samedi 31 août 2013

Un jeune pendu sept ans après les faits en Iran

 Amirollah Yari, 26 ans, a été envoyé au gibet le 28 août dans la prison de Bandar-Abas (sud de l'Iran). Il avait passé sept ans en prison et à deux reprises avait échappé à la pendaison sur l'objection de la partie civile.

Depuis l'élection du mollah Hassan Rohani, 150 prisonniers ont été exécutés dans diverse villes iraniennes, en plus des exécutions secrètes.

Iran : le contrôle des femmes « mal voilées » se durcit


 Les mollahs ont repris leur « lutte contre les femmes mal voilées» en Iran, multipliant les contrôles et les sanctions.
L’agence de presse ISNA a rapporté le 30 août la campagne des forces de sécurité du régime pour faire appliquer «le code vestimentaire » en publiant une photo des patrouilles des mœurs en activité.
Ce durcissement intervient en dépit des promesses électorales d'Hassan Rohani, le nouveau président des mollahs, qui s'était engagé à ce que « les filles puissent se sentir en sécurité.»
«Nous n'autoriserons pas que des agents aillent interroger les gens dans la rue», avait-il promis.
Selon les observateurs, le régime cherche à renforcer le climat de peur pour faire face à la montée des protestations sociales et politiques et des grèves à travers le pays.

L’agence ISNA a rapporté : «La présence des patrouilles de moralité a augmenté considérablement ces derniers temps dans la capitale et les sanctions contre les mal voilées se sont durcies.»






Iran: Amnesty Internationale demande des comptes au régime


 A l'occasion du 25e anniversaire du «massacre des prisons» de 1988, en Iran, Amnesty International dénonce les efforts des dirigeants iraniens à  «effacer des mémoires» ce crime contre l'humanité resté impuni. Voici des extraits du communiqué de l'organisation internationale de défense des droits de l'homme, daté du 29 août 2013:
« La dernière fois que Jafar Behkish a vu ses frères, Mahmud et Mohammad Ali, deux militants politiques emprisonnés en Iran, ils n’ont eu que 10 minutes pour parler à travers une vitre.
Aucun d’eux n’imaginait que ce serait leur dernier échange, ni l’horreur qui se déroulerait au cours des mois suivants.

http://www.ncr-iran.org/fr/actualites/droits-humains/12523-iran-amnesty-internationale-demande-des-comptes-au-regime

vendredi 30 août 2013

Iran : pour les prisonniers politiques, le gouvernement Rohani est un ramassis d’assassins


 Un survivant du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran a adressé un message à l'occasion du 25e anniversaire de ce carnage. Il y condamne la composition du gouvernement Rohani.

Ali Moézi, 63 ans, a fait passer son message depuis une des principales prisons politiques, à Karadj, en banlieue de la capitale iranienne.
En 1988, quelque 30 000 prisonniers politiques, en grande majorité membres de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), ont été mis à mort en quelques semaines sur une fatwa de Khomeiny, le tyran iranien.
« 25 ans après ce drame national, les mères, les pères, les époux et épouses ainsi que leurs enfants ne savent toujours pas ce qui est arrivé à leurs êtres chers, ni où ils sont enterrés, écrit Ali Moézi dans son message. Ce qui est aberrant c'est que le mollah Hassan Rohani, avec ses slogans de modération, a choisi Mostafa Pourmohammadi comme ministre de la Justice, alors que ce dernier a fait partie de la commission responsable de l'extermination des prisonniers politiques dans notre pays.»

Ali Moezi a été prisonnier politique dans les années 1980. En 2008 il a été de nouveaux arrêté pour être allé voir ses deux enfants à Achraf (la cité des opposants iraniens en Irak). Souffrant de cancer, d'insuffisance rénale et d'arthrose aiguë, Ali Moezi est cependant privé de soins par les autorités qui cherchent à le torturer par ce moyen. Une pratique répandue contre des prisonniers politiques en Iran.

Trois chrétiens arrêtés en Iran

 Selon les militants des droits de l'homme, trois chrétiens, dont deux pasteurs, ont été arrêtés en Iran le 29 août.

Ces arrestations inopinées et sans motifs valables, ainsi que les actes d'intimidation à l'encontre de la minorité chrétienne, dont plusieurs condamnations à des peines de prison, illustrent les conditions épouvantables pour les chrétiens en Iran.
Alors que le nouveau président des mollahs, Hassan Rohani, continue ses élucubrations sur le thème de la modération, la répression des minorités se poursuit en Iran.
Récemment, un chrétien a été condamné à 10 ans de prison pour avoir distribué des Évangiles, un autre a été condamné à huit ans pour avoir créé une église à domicile.

L'ex ministre du Renseignement en Iran : l'ONU est sur la même ligne que nous pour anéantir l’Ompi

                               
Nécessité d’un rapport transparent sur les relations de la MANUI et de Kobler avec le régime iranien sur l'OMPI et la fin immédiate de ces communications
Moslehi : Achraf était la moitié d'une de nos mégapoles. Pour l’effacer nous avons conclu que les tribus irakiennes avaient perdu leurs terres pour son développement !
Le rôle des Moudjahidine est de créer l'unité entre les groupes d'opposition et la coalition régionale, et on peut voir leur empreinte en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Egypte
Le 28 août, Heydar Moslehi, le ministre du Renseignement sortant en Iran a déclaré sans cacher sa crainte du soutien populaire dont bénéficie l'Ompi : Notre objectif « est de neutraliser les mesures de propagande afin de nous débarrasser de l'Ompi. L'Arrogance veut réhabiliter les agissements de l’Ompi et c'est pourquoi elle l’a retirée de sa liste des organisations terroristes ». Il a ajouté que le rôle de l'OMPI est de « créer l'unité entre les groupes d'opposition » et « une alliance régionale contre l'Iran », et « on peut voir facilement leur empreinte en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Egypte ».
Ce parrain de la mafia des mollahs, qui est un confident de Khamenei, a admis que « Achraf était la moitié d'une de nos mégalopoles dotée de divers services urbains ».  La fermeture d'Achraf et l'histoire de l'expropriation des paysans de leurs terres sont des histoires entièrement fabriquées par le régime iranien. «Dans nos démarches pour fermer le camp d’Achraf, nous avons conclu que beaucoup de tribus irakiennes avaient également perdu leurs terres en raison du développement d'Achraf ! » La notion d’expropriation des paysans qui a été inventée en 2009 par les agents des mollahs a servi d’alibi au massacre d’avril 2011 des habitants par les forces irakiennes, faisant 37 morts et des centaines de blessés.

Le gouvernement Rohani ne veut pas du rapporteur spécial de l’ONU en Iran

                                     
 Le gouvernement Rohani s'est opposé formellement à la demande d'Ahmed Shaheed, rapporteur spécial de l'ONU pour les droits de l'homme en Iran, de se rendre dans le pays. Le porte-parole du MAE des mollahs a déclaré à ce propos: «Tant que le processus non équitable qu'il a engagé ne s'estompera pas, il n'y aura pas de terrain d'entente pour sa visite en Iran.»
Abbas Araghchi a expliqué que dans ses précédents rapports Ahmed Shaheed « n'a pas été équitable, jouant plutôt dans le rôle de l'opposition.»
Pour sa part, le chef du judiciaire en Iran, Sadegh Larijani, a déclaré à ce propos: «Pour rédiger ses rapports, Ahmed Shaheed s'inspire des groupuscules ennemis comme les Moudjahidine [OMPI].»
Par ailleurs, l'agence Mehr a rapporté la position de Mohammad-Javad Larijani, responsable du bureau des droits de l'homme du système judiciaire, qui considère qu’Ahmed Shaheed « a avancé des contrevérités» et vu ses activités,ses interviews et les «shows» qu'il a dirigés, «il ressemble plus à un acteur qu'à un rapporteur.»
Ahmed Shaheed a récemment fait savoir que ses deux demandes écrites au nouveau président des mollahs sont restées sans réponse. Il a été nommé à cette fonction en 2011.
Dans son quatrième rapport en mars dernier, il a fait état du nombre élevé des exécutions, des arrestations arbitraires de journalistes, des aveux forcés, des violations des droits des minorités. (Lire son dernier rapport:)
Ces deux dernières années, les mollahs ont rejeté les multiples requêtes d’Ahmed Shaheed de se rendre en Iran. Les Nations-Unies ont déploré que toutes les demandes des rapporteurs thématiques spéciaux de la commission des droits de l'homme de se rendre en Iran soient systématiquement refusées depuis des lustres.

La place des femmes en Iran : une réunion du mollah Rohani

                                
L'agence de presse Mehr a publié une photo révélatrice de la place des femmes dans l'Iran des mollahs.

                                           
Ce cliché a été pris dans la réunion organisée par Hassan Rohani, le nouveau président des mollahs, pour présenter son ministre de l’lntérieur.

Iran : protestations à Ispahan, Téhéran, Assalouyeh, Marivan, Saveh, Arak

                                 
Dans la province d’Ispahan, les paysans de Khorasgan (centre de l’Iran), ce sont rassemblés au début de la semaine devant le gouvernorat afin de réclamer un dédommagement pour la sécheresse due au détournement de l'eau de la rivière Zayandeh-Roud des terres agricoles.
Par ailleurs, une foule nombreuse s'est attroupée le 28 aout devant l'hôpital Chamran pour protester contre l'inaction des autorités face à la pénurie de médicaments qui a causé récemment la mort de deux malades. Les autorités ont fait appel à dix voitures de police pour repousser les manifestants.
À Téhéran, les commerçants du bazar de Javadieh, dans le 16e arrondissement, ont protesté cette semaine contre les pressions fiscales et les mesures répressives imposées par les autorités. Malgré les tentatives de la police pour disperser les manifestants, ces derniers ont continué leur protestation pendant deux jours.
Par ailleurs, les boulangers des quartiers sud de Téhéran ont manifesté devant le centre de distribution de la farine, contre l'incurie des responsables dans l'approvisionnement de cette denrée indispensable.
Dans un autre mouvement de protestation, quelque 150 personnes ont manifesté le 29 aout devant le Parlement du régime pour réclamer les pensions non versées des familles des victimes de la guerre Iran-Irak. Selon un manifestant, «malgré cette troisième journée de protestations, les autorités refusent d'entendre nos revendications.»
À Assalouyeh, ville portuaire du sud de l’Iran, les ouvriers d’une usine de l'industrie pétrolière ont manifesté cette semaine devant la société pour réclamer les salaires impayés. Un manifestant a déclaré : « Cela fait trois mois que les salaires n'ont pas été versés.»
À Marivan, dans l’ouest de l’Iran, les éboueurs ont manifesté mardi devant la mairie de cette importante agglomération du Kurdistan. Ils protestaient contre le licenciement de nombreux collègues et réclamaient leurs salaires impayés depuis le début de l'été.
À Saveh, dans l’ouest de l’Iran, quelque 120 participants au projet d'habitation Alavi ont protesté le 29 aout, devant la conférence annuelle de l'habitation, contre le fait que ce projet n’est toujours pas achevé. Un participant a déclaré : «cela fait huit ans qu'ils ont encaissé 8 millions de tomans de chacun d’entre nous pour nous donner un appartement en deux ans, mais au bout de huit ans rien n'a été fait. »

À Arak, au centre de l’Iran, la population a continué de manifester pour la deuxième semaine consécutive contre le niveau de pollution intolérable de l'air. Cette pollution est due à l'activité d'usines de plomb et de zinc, non conformes aux normes sanitaires. Les manifestants ont également protesté contre une autre forme de pollution, l'utilisation d'équipements de brouillage d'antennes satellites dans les quartiers résidentiels, qui portent atteinte à la santé de la population.

jeudi 29 août 2013

80 000 enfants illettrés par an forcés de travailler en Iran

                             
 Jusqu'à 80 000 enfants abandonnent l'école et sont contraints au travail chaque année en Iran, a indiqué le quotidien officiel Etemad du 26 aout.
Les derniers chiffres montrent également que 14% des enfants de plus de 6 ans, et 7% des Iraniens âgés de 10 à 49 ans ne savent ni lire ni écrire, a déclaré Etemad. Et un quart de la population plus âgée a seulement terminé le niveau de l’école élémentaire.
D'après le programme de l'organisation du développement de l'ONU, l'Iran se classe au 120e rang sur 178 pays en termes d'éducation. Plus de 9 millions de personnes y sont totalement illettrées, plus de 10 millions ne sont arrêtées en CM2, et 22 millions n'atteignent au maximum que le baccalauréat.
L'Iran a aussi approuvé récemment une loi légalisant le travail des enfants en âge de scolarité obligatoire et autorisant ceux de moins de 15 ans à travailler avec la permission de leurs parents.
Cela signifie également que les employeurs peuvent désormais engager des enfants de tout âge comme stagiaires sans prendre en considération leurs droits légaux de travailleur.
Le représentant syndical de l'Usine Pars a déclaré : « Si cette loi n'est pas annulée, nous allons voir des employeurs échanger les travailleurs adultes contre des travailleurs mineurs pour échapper à leurs engagements au niveau des salaires et des assurance sociales. »

Iran : manifestation ouvrière contre les licenciements massifs

                              
À Zandjan, métropole de la province éponyme au nord-ouest du pays, les ouvriers de l'usine de plomb et de zinc et leurs familles ont manifesté massivement devant le gouvernorat.
Mercredi, les médias du régime ont cherché à minimiser ce mouvement ouvrier qui dure depuis plusieurs mois et la crise qui prend de l'ampleur.
Ces dernières semaines, la population de Zandjan a manifesté à plusieurs reprises contre la pollution dangereuse produite par l'activité de cette usine de plomb et de zinc. Aussi, pour éviter la révolte, les autorités ont vu la solution dans la fermeture de l'usine.
Selon les chiffres officiels, 60 à 70 % des entreprises iraniennes ont dû déposer le bilan, exacerbant la crise du chômage.
Le 24 août, le nouveau ministre de l'économie du régime, Ali Tayebnia a déclaré à la télévision d'État : « nous avons 8,5 millions de demandeurs d'emploi dans le pays. »

Les analystes indépendants ont souligné qu'en raison des licenciements massifs ces deux dernières années en Iran, un Iranien sur deux est au chômage.

mercredi 28 août 2013

Iran : exécution collective de cinq détenus à Qom

                                          
• 143 exécutions depuis le scrutin de juin
• Le gouvernement Rohani refuse la visite du Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains en Iran
de l’ONU sur les droits humains en Iran
Le régime inhumain des mollahs a procédé à l’exécution collective de cinq prisonniers le 26 aout dans la ville de Qom en Iran.  Par ailleurs les 19 et 22 aout, dans six séries d’exécutions collectives, 26 prisonniers ont été pendus à Arak (ouest de l’Iran) Oroumieh (nord-ouest), Karadj (banlieue de Téhéran) et Machad (nord-est). Ces derniers jours également, un prisonnier à Ispahan (centre) et trois autres à Ahwaz (sud-ouest) ont été exécutés.
On vient d’apprendre la nouvelle de l’exécution de trois prisonniers qui avaient été transférés le 15 aout dans une centrale nouvellement construite, la prison du Grand Téhéran, sur la route Hassan-Abad près de Qom. Les instances judiciaires sont installées dans cette maison d’arrêt où elles jugent directement les prisonniers.
De cette manière le nombre d’exécutions après la mascarade électorale de juin se monte au moins à 134, dont 40 après l’entrée en fonction du mollah Rohani.
Le 27 aout, le gouvernement Rohani a rejeté la demande d’Ahmad Shaheed, le rapporteur spécial de l’ONU sur les violations des droits humains en Iran. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’ « il n’est pas impartial ».

Durant ces deux dernières années, où Ahmad Shaheed a été le rapporteur spécial de l’ONU sur les exactions en Iran, les mollahs au pouvoir ne l’ont pas autorisé à se rendre en Iran et ont récusé ses rapports comme « des accusations sans fondement » aux sources « terroristes et contre-révolutionnaires ».

mardi 27 août 2013

Iran : un adepte de la religion Bah'ai assassiné

کشته شدن یک هموطن بهایی در بندرعباس به ضرب گلوله
 Un adepte de la religion Bahaï, Ataollah Rezvani, a été tué par balles dans la soirée du 24 aout à Bandar-Abbas, dans le sud de l’Iran. Personne n'a revendiqué ce meurtre jusqu'à présent.
Ataollah Rezvani faisait partie de la Délégation des Serviteurs de la communautéBahaïe de cette grande métropole portuaire.
Sa famille a révélé que M. Rezvani avait été la cible des menaces des services de renseignement, le Vevak, et du bureau de l’imam du vendredi de la ville.
Un autre Bahaï, Iraj Mehdinejad, avait été assassiné à l'arme blanche il y a quelques mois par les miliciens du Bassidj. Deux autres adeptes, Myad Afchar et Iraj Meidani, avaient été grièvement blessés.
Les Bahaïs subissent une répression systématique sous le régime obscurantiste en Iran. La conférence internationale des Bahaïs a rapporté que des dizaines d'adeptes de cette minorité religieuse en Iran croupissent dans les prisons du pays.
Dans une fatwa, Ali Khamenei, le Guide suprême des mollahs avait qualifié la religion Bahaïe de «secte déviante et dévoyée », et décrété que «fréquenter les Bahaïs est illicite. »

Le chemin de croix des réfugiés iraniens en grève de la faim en Turquie


CNRI - les Iraniens qui fuient la tyrannie dans leur pays, sont confrontés à des tourments en exil. À Ankara, un groupe de demandeurs d'asile iraniens fait un sit-in depuis deux mois et a entamé une grève de la faim depuis neuf jours pour protester contre la lenteur que met le HCR à traiter leurs dossiers.
Déplorant l'inaction des autorités, un représentant des réfugiés a déclaré : « Non seulement nous n'avons pas obtenu de réponse, mais nous avons été soumis à des intimidations et des menaces sur nos vies.»
Les Iraniens prennent de plus en plus le chemin de l'exil pour fuir la répression et les conditions de vie insupportables de l’Iran des mollahs. La semaine dernière, l'ambassadeur australien à Téhéran a révélé l'ampleur du phénomène : «Depuis janvier, quelque 6.500 Iraniens ont atteint les côtes australiennes à bord de barques et sans visa. »

Huit ans de prison pour un pasteur irano-américain


CNRI - Si le nouveau président des mollahs, Hassan Rohani, surfe sur le refrain de «modération», dans les faits cependant la répression des minorités religieuses continue.
La cour d'appel de Téhéran vient de confirmer la condamnation à huit ans de prison du pasteur irano-américain Saïd Abedini, 33 ans, pour « atteinte à la sécurité nationale » et avoir tenté de mettre sur pied « une église à domicile. »
Selon l'agence officielle Isna, le pasteur Abedini avait créé une église chez lui avant 2006 et aurait ensuite quitté le pays. Revenu en Iran en septembre 2012, il a été arrêté dans la maison paternelle.
Son avocat, Nasser Sarbazi, a déclaré : « La 36e chambre de la cour d'appel de Téhéran n'a pas tenu compte des lacunes dans le réquisitoire de la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, et l'a confirmé tel quel.»
La semaine dernière, un autre iranien de confession chrétienne a été condamné à 10 ans de réclusion pour avoir distribué des bibles.
En mars dernier, 80 membres du congrès américain avaient écrit à John Kerry pour lui demander d'intervenir en faveur de la libération du pasteur Abedini.
Ce dernier avait révélé dans une lettre sortie de prison, avoir été battu et privé de soins.

Dans son rapport au Conseil des droits de l'Homme, Ahmad Shaheed, le rapporteur spécial de l'ONU pour les droits humain en Iran, avait épinglé les «violations persistantes» des droits des minorités religieuses en Iran.

Des élus irakiens exigent que la nourriture, l'eau et l'électricité soient rétablies au camp d'Achraf

                             
CNRI –D'éminents parlementaires et groupes de défense des droits de l'homme en Irak ont condamné les coupures d'eau, d'électricité et des denrées alimentaires aux résidents du camp d'Achraf par leur propre premier ministre, agissant sur ordre du régime iranien.
Adnan Al-Jabouri, le chef de la coalition Al-Iraqia de la province de Diyala, a qualifié ce blocus « d'inhumain » et demandé aux Nations Unies et à l'UE de prendre des mesures urgentes pour mettre fin au siège qui a commencé le 10 août.
Son collègue parlementaire Mazhar Al-Jenabi, également de la coalition Al-Iraqia, a souligné « l'obligation morale et humaine » de l'Irak vis-à-vis des opposants iraniens ainsi que la nécessité de garantir la sécurité des habitants du camp Liberty qui veulent retourner au camp d'Achraf.
M. Al-Jenabi a appelé son gouvernement à rétablir les services élémentaires du camp, où 100 résidents – qui ont écrit une lettre commune de plainte – subissent des températures estivales de plus de 50°.
Des organisations de la société civile irakienne dont le Comité Arabe pour la Défense des résidents d'Achraf, l'Association d'Amitié des Personnes Libres et l'organisation de bienfaisance irakienne Ahl-Kheir ont condamné les actions du gouvernement irakien.
Photo : Un habitant du camp d'Achraf récupérant de l'eau après que les forces irakiennes aient coupé le pompage d'eau du camp où vivent les opposants iraniens.

Le massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988, doit être reconnu comme un crime contre l'humanité

                                             
Comité belge des parlementaires pour un Iran démocratique - 24 août 2013
Les exécutions sommaires de milliers de prisonniers politiques de l'été 1988 en Iran constituent un des pires crimes de l'histoire contemporaine, mais restent relativement inconnues en Occident.
D’août à septembre 1988, des milliers de prisonniers politiques, surtout de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), ont été exécutés dans diverses prisons à travers l'Iran, à la suite de la fatwa de l'ayatollah Khomeiny.
On demandait simplement à chaque détenu s’il était prêt à dénoncer l'OMPI. Ceux qui ont répondu non ont été envoyés à la potence immédiatement. Amnesty International et d'autres organisations ont fait des rapports détaillés sur la cruauté de ces massacres. Le nombre exact et les détails des exécutions, leurs lieux et les charniers sont encore inconnus. La plupart des victimes ont été enterrés dans des tombes anonymes au cimetière de Khavaran à Téhéran.
Vingt-cinq ans après ce crime horrible aucun organisme indépendant n'a pu enquêter sur cette tuerie.
La plupart des personnes impliquées dans ce crime sont encore en vie et occupent des postes élevés dans le régime iranien. Mostafa Pour-Mohammadi, l'un des trois membres du «comité de la mort » qui a ordonné et mené toutes ces exécutions, a été nommé nouveau ministre de la Justice par le Président soi-disant «modéré» Hassan Rohani.
Il est temps à présent pour la communauté internationale de traduire ces criminels devant les tribunaux internationaux.
Nous appelons le Haut Commissariat aux droits de l'homme de l’ONU et le Rapporteur spécial sur les violations des droits humains en Iran, à former une mission spéciale afin d'enquêter sur ce massacre et d’envoyer le dossier de ce crime au Conseil de sécurité de l'ONU.
Nous appelons les défenseurs des droits de l'homme et des juristes internationaux à se joindre à notre appel à la formation d’un tribunal pour enquêter et traduire les auteurs de ce crime devant la justice. Le massacre en 1988 des prisonniers politiques en Iran doit être reconnu comme un crime contre l'humanité par les Nations Unies.

Iran : Un religieux qualifie les universités mixtes de « nuisibles

                       
CNRI – Un haut religieux iranien a réaffirmé la position officielle comme quoi les universités mixtes sont « nuisibles ».
L'imam du vendredi d'Ispahan (centre de l’Iran), Seyed Youssef Tabataba’i, a déclaré lors de la réunion du Conseil central à l'université privée islamique : « Il ne fait aucun doute qu'avec la mixité, les comportements islamiques ne sont plus pratiqués. Notre société n'a besoin que de la religion, et même les doctorats sont inutiles. »
Le mollah Tabataba’i a déclaré aux doyens, professeurs et responsables de l'université de préparer les campus à une« atmosphère islamique », martelant que les femmes devaient également être interdites des cours de génie minier.
 « Avons-nous une mine dans la ville ? Pensez uniquement à cela, nous aurions à construire une mine pour les femmes et une pour les hommes. Nous ne pouvons pas avoir une mine séparée spécialement pour les femmes, ou un rideau entre les ingénieurs femmes et hommes ! Mélanger les deux est nuisible dans tous les aspects de l'éducation, de la religion et de la biologie. Combien de fois de plus devons-nous dire cela ? »
De nombreuses universités en Iran ont interdit aux femmes une dizaines de champs d'études. De nombreuses matières ne sont désormais ouvertes qu’aux hommes, comme la comptabilité, l'ingénierie et la chimie pure.
L'université de Téhéran n'acceptera que des candidats masculins pour les matières liées aux ressources naturelles, de la forêt et aux mathématiques. La plupart des matières liées au pétrole sont désormais exclusivement masculines.
Les femmes représentent environ 60% des étudiants en Iran, mais l'année dernière plus de 60% des établissements d’enseignement supérieur ont mis en place un plan de ségrégation sexuelle dans de nombreuses matières.
Dans les universités comme Bahonar, Kerman, Chamran Ahvaz, Khajeh-Nasredine, Téhéran et Abbaspour, la plupart des cours ne sont désormais valables que pour les hommes dans le cadre d'une politique à laquelle s'opposent fortement aussi bien les étudiants que les professeurs d'université.

Iran : « succès » de la ségrégation sexuelle à l'université

                                            
CNRI - Le directeur de l'université Alameh a claironné, dimanche 25 aout, que la séparation des filles et des garçons dans les classes avait été réalisée avec succès à 98%.»
Dans un entretien avec la presse, le mollah Sadredine Chariati, n'a pas caché son enthousiasme : « Dès la rentrée, les nouvelles classes pour les filles et garçons seront complètement séparées. Nous pouvons affirmer avec sûreté, que seulement 2 % des classes resteront mixtes en raison du manque d'espace».

La politique de ségrégation sexuelle est largement pratiquée dans lesuniversités iraniennes et vise principalement à contrôler au plus près les étudiants. Dans la crainte de nouveaux mouvements de protestation, le régime cherche à imposer un climat sécuritaire sur les campus.
 À titre d'exemple, à l'université Nour d'Ispahan, les autorités ont installé un tableau à l'entrée qui menace les étudiants de coups de fouet et de prison, en cas de critiques des autorités.

La pollution de l'air provoque de nouvelles manifestations à Arak

                        
CNRI - La population d'Arak a manifesté pour la 10e fois le 25 aout contre la pollution de l'air qui a pris des proportions alarmantes dans cette ville du centre de l'Iran. La présence d'usines d'aluminium et de briqueteries près des zones urbaines, a rendu la respiration difficile pour les citadins.
Les manifestants ont également dénoncé la présence d'équipements de brouillage, qui menace la santé des habitants. En Iran, les gardiens de la révolution (Pasdaran) mènent une intense activité de brouillage des chaînes de l'opposition iranienne.
Outre les slogans contre le régime, les manifestants ont crié: «sauvez nos enfants cancéreux! », « nous voulons vivre! »
Les protestations concernant l'environnement ont pris une place importante dans les manifestations d'opposition au régime. Ces dernières semaines, des manifestations similaires ont eu lieu dans la province deZandjan, dans le nord-ouest de l'Iran.

lundi 26 août 2013

Les forces irakiennes volent des pièces et des équipements de la distribution d’eau à Achraf

                           
Lettre des Achrafiens aux autorités américaines et onusiennes et aux organisations des droits humains
Parallèlement à la coupure de l’eau et de l’électricité au camp d’Achraf, les forces irakiennes volent des pièces et des équipements du système de distribution d’eau et les emportent dans leurs véhicules hors d’Achraf (voir photos).
Dans la 3e semaine de coupure d’eau et d’électricité, et du blocus des denrées alimentaires, alors qu’Achraf dispose d’installations modernes, ses habitants sont forcés d’utiliser du bois pour cuisiner et des lampes à pétrole pour s’éclairer.
Dans des lettres au Secrétaire général de l’ONU, au Haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, à Amnesty International, aux ambassadeurs des pays arabes, des pays européen et des Etats-Unis en Irak, et aux membres du Congrès et du Sénat américains ainsi qu’aux membres du Parlement européen, les habitants d’Achraf appellent à mettre fin au blocus de l’eau, de l’électricité, du carburant et des denrées alimentaires. Ils écrivent que les coupures “ont déjà des conséquences en termes humains sur les habitants. Jusqu’à présent, huit personnes sont déshydratées en raison de la terrible chaleur et du manque d’électricité empêchant d’utiliser l’air conditionné. Les gens qui souffrent de tension artérielle n’ont plus de médicaments qui arrivaient une fois par mois. La livraison mensuelle de nourriture et de médicaments des habitants est arrivée à Achraf le 18 aout 2013, mais les forces irakiennes ont renvoyé le camion en menaçant le chauffeur. »
La lettre poursuit : « Les autorités irakiennes (...) prétendent que la coupure d’électricité est un problème général qui concerne tous les habitants de Diyala et que la coupure de l’eau découle du problème de l’électricité alors que ce n’est absolument pas un problème technique et que c’est le fait d’officiers de l’armée et du renseignement.  
« Couper l’eau et l’électricité, la nourriture et les médicaments de réfugiés, sous la protection du droit international, officiellement reconnus comme demandeurs d’asile et personnes relevant de la compétence du HCR dans de nombreuses déclarations (…) et protégés par la 4e convention de Genève est en tout point un crime de guerre et un crime contre l’humanité. Les auteurs de ces crimes doivent êtres poursuivis et punis »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 aout 2013

Iran : un projet de loi pour protéger les agresseurs des femmes

                                           
CNRI - Un projet de loi pour protéger les agresseurs des femmes prétendument « mal voilées » révèle l'ampleur de la résistance des femmes et des jeunes contre la police des mœurs.
Mohamad-Reza Moghadassi, un responsable du « QG de la lutte contre le vice», chargé de faire appliquer le voile obligatoire, a annoncé le 24 aout : « Ceux qui sont chargés dans les rues de contraindre les mal-voilées à respecter le code vestimentaire, seront protégés par la loi.»
Cité par l'agence de presse Fars, il a précisé : « le projet de soutien légal aux pourfendeurs des mal-voilées sera lancé dans 200 villes du pays à titre d'expérimentation. »
Ces derniers mois, à Téhéran comme en province, la population résiste de plus en plus aux religieux et aux agents qui agressent les femmes sous prétexte de port incorrect du voile. Nombre d'assaillants sont passés à tabac par la population qui n’hésite pas à en découdre avec les inquisiteurs.

Iran - disparition des membres d’une famille d’opposant

                     
CNRI - Les membres de la famille Saremi sont inquiets du sort de M. Hassan Saremi et de ses deux enfants disparus. Hassan Saremi, 54 ans, a été arrêté en avril dernier avec ses deux enfants par les forces de sécurité. Mais depuis, la famille n’a plus aucune trace d’eux.
Les Saremi comptent de nombreux membres au camp Liberty en Irak où sont regroupés les opposants iraniens. L’arrestation de proches d’opposants est un moyen de pression pratiqué systématiquement par le régime des mollahs. 
Le frère ainé d’Hassan, Ali Saremi a été exécuté en janvier 2010 à la prison d’Evine dans la capitale iranienne. C’était le prisonnier politique le plus connu d’Iran. Il avait passé 23 années de sa vie dans les geôles de la dictature religieuse. Ali avait été arrêté après avoir dénoncé publiquement le massacre en 1988 des Moudjahidine du peuple dans les prisons iraniennes.
Depuis les arrestations du mois d’avril, la famille qui n’a pu obtenir aucune visite est laissée sans nouvelles.

samedi 24 août 2013

Iran : Tout contrôler, jusqu’aux sites de rencontres

                           
CNRI – Le propre d’une dictature religieuse, c’est bien de contrôler en premier lieu les secteurs les plus privés de la population, et c’est ce que font les mollahs en Iran.
Le général Kamal Hadianfar, le chef de la cyberpolice FATA, a déclaré le 24 août à l'agence de presse ISNA, que le gouvernement entend créer un site unique de rencontre entre filles et garçons. Un prétexte de plus pour contrôler plus la société, notamment les jeunes.
Le FATA a été créé après le soulèvement de 2009 en Iran et a pour mission de réprimer les blogueurs et les autres utilisateurs de la toile. L'an passé, le jeune blogueur Sattar Behechti est mort sous la torture en prison, provoquant un tollé international contre le régime.

Hadianfar a précisé : « la police entend créer un site officiel dans lequel les jeunes et tous ceux qui désirent se trouver un conjoint pourront s'inscrire (...) Dans le cas contraire, le FATA est tout à fait prêt à agir contre les sites non officiels. »

Les Irakiens condamnent la coupure de l'eau et de l'électricité à Achraf

                        
CNRI - La décision inhumaine du gouvernement irakien de couper l'eau et l'électricité d'Achraf, le camp des opposants iraniens (à 70 km au nord de Bagdad), a soulevé de nombreuses condamnations en Irak.
L'organisation «la paix en Irak», a fustigé dans un communiqué, le blocus touchant les médicaments et les denrées alimentaires à Achraf, qui abrite une centaine de membres de la Résistance iranienne: « nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’une décision inhumaine et immorale, d’un affront à toutes les lois et auxnormes nationales et internationales. Cette décision est en fait l'application des ordres du régime iranien.»
Le mouvement du «Nouvel Irak» a souligné dans un communiqué que la communauté internationale a pour obligation d'intervenir pour assurer la protection des habitants d'Achraf et doit intervenir immédiatement pour y rétablir l'eau et le courant. Le mouvement a également protesté contre «les conditions de vie insupportables et périlleuses qui prévalent au camp Liberty, prévu pour remplacer le camp d'Achraf.»
Le Comité de défense des droits de l'Homme en Irak a de son côté dénoncé la décision du premier ministre irankien : « Nouri Maliki qui se rendra bientôt à Téhéran, a fait en réalité un cadeau à Hassan Rohani, le nouveau président des mollahs.» Le comité a appelé à l'intervention de l'ONU et du gouvernement américain pour rétablir l'eau et l'électricité à Achraf.

Par ailleurs, le député Mazhar Al-Janebi, a déploré l'absence de sécurité pour les résistants iraniens de Liberty, dans la banlieue de Bagdad. «Les habitants du camp Liberty sont les hôtes du peuple irakien, tout atteinte à leur intégrité est une honte pour l'Irak», a-t-il déclaré.

Le blocus de l’eau, l’électricité et la nourriture à Achraf entre dans sa 3e semaine

                                           
Les USA et l’ONU sont responsables face à ce crime contre l’humanité du gouvernement irakien et doivent y mettre fin
La coupure de l’eau et de l’électricité à Achraf qui a commencé le 10 aout, dure depuis 14 jours et entre dès demain dans sa 3e semaine. Ces coupures et le blocus sur les denrées alimentaires à Achraf à la demande du régime iranien et sur les instructions du cabinet du premier ministre irakien, relèvent du crime contre l’humanité et du crime contre la communauté internationale. Les responsables doivent être traduits en justice. Tous les habitants d’Achraf sont des personnes protégées par la 4e convention de Genève et des demandeurs d’asile relevant de la compétence du HCR.
Sur l’ordre du cabinet du premier ministre, l’électricité d’Achraf doit être entièrement coupée et l’eau ne doit pas être pompée vers Achraf ne serait-ce qu’un instant. Pour mettre cet ordre criminel à exécution, le comité chargé de la répression d’Achraf a muté l’officier criminel Heydar Azab de Liberty à Achraf. Il est cité à comparaitre par la justice espagnole pour son implication dans deux massacres à Achraf. Des hommes de la Force Qods et de l’ambassade du régime iranien à Bagdad se trouvent également à Achraf avec Heydar Azab. Ils surveillent le blocus. Ces deux derniers jours, ils ont inspecté avec précision toute la clôture d’Achraf pour être sûrs que ni eau ni électricité ne puissent entrer à Achraf.
Cette coupure intervient par une chaleur de 50° à l’ombre, tandis que cela fait 14 mois que pas une seule goutte de gasoil n’est entrée à Achraf, 20 mois pour le pétrole, et 40 mois pour l’essence. La situation de l’eau à Achraf est arrivée à un point critique et les malades sont dans un état très grave (voir photos).
Selon les instructions du cabinet du premier ministre, si les autorités irakiennes sont interrogées par les instances internationales sur ces coupures, elles doivent répondre que ces problèmes touchent toute la population en Irak et que la coupure d’électricité entraine celle de l’eau. Or il s’agit d’un énorme mensonge et cela n’a rien à voir avec les problèmes d’électricité de la province de Diyala. La centrale électrique d’Achraf produit de l’électricité mais n’a pas l’autorisation de la distribuer dans le camp (voir photos).
Ces cent Achrafiens sont restés sur place en vertu d’un accord quadripartite entre le gouvernement américain, le gouvernement irakien, l’ONU et les Achrafiens signé le 17 aout 2012 pour préserver les biens des habitants d’Achraf et Liberty. Selon cet accord et la lettre du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU du 6 septembre 2012, ces cent personnes resteront tant que l’ensemble des biens d’Achraf n’auront pas été vendus. Le conseiller spécial du Secrétaire d’Etat américain avait également souligné qu’il n’y a avait pas de limite à leur séjour à Achraf (AFP 13 octobre 2012). Mais le gouvernement irakien n’a pas autorisé jusqu’à présent la vente d’un seul bien des habitants.
La Résistance iranienne tient pour responsables le gouvernement américain et l’ONU, vu leur clair engagement vis-à-vis de la santé et de la sécurité des Achrafiens, face à ce crime contre l’humanité commis par le gouvernement irakien. Elle les appelle à intervenir rapidement pour mettre fin à ce blocus criminel, à raccorder l’eau et l’électricité et à lever l’interdiction d’entrée des denrées alimentaires.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 aout 2013