné à ses forces d’utiliser toutes leurs capacités pour aggraver les failles (…) Elle a déployé toutes ses capacités médiatiques, y compris ses réseaux sociaux internet, ses sites et ses blogs. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 mai 2013

Blocage de Skype, nouvelle restriction en date avant la présidentielle en Iran


CNRI – Les services de téléphone via internet comme Skype ont été bloqués en Iran tandis que le régime plonge internet « dans le coma » avant la « présidentielle » de juin.
Les mollahs paranoïaques cherchent à bloquer toutes formes de communication craignant que des millions de personnes les utilisent pour organiser des manifestations pendant le scrutin.
Skype, Gtalk et Oovoo ont été fermés, le débit internet pratiquement réduit au point mort, les réseaux sociaux censurés et les messages par téléphone portable tout aussi restreints.
Les cafés internet sont fermés – dont trois dernièrement dans la ville de Bojnourd où la police a dit aux propriétaires qu'ils n'avaient pas respecté les nouvelles lois draconiennes régissant le service.
Facebook, Twitter, Youtube et des milliers d'autres sites occidentaux sont durement censurés en Iran depuis les grandes manifestations de rues de 2009.

Le responsable régional Ali Yali a déclaré à l'agence de presse officielle Fars : « Dans la troisième étape d’inspections des Centres fournisseurs de Service Internet, plusieurs unités ont été suspendues pour avoir négligé les instructions données. »
Les cafés internet ne sont pas autorisés à installer des logiciels de contournement de filtre, ni de VPN, a-t-il déclaré.
Les commerces, les banques et même les organismes d’État ont également été touchés par la perturbation étendue d'internet.

Le quotidien Ghanoun a déclaré ce mois-ci : « Internet est dans le coma. »

vendredi 24 mai 2013

Grève de la faim de 2000 détenus à la prison de Ghezel-Hessar

 
• contre les exécutions collectives et la situation dans la prison
• les grévistes menacés de voir exécuter 100 des leurs
A la suite de la grève de la faim de 2000 prisonniers à la maison d’arrêt de Ghezel-Hessar de Karadj (banlieue de Téhéran), le régime a menacé d’exécuter une centaine d’entre eux s’ils continuaient. Le 22 mai, au troisième jour de grève, des prisonniers de diverses sections ont été amenés, pieds et poings enchainés, devant Hosseini, le criminel qui dirige cette prison. Il les a menacés pour les forcer à mettre fin à leur mouvement. Mais les détenus n’ont pas fléchi dans leur détermination et ont juré d’aller jusqu’au bout pour obtenir ce qu’ils demandent. Hosseini a menacé d’exécuter une centaine d’entre eux et en a envoyé plusieurs en isolement pour essayer de stopper la grève. Pour renforcer la pression, les gardiens ont fermé les magasins de la prison.
Depuis le 21 mai, les prisonniers des salles 1, 2 et 3 de l’unité 2 de Ghezel-Hessar, qui regroupent environ 2000 personnes, ont lancé une grève de la faim pour protester contre les exécutions collectives, les conditions infernales dans lesquelles ils vivent, et la nomination du tortionnaire Moradi à la direction de la prison. Lors de la mutinerie de mars 2011, où beaucoup de prisonniers avaient été tués par les tirs des forces anti-émeutes, Moradi avait abattu plusieurs détenus.
Ghezel-Hessar est le plus grand pénitencier d’Iran et un des plus grands du Moyen-Orient. On estime à au moins 22.000 le nombre de détenus qui y sont incarcérés. Au moins 6000 détenus sont entassés dans la section 2 qui est réservée aux condamnés pour trafic de drogue. Ils sont en grande partie condamnés à mort. Dans la salle 4 de cette section, sont incarcérés les ressortissants afghans, eux aussi pour la plupart condamnés à morts.
Ghezel-Hessar est un véritable camp de la mort où les détenus ne bénéficient même pas d’un minimum de moyens de survie, d’hygiène ou de santé. Ils n’ont même pas de moyens pour dormir, et sont obligés la nuit de s’allonger dans les couloirs, les WC, les douches et les escaliers. Les magasins de la prison vendent des produits périmés à des prix exorbitants à des détenus issus en général des couches pauvres de la société. La drogue, abondante, est vendue par les bandes mafieuses de la prison aux ordres des autorités pénitencière. Les prisonniers qui protestent contre ces conditions effroyables, sont assassinés par les bandes mafieuses.
Le régime chaque semaine exécute les prisonniers par groupes et en général de manière clandestine. Il ne laisse jamais filtrer les informations de ces pendaisons hors de la prison. Les condamnés sont eux-mêmes des victimes de ce régime. Ils sont accusés de trafic de drogue alors que les pasdaran et le ministère du renseignement tirent les ficelles de ce trafic. Comme l’a déclaré Mohseni-Eje’i, une autorité judiciaire du régime, « certains de ceux sur qui on trouve de la drogue, ne sont pas les principaux trafiquants.  Les principaux trafiquants les ont recrutés et trompés. Ils restent tapis en toute sécurité, tandis que d’autres se font condamner et même exécuter à leur place. (Médias officiels, 11 octobre 2010).
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des organes des droits humains à soumettre le dossier de ce régime inhumain au conseil de sécurité de l’ONU et à traduire ses dirigeants criminels devant la justice internationale.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 mai 2013

Répression amplifiée, arrestations touchant les bandes rivales et fermetures de médias


A l’approche de la mascarade électorale, spécialement le 20 mai (avant l’annonce des candidats qualifiés), le régime des mollahs a mis en place à Téhéran et dans les grandes villes de province, comme Ispahan et Tabriz, de nouvelles mesures de répression. Les services de renseignement et les agents de sécurité sont en état d’alerte. Les forces anti-émeutes sont déployées dans divers quartiers. Le régime perturbe les connexions internet et bloque à l’accès à de très nombreux sites.
Parallèlement, les mesures de répression contre les factions rivales et les candidats éliminés ont commencé. Dans la soirée de mardi 21 mai, des membres du QG électoral de Rafsandjani ont été arrêtés. Le rédacteur en chef d’un site affilié à Rafsandjani avait aussi été arrêté le 18 mai. Des sites favorables à Rafsandjani et à d’autres candidats sont désormais filtrés et ne sont plus libre d’accès.
L’agence de presse Irna proche d’Ahmadinejad, rapportait le 21 mai « une vague d’arrestations sans justification et illogiques dans certaines régions du pays ». Sous le titre de « la dernière vague d’arrestations des soutiens du gouvernement, avec quelle autorisation !? », l’agence critique la convocation du mollah Bahman Charifzadeh au tribunal spécial des religieux et la mise sous filtre de cinq sites affiliés à cette faction « sans aucune notification préalable ni la moindre explication ».  « Il semble bien qu’un scénario ait été mis au point pour exercer des pressions sur le gouvernement et ses partisans, ajoute l’agence, d’autant plus qu’il a été demandé aux personnes arrêtées de s’engager par écrit de ne mener aucune activité politique ! (...) qui va payer le prix exorbitant de ces imprudences ?! »
Nader Ghazipour, député de la commission de la sécurité du régime, avait à l’avance menacé qu’en cas de disqualification du candidat d’Ahmadinejad par le Conseil des gardiens, « des prévisions de sécurité ont été faites de telle manière que nul n’aura le droit de faire le moindre mouvement (...) Ahmadinejad ne pourra strictement rien faire. »
Avant lui, le mollah Laridjani, chef du système judiciaire du régime, avait qualifié « la question des fraudes électorales de ”coup et de complot bien connu” » des occidentaux. « si jamais quelqu’un ose se lancer sur la voie d’une nouvelle sédition, que les responsables soient vigilants et prêts à les traiter légalement et avec fermeté. » (Télévision d’Etat, 15 mai)
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 mai 2013

Iran : Le pasteur Robert Assarian, un dirigeant de l’Eglise des Assemblées de Dieu,

La dictature religieuse en déliquescence à l’approche de la mascarade électorale et gravement divisée au sommet, a intensifié la répression des chrétiens.
Le 21 mai, les services de renseignements (Vevak) ont arrêté le pasteur Robert Assarian, un dirigeant de l’Eglise des Assemblées de Dieu à Téhéran et l’ont emmené vers une destination inconnue. L’Eglise a été fermée par les agents.
Par ailleurs, les gardiens de la prison de Gohardacht, en banlieue de Téhéran, refusent de fournir des soins médicaux au pasteur Behnam Irani, en très mauvaise santé. En supprimant les télévisions des sections et en lançant des raids incessant dans les cellules, les gardiens harcellent les détenus.
A la prison d’Evine de Téhéran, le pasteur Saïd Abedini, 36 ans, hospitalisé le mois dernier quand son état de santé s’est détérioré, a été ramené à la section 350 sans un minimum de soins.  Arrêté en octobre 2012 pour avoir célébré des offices à domicile, il a été condamné à 8 ans de prison pour « atteinte à la sécurité nationale ».
A Chiraz, dans le sud de l’Iran, les chrétiens incarcérés à la prison d’Adel Abad souffrent de maladies et de conditions déplorables. Vahid Hakany, un prisonnier chrétien, a besoin d’être opéré d’urgence souffrant de saignement gastro-intestinal, mais les autorités carcérales et l’appareil judiciaire de la province lui refusent les soins médicaux. Vahid Hakany et trois autres chrétiens ont été emprisonnés en février 2011 pour avoir participé à des réunions à domicile, prosélytisme, communication avec des organisations chrétiennes hors d’Iran, propagande contre le régime et atteinte à la sécurité nationale.
La Résistance iranienne appelle les instances internationales et les défenseurs des droits humains, en particulier les rapporteurs spéciaux sur la liberté de culte et sur les violations des droits humains en Iran, à condamner la détention et la torture des pasteurs chrétiens et des fidèles des diverses religion. Elle appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures immédiates pour faire cesser ces agissements criminels.
Secrétariat du Conseil national de la Réésistance iranienne
Le 22 mai 2013

jeudi 23 mai 2013

Hossein Ronaghi Maleki returned to prison

Ahmad Zeydabadi
HRANA News Agency – Hossein Ronaghi Maleki, who was in the medical vacation for some months, returned to prison by the order of the persecutor.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Hossein Ronaghi Maleki, the human rights activist, blogger and one of the arrested rescues of Sarand Camp, who was arrested after the presidential elections in 2009 and was in the vacation since November 11, 2012 had to return to prison without completing his medical treatment procedure.

He suffers from hypothyroidism, kidney, prostate and bladder inflammation was in the vacation on the bail of 1 Milliard Thomans.

Bahman Ahmadi Amooi, Ahmad Zeydabadi and Masoud Bastani are also three political prisoners of Rajai Shahr prison who must return to prison today.

Dr. Hani Yazerlou is arrsted

Hamed Yazerlou
HRANA News Agency – Dr. Hani Yazelou, the political activist is arrested.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Dr. Hani Yazerlou who had been sentenced to 1 year of prison and 15 years of exile by the judge of branch 26 of Tehran revolutionary court, Yahya Pir Abbasi, had been arrested to serve his sentence.

One of his relatives who wanted to be unknown told to HRANA: “The security forces came to Dr. Yazerlou’s house Tuesday morning, but because he was not at home they return after some hours and when Dr. Yazerlou comes home they arrest him with the order of enforcement court of Evin and transfer him to the prison.”

“It was written in the order that Dr. Yzerlou must go to the prison between 21st May and 21st June. But despite his objection on the basis of having one more month they arrest him.” He added.

He said: “We do not have exact information about his condition, but he is believed to be transferred to section 350 of Evin prison.”

Hani Yazerlou had been arrested on May 2011 in his house and was released after some months on the bail.

He had been sentenced by the branch 26 of the revolutionary court of Tehran to 1 year of prison and 15 years of exile in Iranshahr but the branch 36 of the appeal court changed it to 1 year of prison and 15 years of exile in Mashhad.

He was charged with propaganda against the government because of the interviews he had when two of his sons and his wife were in the prison and the authorities were refusing to release his sin – Houd Yazerlou – although he had served his imprisonment sentence.

Dr. Hani Yazerlou was the political prisoner in the Shah’s time and also in the 80th. He was again arrested in the May 2011 when His sons, Hamed and Houd Yazerlou and his wife, Nazila Dashti were serving their imprisonment sentences.

More political prisoners have to return to prisons

Ahmad Zeydabadi
HRANA News Agency – A while before presidential elections, Zhila Karamzade Makvandi, Masoud Bastani, Ahmad Zeydabadi, Bahman Ahmadi Amooi and Didar Raufi returned to the prisons.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Zhila Karamzade Makvandi, one of the peace mothers who had come for vacation last week returned to prison yesterday.

Zhila Karamzade Makvandi had been arrested on February 8, 2010 in her house, being kept in the solitaries of section 209 of Evin prison for 34 days she was released on the bail of 50 Million Thomans. She was tried on February 2011 and was sentenced to 4 years of prison on April 4, 2011. The appeal court reduced this sentence to 2 years of prison and 2 years of prison suspended for 5 years.

Ghorban Behzadian Nejad, the administrator of Mir Hossein Mousavi’s election campaign is another political prisoner who has to return to the prison. He was arrested in 2009 and sentenced to 5 years of prison. He was also fired from the university where he used to teach as a professor.

Masoud Bastani, Ahmadi Zeydabadi, Bahman Ahmadi Amooi and Didar Raufi who were also informed by the telephone call that they must return to section 12 of Rajai Shahr prison went back to this prison in Karaj.

Mehdi Mahmoudian was also supposed to return to Rajai Shahr prison by yesterday evening.

Manifestation de retraités à Téhéran

Iran Manif – Des retraités se sont rassemblés le 20 mais dans la capitale iranienne pour protester devant  l’organisation de la sécurité sociale contre les promesses non tenues de voir augmenter le montant de leur pension, indiquent des sources à Téhéran.

Iran : des ouvriers réclament plus de neuf mois de salaires impayés

  CNRI - Les travailleurs de l'usine de tuiles Gilana, dans le nord de l’Iran, ont manifesté pour réclamer neuf mois de salaires impayés et les promesses non tenues par les patrons.
Tandis que les ouvriers bloquaient la route principale allant de Racht à Qazvine (nord-nord ouest de l’Iran) le 18 mai, un gréviste a expliqué à un média local : «On se rassemble devant l'usine pour protester contre neuf mois de salaires impayés. Notre représentant, le gouverneur et les autorités de la ville nous avaient promis que, deux mois après le Nouvel An, tous les salaires impayés seraient versés, mais ils n'ont pas tenu leur promesse.
«Notre employeur n'achète pas de matières première pour la production et utilise des réserves à la place.
« Les autorités ont à plusieurs reprises promis de résoudre le problème », renchérit un autre ouvrier.  « Les travailleurs de l'usine de tuiles Gilana aujourd'hui ne sont même pas en mesure d’acheter du pain ! Il y a 250 travailleurs et des retraités avec d’énormes problèmes. »
« Les problèmes ont commencé dans la seconde moitié de l'année 2010 avec une mauvaise gestion, suivie par des salaires impayés », enchaîne un représentant des travailleurs. «Salaires et primes non versés et le non-paiement de l'assurance maladie ont créé des problèmes juridiques et économiques pour les travailleurs.
«Les ouvriers de l'usine Gilana se sont rassemblés plusieurs fois devant l'usine et le bureau du gouverneur ces dernières années pour résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés encore aujourd'hui.
«Neuf mois de salaires impayés a réduit les conditions de vie des travailleurs à une situation misérable. Les travailleurs se rassemblent devant l'usine qui se trouve sur la route principale, et brûlent des pneus pour protester contre cette mauvaise gestion et cette incapacité à résoudre le problème. »

mercredi 22 mai 2013

Réaction de Maryam Radjavi à l'élimination de Rafsandjani et Macha'i



La présidente de la République élue de la Résistance iranienne :
La mascarade électorale vient d’être déterminée par un repli total sur soi et inévitable du régime du guide suprême. Il n’existe aucune solution à l’intérieur de ce régime et la nécessité du renversement et du boycott s’affirme une fois de plus

Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la résistance iranienne, a qualifié l’élimination de Rafsandjani de la course à la présidentielle sur ordre de Khamenei en personne, de division redoutable et de plus grande opération chirurgicale au sommet du régime des mollahs. D’un côté cela rend la base de son pouvoir encore plus limitée et fragile et d’autre part cela va exacerber les tensions et les crises internes comme jamais auparavant pour accélérer sa désintégration et son renversement. C’est un suicide politique que Khamenei ne pouvait éviter qui montre au bout du chemin le repli total du régime du guide suprême sur soi.

De plus, l’élimination de Rafsandjani et de Macha’i, le candidat d’Ahmadinejad, étend irrémédiablement et en profondeur dans le corps du régime la décomposition, les failles et les affrontements entre les factions.

Le refus de reconnaitre la compétence de Rafsandjani, qui a lui-même été un acteur déterminant dans l’installation de Khamenei au poste de guide suprême, est un scandale au sein du régime des mollahs qui lui ôte même toute crédibilité et légitimité dans ses couches les plus profondes.  Rafsandjani a été nommé par Khamenei à la tête du conseil de discernement des intérêts de l’Etat et en tant que membre de l’assemblée des experts, il joue un rôle pour approuver la compétence du guide suprême.

Les efforts et les menaces de Khamenei pour empêcher la candidature de Rafsandjani et de Macha’i ayant échoué, il se retrouve obligé de les éliminer de cette manière désastreuse.  Il essaie en vain à coup d’élimination et de repli sur soi de repousser le renversement auquel il est condamné, sans comprendre que l’époque dorée des gains aisément remportés après la guerre du Koweït (1990), la guerre d’Afghanistan (2001) et la guerre d’Irak (2003) est révolue et que la suite du processus de repli sur soi accélère aussi le processus de son renversement.

Une fois de plus, Mme Radjavi a appelé le peuple iranien à un boycott total de cette fausse élection et rappelé que : après cette grande ablation, tout marchandage et complaisance avec ce régime sera uniquement au service de la répression et de la tuerie du peuple iranien, de la course aux armes atomiques, de l’exportation de l’intégrisme et du terrorisme et des flammes de la guerre propagée dans la région par ce régime réactionnaire et intégriste.

La présidente élue de la Résistance iranienne a exhorté le peuple et spécialement les femmes et les jeunes en Iran à protester tous azimuts contre la mascarade électorale des mollahs qui ont usurpé ouvertement la souveraineté populaire.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 mai 2013

mardi 21 mai 2013

Iran: le régime s'attaque à la toile à l'approche de l'élection



TEHERAN (AFP) - Par Mohammad DAVARI - Internet lent, sites introuvables, logiciels de contournement inutilisables: avant la présidentielle du 14 juin, le pouvoir iranien veut éviter la réédition de la contestation de 2009 alimentée via la Toile, selon les internautes locaux et les observateurs étrangers.

Le gouvernement irakien empêche l’entrée à Liberty de bouteilles d’oxygène pour les asthmatiques


Continuant à imposer des restrictions inhumaines aux habitants du camp Liberty, voilà plusieurs jours que les forces aux ordres du cabinet du premier ministre irakien empêchent l’entrée de bouteilles d’oxygène – achetées aux frais des habitants – pour les malades atteints d’asthme aigu. Or, partout dans le monde les asthmatiques doivent avoir accès à ces bouteilles d’oxygènes.
L’atmosphère sale et poussiéreuse de Liberty a aggravé les symptômes asthmatiques, laissant les habitants aux prises avec de graves troubles respiratoires. Ces problèmes sont avivés par la saison chaude.  Les bouteilles d’oxygène que ces malades avaient amenées avec eux à Liberty sont vides désormais et les demandes des malades à la clinique irakienne du camp de les remplir sont restées sans réponses.
Quatorze habitants d’Achraf et de Liberty ont perdu la vie durant le blocus inhumain de quatre années et demie en raison des restrictions imposées par le gouvernement irakien à un accès libre aux services médicaux.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 mai 2013

lundi 20 mai 2013

Iran : L'internet est dans le coma


AFP, 19 mai - Internet lent, sites introuvables, logiciels de contournement inutilisables : avant la présidentielle du 14 juin, le pouvoir iranien veut éviter la réédition de la contestation de 2009 alimentée via la Toile, selon les internautes locaux et les observateurs étrangers.
"L'internet est dans le coma", commentait début mai le quotidien Ghanoon en référence à la lenteur des connections. Il citait un twitteur pour avancer une possible explication : "ça n'arrive qu'en Iran : l'élection arrive, l'internet s'en va".
Le quotidien Donya-e-Eqtesad, citant un magazine spécialisé, affirmait également que le dernier logiciel de contournement de filtre est "devenu pratiquement inaccessible". Ces logiciels, tels que les Virtual Private Network (VPN), permettent aux Iraniens d'accéder aux réseaux sociaux ou aux sites bloqués par le gouvernement.
Facebook, Twitter, YouTube et de nombreux autres sites de partage, de même que des dizaines de milliers de sites internet occidentaux, par exemple des sites de médias ou d'information financière, sont censurés en Iran depuis les grandes manifestations de l'opposition réformatrice après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les opposants avaient alors largement utilisé les réseaux sociaux pour mobiliser leurs partisans, dans un pays qui compte 34 millions d'internautes pour 75 millions d'habitants.
Selon un diplomate occidental, ces mesures ont été prises très en avance, comme l'arrestation de nombreux journalistes et blogueurs dès le début d'année.
Les autorités iraniennes ont démenti tout lien entre les difficultés d'accès à l'internet et les élections.
"Beaucoup de paramètres entrent en considération pour la rapidité d'internet mais la proximité des élections n'en est pas un", a assuré dans les médias le ministre adjoint des Télécommunications, Ali Hakim Javadi.
Ramezanali Sobhani-Fard, à la tête de la Commission parlementaire sur la technologie des communications, a confirmé à la presse le blocage des VPN depuis début mars, soulignant que la vente de ces logiciels était illégale. Ce blocage a "peut-être ralenti l'accès à internet", a-t-il admis.
Le ministère des Télécommunications n'a pas répondu aux demandes d'entretien de l'AFP.
Pour les internautes, le fautif est le Conseil suprême du cyberespace, mis en place en mars 2012. Cette instance aurait supervisé le lancement d'un "VPN national" en mars, peu après le blocage des VPN privés, qui rend à nouveau accessible le réseau mondial, mais via un logiciel contrôlé par les autorités.
Or il coûte 4 millions de rials (environ 115 USD) par mois, alors qu'un VPN était auparavant disponible pour 50 dollars par an. Autre problème, "on peut effectivement travailler avec ce VPN, mais c'est presque comme si on payait le gouvernement pour qu'il nous espionne", affirme à l'AFP un homme d'affaires.
L'Iran a également commencé à travailler sur un "intranet national", appelé Réseau national d'information, qui sera selon le gouvernement plus rapide et plus sécurisé. Pour certains observateurs, ce réseau permettrait théoriquement de fermer l'accès à internet à des moments sensibles, ou de le ralentir pour le rendre inutilisable.
M. Javadi a toutefois assuré que les deux systèmes cohabiteraient.
Un autre diplomate occidental ne croit pas à une fermeture totale du web. "L'Iran n'en est pas au point de l'Egypte en 2011", quand les liaisons internet et des téléphones portables avaient été coupées pour tenter de stopper la révolte populaire, dit-il à l'AFP.
Selon lui, rendre inutilisable l'internet serait désastreux pour les entreprises - dont les rares étrangères à travailler encore dans le pays -, les banques et les organisations gouvernementales.

Iran: pendaison de deux Iraniens condamnés pour espionnage



TEHERAN (Iran), 19 mai 2013 (AFP) - Deux Iraniens, condamnés à mort pour espionnage au profit d'Israël et des Etats-Unis ont été pendus dimanche matin à Téhéran, a annoncé le parquet général.
Mohammad Heydari avait été reconnu coupable d'avoir "fourni des informations sur la sécurité et les secrets du pays au Mossad (israélien) contre de l'argent", a expliqué le parquet de Téhéran dans un communiqué.
L'autre condamné, Kourosh Ahmadi, a "fourni des informations à la CIA" américaine, a ajouté le parquet, sans fournir d'autres détails.
Les services de renseignement iraniens annoncent régulièrement l'arrestation de personnes accusées d'espionnage au profit des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et d'Israël.
En janvier, la télévision d'Etat avait diffusé les déclarations d'un ressortissant slovaque, présumé espion pour la CIA et qui aurait cherché à obtenir des renseignements sur les "progrès scientifiques du pays". L'homme avait nié toute activité d'espionnage lorsqu'il avait pu rentrer dans son pays après un accord passé entre Bratislava et Téhéran.
L'Iran a notamment accusé les services de renseignement israéliens et américain d'être derrière les attentats qui ont coûté la vie à plusieurs scientifiques nucléaires iraniens ces dernières années.
En mai 2012, Majid Jamali Fashi avait été pendu après sa condamnation pour espionnage au profit du Mossad et pour avoir joué un rôle central dans l'assassinat de scientifiques nucléaires en ayant reçu 120.000 dollars.
Un ancien Marine irano-américain, Amir Mirzaï Hekmati, est en prison en Iran depuis août 2012 pour des accusations d'espionnage jugées "totalement fausses" par les Etats-Unis.

dimanche 19 mai 2013

Rafle de jeunes en Iran à l’approche de l’élection de juin

                                                            

CNRI - Les forces de sécurité de Téhéran ont arrêté 74 jeunes immédiatement taxés de « voyous » dans le cadre de la répression qui fait rage avant la présidentielle de juin.

Le chef de la sécurité du Grand Téhéran, le commandant Hossein Sajedinia a déclaré à l’agence officielle Isna le 16 mai : «Dans une opération conjointe des forces de sécurité et de la police de Téhéran, des délinquants ont d'abord été identifiés puis arrêtés. Les experts de police ont arrêté 74 voyous ces dernières 24 heures et les ont déférés au parquet. »

Sajedinia a déclaré que ces jeunes avaient été arrêtés dans le cadre d’un plan en 12 étapes et que jusqu'à présent, 150 personnes avaient été arrêtées en deux phases.

Entre temps, 26 jeunes ont été interpellés à Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran, le 14 mai lors de raids aux domiciles de particuliers. On ne sait pas où ils sont détenus.

Ces arrestations font partie d'une campagne de répression pré-électorale lancée par un pouvoir paranoïaque qui redoute un soulèvement populaire massif lors de la présidentielle de juin.

samedi 18 mai 2013

STANDING TILL THE END


Iran: les femmes ne peuvent se présenter à la présidentielle des mollahs


Une femme ne peut pas se présenter à la présidentielle du 14 juin en Iran, a affirmé un membre de l'organe de supervision des élections, douchant les espoirs d'une trentaine de candidates, a rapporté vendredi une agence de presse des mollahs.
"La loi interdit aux femmes d'accéder à la présidence", a déclaré l'ayatollah Mohammad Yazdi, religieux conservateur et ancien chef de la Justice, dans des propos rapportés par l'agence Mehr.
L'une des conditions d'éligibilité à la présidentielle est d'être, selon la constitution iranienne, un  «rejal», terme qui en persan peut signifier un homme.



vendredi 17 mai 2013

Iran : 11 exécutions en quatre jours


Pendaison collective de 7 condamnés et une exécution publique à Nochahr
Du 13 au 16 mai, le régime des mollahs a pendu 11 détenus dans les villes de Racht (nord de l’Iran), Nochahr (nord) et Karadj (banlieue de Téhéran).
Sept condamnés ont été exécutés en groupe dans la prison centrale de Racht (site de la justice de la province de Guilan, 13 mai). Trois autres condamnés ont été pendus le 15 mai à la prison de Gohardacht à Karadj, et un prisonnier a été pendu à l’aube en public à Nochahr le 16 mai. La semaine dernière également du 8 au 9 mai, 15 prisonniers avaient été exécutés à la prison de Ghezelhessar de Karadj, à Chahroud et à Semnan, deux villes du nord-est de l’Iran.
La dictature religieuse a recours à une vague de répression et d’exécutions pour attiser le climat de terreur et contenir l’explosion de colère d’une population excédée à l’approche de la mascarade électorale, d’autant plus que le régime est désormais divisé et que la guerre pour le pouvoir fait rage.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 mai 2013