mardi 30 novembre 2021

MARYAM RADJAVI : NOUS APPELONS LA FRANCE ET L’EUROPE À LA FERMETÉ VIS-À-VIS DES MOLLAHS EN IRAN PARIS

 Message à une conférence à l’Assemblée nationale – Le 24 novembre 2021

Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

Je salue et remercie Mme Michèle de Vaucouleurs, présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, ses vice-présidents et ses collègues pour défendre la cause de la démocratie et des droits de l’homme en Iran.
La menace du programme nucléaire et du bellicisme des mollahs pour le Moyen-Orient et le monde, appelle à une solution. Pendant 40 ans le régime iranien n’a jamais payé le prix de ses crimes en Iran et à l’étranger. L’Europe et la communauté internationale n’ont pas réagi avec fermeté.

Iran : Plus de 483.200 décès dus au coronavirus

 

 L’hôpital universitaire de Chiraz : Ces dernières 24 heures, 146 malades du coronavirus ont été hospitalisés. Il y a actuellement 1103 patients hospitalisés et 147 en USI. (Agence Isna, 30 novembre 2021)

· L’hôpital universitaire d’Azerbaïdjan occidental : actuellement 636 personnes sont hospitalisées, 162 en soins intensifs et 32 sous appareil respiratoire. (Agence Tasnim, 30 novembre 2021)

L’impérieuse importance de demander des comptes pour le massacre de 1988 en Iran

 Par Mahmoud Royaï, un membre de l’OMPI et un ancien prisonnier politique qui a passé 10 ans en prison.

Après avoir survécu de justesse au massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran, j’ai passé des années à enquêter sur les détails de ce crime contre l’humanité et j’ai finalement publié une série de cinq livres détaillant sa planification, son ampleur et son impact durable. Malgré toutes les informations spécifiques que j’ai obtenues auprès d’autres témoins oculaires et les documents divulgués, mes recherches ont également révélé qu’il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas encore sur le massacre, et que nous ne saurons peut-être jamais avant que le régime responsable n’ait été renversé.

Iran : Manifestations à Ispahan et tactique de diversion du régime

 CNRI- Les dictateurs utilisent la stratégie « diviser pour mieux régner » depuis des siècles. Mais pour la théocratie iranienne au pouvoir, d’essence trompeuse, cette stratégie est un pilier fondamental de sa politique.

Après deux semaines de sit-in des agriculteurs dans le lit asséché de la rivière Zayandeh Roud à Ispahan, les forces de sécurité ont pris d’assaut leur camp de fortune aux premières heures de jeudi et ont brûlé leurs tentes. Les agriculteurs avaient déjà appelé leurs concitoyens à un grand rassemblement vendredi, et la répression n’a fait qu’intensifier la colère de la population envers le régime et son appareil de sécurité.

Crise de l’eau : L’Iran a soif et le peuple proteste

 CSDHI – Tout citoyen a des besoins fondamentaux et un droit incontestable d’accès à l’eau. Dans ce contexte, les promesses creuses du régime iranien au peuple ne sont plus efficaces. D’ailleurs, il n’est pas capable à court ou à moyen terme de résoudre cette crise de l’eau.

Une crise de l’eau confrontée à l’indifférence des dirigeants du pays

L’Iran est confronté à une crise de l’eau alarmante. Alors que les agriculteurs d’Ispahan protestent et se battent pour leurs droits à l’eau, les habitants de la ville de Yazd et des villages de cette région mendient une eau potable saine. Ce phénomène ne se limite pas à cette région. La plupart des provinces iraniennes sont confrontées à une pénurie d’eau, du Khouzistan au Khorasan en passant par le Sistan-Baloutchistan, les gens n’ont pas d’eau potable et s’alimentent grâce à des réservoirs d’eau.

Hausse des crimes d’honneur en Iran grâce aux lois misogynes

 CNRI Femmes – Il ne se passe pas une semaine sans qu’une forme de crime d’honneur ne fasse la une des journaux. L’incapacité du régime clérical à criminaliser ces meurtres a conduit à une hausse des crimes d’honneur.

La violence à l’égard des femmes est considérée comme l’une des violations les plus flagrantes des droits humains dans le monde.

Dans un article publié en 2019, le quotidien Sharq écrivait qu’une moyenne annuelle de 375 à 450 crimes d’honneur était enregistrée en Iran. Ces féminicides sont plus fréquents dans les provinces de Khouzistan, Kurdistan, Ilam et Sistan-Baloutchistan.

Les lois du régime iranien ne sont pas preuve de fermeté pour punir le meurtrier. Généralement, parce que la loi considère le père comme le propriétaire du sang de son enfant, il ne reçoit pas de chatiment proportionnel pour le meurtre de sa fille. Il s’agit d’un permis de tuer, comme en témoigne le meurtre de Romina Ashrafi en mai 2020.

lundi 29 novembre 2021

Iran: Coronavirus fatalities surpass 482,700

 Health Ministry’s Center for Infectious Diseases: Based on the latest statistics, the Coronavirus infection and hospitalization have surged by 24.17% and 11.32%, respectively. (Tasnim news agency, November 29, 2021)

  • West Azerbaijan Medical University: Currently, 661 COVID-19 patients are hospitalized, 164 are in ICU, and 37 patients use respiratory systems. (Mehr news agency, November 29, 2021)

Iran : La composition du cabinet du Juge assassin, Ebrahim Raïssi

 CSDHI – Un cabinet de bandits armés est un cabinet dont tous les membres proviennent de l’armée.

Un cabinet composé de pasdarans

Actuellement, le président iranien Ebrahim Raïssi a choisi la plupart de son cabinet et des postes clés parmi les pasdarans (IRGC). Et, ces personnes choisissent parmi leurs proches pour les autres postes du gouvernement.

Pendant ce temps, le peuple iranien décrit le gouvernement de Raïssi comme un gouvernement de flingueurs. Habituellement, dans tout pays démocratique, le gouvernement choisit les membres de son cabinet parmi des experts et des spécialistes ayant un haut niveau d’éducation afin qu’ils contribuent à la progression du pays et fournissent les meilleurs services à la population.

Fakhrizadeh a créé le système pour produire une bombe atomique

 Iran : L’ancien chef de l’Organisation de l’énergie atomique du régime :

Fakhrizadeh a créé le système pour produire une bombe atomique

À la veille d’un nouveau cycle de pourparlers nucléaires à Vienne, le samedi 27 novembre 2021, Fereydoun Abbassi, député du Majlis et ancien chef de l’Organisation de l’énergie atomique du régime, a reconnu dans une interview au journal gouvernemental « Iran » que Mohsen Fakhrizadeh, le chef assassiné du projet d’armes nucléaires du régime, avait créé un système pour produire une bombe atomique. « Le nom de l’organisation que M. Fakhrizadeh dirigeait récemment était l’Organisation de recherche et d’innovation pour la défense (connue sous son acronyme persan, SPND), a déclaré Abbasi. Si l’on veut travailler dans l’innovation en matière de défense, il faut disposer d’un large éventail de sciences et de technologies. Le nucléaire, les missiles, l’électronique, etc. en découleront automatiquement. Notre retenue à l’égard des armes nucléaires est claire depuis la fatwa explicite de Khamenei sur l’interdiction des armes nucléaires. Mais Fakhrizadeh a créé ce système et son souci n’est pas seulement de défendre notre pays. Nous soutenons aussi le front de la résistance. »

Iran : Youssef Nouri nommé ministre de l’Éducation

 Treize ministres de Raïssi et neuf gouverneurs sont des pasdarans

Ce matin, le Majlis des mollahs a accordé un vote de confiance à Youssef Nouri, nommé au poste de ministre de l’Education du gouvernement Raïssi. Il fait partie des pasdarans depuis les années 1980 et a joué un rôle actif dans l’envoi d’enfants et de collégiens sur les champs de mines. Cela semble être le seul lien entre ce pasdaran criminel et l’éducation. Il a également fait partie du directoire de deux des plus grands conglomérats des pasdarans, connues sous le nom de Quartier général de la construction Khatam al-Anbiya et de la Fondation des martyrs et des vétérans.

Troisième session du procès de Hamid Noury et ses continuelles propos contradictoires

 Vendredi a marqué la troisième session d’audience de Hamid Noury, un ancien responsable pénitentiaire iranien impliqué dans le massacre de prisonniers politiques en 1988. Noury a été arrêté en 2019 en Suède et son procès a commencé début 2021.

Le lieu du procès a été transféré de la Suède vers Albanie la semaine dernière, où vivent les membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI). Les membres de l’OMPI formaient la majorité des plus de 30 000 prisonniers politiques qui ont été pendus en 1988. Sept membres de l’OMPI, tous survivants du massacre de 1988, ont partagé des récits poignants des atrocités commises par le régime iranien, notamment les crimes de Noury, dans les prisons iraniennes.

Trois prisonniers baloutches exécutés pour des accusations liées à la drogue

 CSDHI – Le régime iranien a exécuté trois prisonniers baloutches pour des infractions liées à la drogue.

Exécution d’un prisonnier baloutche pour des infractions liées à la drogue

Au moins 108 prisonniers, dont deux femmes, ont été exécutés pour des accusations liées à la drogue dans les prisons iraniennes en 2021, contre 25 en 2020.

Un prisonnier politique heureux de l’existence du Tribunal d’Aban

 CSDHI – Le prisonnier politique iranien, Hazeh Darvish, dans un message audio adressé au peuple iranien et au monde entier depuis la prison de Lakan à Rasht, a déclaré : « Le mois de novembre 2019 se poursuit encore sous le revêtement des villes. Le sang des martyrs d’Iran a exposé les crimes du régime iranien au monde entier. Maintenant, la communauté mondiale est informée de ce que les fascismes théocratiques ont fait du peuple iranien ».

dimanche 28 novembre 2021

Iran: Coronavirus Death Toll Exceeds 482,300

 The regime Health Minister: Despite all the precautions, there is a possibility that the new South African Coronavirus variant will enter Iran. (ISNA news agency, November 28, 2021)

  • Ardabil Medical University: If the number of COVID-19 hospitalizations continues to increase, we will have a significant rise in the number of critically ill patients and fatalities. (Tasnim news agency, November 28, 2021)

Le voyage de Rafael Grossi en Iran se termine sans résultats, que faire maintenant ?

 Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a terminé son voyage en Iran, sans cette fois conclure d’accord avec Téhéran sur son programme nucléaire clandestin ni tenir de conférence de presse à l’issue de sa visite en Iran.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, s’est rendu en Iran dans le cadre d’un effort visant à résoudre certains des problèmes soulignés dans son rapport et à préparer le terrain pour une coopération mutuelle entre les signataires de l’accord nucléaire.

Hamid Noury ​​souligne que le nom de l’OMPI est une ligne rouge en Iran

 Un tribunal à Stockholm a tenu mercredi sa deuxième audience dans le procès d’Hamid Noury. Noury ​​est un responsable pénitentiaire iranien qui a participé au massacre de 1988. Dans ses propos, Noury ​​a reconnu son rôle dans différents crimes du régime des mollahs dans les années 1980.

Lors de sa première audition, Noury, qui avait affirmé avoir été pris pour quelqu’un d’autre, a montré sa vraie nature en défendant des criminels comme le président du régime Ebrahim Raïssi, le cerveau terroriste Qassem Soleimani et Rouhollah Khomeini. Noury ​​a également nié de manière flagrante l’existence du massacre de 1988 de prisonniers politiques, bien que ce fait ait été confirmé par les hauts responsables du régime qui ont défendu leur rôle dans ce crime contre l’humanité.

En procès en Suède, un ancien responsable iranien incarne toujours la culture de l’impunité

 Des militants de la Résistance iranienne organisent un rassemblement à Stockholm

Cette semaine, l’ancien responsable pénitentiaire iranien Hamid Noury a commencé à présenter sa défense devant un tribunal suédois, dans le cadre d’un procès qui a débuté en août suite à son inculpation pour crimes de guerre et meurtres de masse. Noury a été arrêté en 2019 sur la base de la compétence universelle, qui permet à la justice de tout pays de poursuivre les violations graves du droit international. Il est accusé d’avoir participé au massacre de 30 000 prisonniers politiques au cours de l’été 1988, et plus de 20 survivants de ce massacre ont fourni des témoignages sur les mauvais traitements systématiques qu’il infligeait aux prisonniers et sur son rôle dans leur conduite vers le « couloir de la mort », où les détenus étaient interrogés sur leurs affiliations politiques, puis promptement pendus.

Affichage de messages du leadership de la Résistance en lien avec le soulèvement d’Ispahan

 Aujourd’hui, en même temps que le soulèvement courageux d’Ispahan, les partisans des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) ont affiché les messages du leadership de la Résistance iranienne en solidarité avec le soulèvement d’Ispahan sur une vaste échelle à Ispahan et d’autres villes d’Iran.

Iran, Ispahan – Des heurts avec les forces répressives jusque tard dans la nuit


 Manifestation à Ispahan – N° 10

Au moins 100 blessés à Ispahan et plus de 300 arrestations

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé samedi après-midi qu’au moins 100 personnes, notamment des jeunes, ont été blessées lorsque les forces de répression ont attaqué les manifestations hier. Quelque 300 personnes ont été arrêtées et les arrestations se poursuivent.

IRAN : Manifestations à Ispahan pour l’eau des agriculteurs

 Après des mois d’efforts désespérés pour obtenir leur droit à l’irrigation, les agriculteurs d’Ispahan ont commencé leur sit-in le 7 novembre, promettant de rester dans le lit de la rivière asséché de Zayandeh Roud jusqu’à ce que l’État remplisse sa promesse de l’été dernier et fasse couler l’eau dans le fleuve. En l’absence de véritables services pour l’agriculture, le régime a littéralement volé l’eau des agriculteurs en la retenant derrière plusieurs barrages construits par le CGRI et la détournant vers des installations appartenant à l’État pour faire avancer ses ambitions néfastes. Maintenant, les revendications des agriculteurs sont devenues politiques et ont scandé « Mort au dictateur».

Maryam Khakpour exécutée à Ispahan, une autre femme à Yassouj

 CNRI Femmes – Une femme a été pendue à Ispahan à l’aube du jeudi 25 novembre 2021. Maryam Khakpour est la 124e femme exécutée en Iran depuis août 2013.

Originaire de Kachan, Maryam Khakpour, 41 ans, avait été condamnée à mort pour des accusations liées à la drogue il y a cinq ans. Elle avait à plusieurs reprises clamé son innocence, affirmant que la drogue appartenait à son mari. Elle a néanmoins été condamnée à mort, et sa peine appliquée à la prison de Dastguerd, à Ispahan, dans le centre de l’Iran.

Iran: Coronavirus Death Toll Surpasses 481,900

 Member of the regime’s parliamentary Health Commission: With the relaxation of the COVID-19 restrictions by the National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT), similar to the 5th outbreak, the 6th outbreak is likely to emerge. (State-run daily, Donyaye Eqtesad, November 27, 2021)

  • West Azerbaijan Medical University: In the past 24 hours, 309 people were infected with COVID-19. There are currently 169 COVID-19 patients in ICU. (Tasnim news agency, November 27, 2021)

samedi 27 novembre 2021

La compétence universelle, pour que le régime iranien réponde de ses crimes

 CSDHI – Il est aujourd’hui largement connu que le régime iranien cherche désespérément à dissimuler ses activités malveillantes, et en particulier ses crimes historiques brutaux contre l’humanité. En 1988, le régime a brutalement massacré plus de 30 000 prisonniers politiques, dont la majorité étaient des membres et des partisans du groupe d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Iran, Ispahan – Accrochages entre les jeunes et les forces répressives

 Manifestation à Ispahan – N° 9

Au moins 50 personnes à Ispahan blessées par des tirs de chevrotine et les gaz lacrymogène

Malgré la mobilisation massive des forces répressives, les tirs de gaz lacrymogène et l’attaque de voltigeurs et d’unités spéciales, les jeunes et les agriculteurs courageux d’Ispahan continuent de manifester. Des heurts se sont poursuivis avec les pasdarans, les miliciens du Bassidj et les agents dans le lit du fleuve Zayandeh Roud et dans les rues environnantes.

Les habitants et les femmes d’Ispahan défient les forces de sécurité, une femme tuée

 CNRI Femmes – Les habitants et les femmes d’Ispahan défient les forces de sécurité qui attaquent les agriculteurs. Une femme a été tuée par les forces de sécurité.

Les forces de répression du régime clérical ont attaqué les manifestants qui s’étaient rassemblés pour protester dans le lit du fleuve Zayanderoud à Ispahan, le vendredi matin 26 novembre 2021. Des centaines de membres des forces de sécurité ont attaqué les agriculteurs d’Ispahan et les habitants qui les ont rejoints pour manifester ce matin. Les agents ont tiré sur les manifestants avec des fusils à plomb et utilisé des gaz lacrymogènes.

vendredi 26 novembre 2021

Iran: Coronavirus Death Toll Exceeds 481,400

  Qom Medical University: Reopening schools, universities, and stadiums without COVID-19 related restrictions are wrong. Schools in Qom are vulnerable. (ISNA news agency, November 26, 2021)

• The National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT) in South Khorasan: Every day, we see increased COVID-19 outpatients and hospitalizations in the Province. (IRNA news agency, November 26, 2021)

ÉDITORIAL : Le procès d’un tortionnaire iranien

 Novembre 1945 a marqué le début des procès de Nuremberg, qui ont vu la poursuite des hommes sbires nazis impliqués dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité pendant la Seconde Guerre mondiale. Les procès visaient à traduire en justice les auteurs de l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire moderne.

CHARGE DES FORCES RÉPRESSIVES ET TIRS DE GAZ LACRYMOGÈNES CONTRE LES MANIFESTANTS À ISPAHAN

 Maryam Radjavi : L’ennemi d’Ispahan et du Zayandeh Rood est la dictature religieuse

Ce matin, des milliers paysans et de jeunes d’Ispahan ont afflué vers le sit-in des agriculteurs dans le lit asséché du fleuve Zayandeh Roud, incendié la veille par les forces répressives. Les forces de sécurité et des unités spéciales avaient été déployées tôt dans la matinée dans trois points autour du pont Khajou et sur les routes menant au Zayandeh Roud pour empêcher des attroupements. Les forces de sécurité et de renseignement avaient procédé la veille à des envois massif de SMS pour décourager les gens à participer au rassemblement.

Charge des forces répressives et tirs de gaz lacrymogènes contre les manifestants à Ispahan

 Manifestation à Ispahan – N° 8

Résistance de la jeunesse aux cris de « A bas le dictateur » et « Ispahani crie tes droits »

Ce matin, des milliers paysans et de jeunes d’Ispahan ont afflué vers le sit-in des agriculteurs dans le lit asséché du fleuve Zayandeh Roud, incendié la veille par les forces répressives. Les forces de sécurité et des unités spéciales avaient été déployées tôt dans la matinée dans trois points autour du pont Khajou et sur les routes menant au Zayandeh Roud pour empêcher des attroupements. Les forces de sécurité et de renseignement avaient procédé la veille à des envois massif de SMS pour décourager les gens à participer au rassemblement.

Iran : le « cauchemar amer » des manifestations de novembre 2019 se reproduira, prévient un expert

 Les manifestations à l’échelle nationale en novembre 2019 ont secoué l’Iran. Les gens ont afflué dans les rues suite à l’augmentation soudaine des prix de l’essence. En quelques heures, leurs revendications sont devenues politiques, ils réclamaient un changement de régime. Le régime iranien a échappé de justesse au renversement en tuant brutalement plus de 1 500 manifestants et en arrêtant des milliers d’autres. Pourtant, le « cauchemar amer » d’un autre soulèvement hante le régime.

Le voyage de M. Grossi en Iran « n’a pas été concluant »

 Le voyage de M. Grossi en Iran « n’a pas été concluant », le régime gagnant du temps pour achever son projet de bombe

Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré à son retour d’Iran que les discussions approfondies de mardi en Iran « n’ont pas été concluantes » et que le manque d’accès des inspecteurs de l’AIEA à l’atelier de Karaj « nuit gravement à la capacité de l’Agence de rétablir la continuité des connaissances concernant cet atelier ». Mais Hossein Amir-Abdullahian, le ministre des Affaires étrangères des mollahs, avait déclaré la veille: « Des entretiens cordiaux, francs et fructueux ont eu lieu avec M. Grossi à Téhéran. Nous avons passé de bons accords pour continuer la collaboration, mais la finalisation du texte demande plus de travail sur quelques termes. Un accord est possible. Politiser les problèmes techniques n’est pas constructif. »

Ispahan : Les forces de sécurité chargent les agriculteurs et incendient le sit-in

 Manifestation à Ispahan – N° 7

Ispahan – Aux premières heures du jeudi 25 novembre 2021, les forces répressives en voiture et à moto ont chargé les tentes des agriculteurs et des protestataires installés dans le lit du fleuve Zayandeh Roud. Les agents ont tiré des gaz lacrymogènes et mis le feu aux tentes du sit-in. Les agriculteurs ont répliqué en lançant des pierres sur des agents tout en criant « la mort plutôt que l’humiliation ».

Crise du logement : Le projet d’expulser les pauvres des métropoles

 CSDHI – L’Iran est confronté à une crise du logement et malgré cela, le gouvernement iranien prétend administrer le pays sur la base des « enseignements islamiques ». Cependant, ce qui se fait en pratique, c’est une économie fondée sur le capitalisme gouvernemental, géré de manière corrompue. Dans ce contexte, le gouvernement contrôle toutes les sources économiques du pays.

C’est diriger toutes les relations politiques, sociales et économiques, qui devraient favoriser le peuple, dans le cadre du système de domination du régime des mollahs.

Les experts de l’ONU : les exécutions d’enfants délinquants doivent cesser

 OHCHR – Les experts de l’ONU*, chargés des droits humains ont fermement condamné hier l’exécution d’Arman Abdolali, condamné pour un meurtre présumé commis alors qu’il avait 17 ans. Ils ont exigé que l’Iran cesse de condamner des enfants à mort.

Il y a actuellement plus de 85 délinquants mineurs dans le couloir de la mort en Iran, condamnés à mort à l’issue de procédures qui violent considérablement le droit international relatif aux droits humains. La majorité des condamnés à mort sont issus de groupes marginalisés ou sont des personnes qui ont elles-mêmes été victimes d’abus.

Trois nouveaux prisonniers exécutés en Iran

 CSDHI – Le régime des mollahs a, cette semaine, ajouté trois prisonniers de plus à sa liste sans fin d’exécutions. Il a exécuté un prisonnier à Rajaï Chahr et deux autres à Kerman.

Mohammad Safari exécuté à Rajaï Chahr

Mohammad Safari, un agent municipal condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) a été condamné pour le meurtre du vendeur ambulant Ali Cheraghi.

jeudi 25 novembre 2021

Iran: COVID-19 Takes 481,000 Lives

 The regime’s Health Minister: We will not import vaccines, priority is given to domestic products, and we will rely on these products. (IRNA news agency, November 25, 2021)

  • The regime’s Education parliamentary commission: We should not make hasty decisions about reopening (Schools, etc.). Every decision must be based on expert and accurate analysis. (Tasnim news agency, November 25, 2021)

L’appel des terroristes iraniens devrait échouer, mais une action occidentale ultérieure est nécessaire

 Mercredi, un tribunal belge a entendu l’appel interjeté par les avocats de trois agents iraniens qui ont été condamnés au début de l’année pour avoir participé à un complot visant à commettre un meurtre terroriste. Il ne fait guère de doute que leur verdict de culpabilité restera intact, surtout si l’on considère que le cerveau de ce complot a apparemment reconnu sa culpabilité en refusant de faire appel et en renonçant à une véritable défense juridique pour demander simplement qu’on lui accorde l’immunité de poursuites en raison de son ancien statut de diplomate travaillant à l’ambassade d’Iran à Vienne.