lundi 30 novembre 2020

Iran news in brief, November 30, 2020


https://youtu.be/kNDyweDSeeY 

Iran : Plus de 173.100 décès dus au coronavirus dans 465 villes

  • Saïd Namaki, ministre de la Santé : Je l’ai dit en mai, nous prendrons un but à la 90e minute. C’est un virus complexe. Sa puissance de contamination a beaucoup augmenté ces derniers mois. (Télévision officielle, 29 novembre)
  • Rahmani Fazli, ministre de l’Intérieur : Nous avons déployé tous nos efforts et notre peine pour ne prendre soin que des 3% de personnes infectées et avons laissé les 97% d’autres vivre confortablement. (Agence Mehr, 30 novembre 2020)

Les prix continuent de grimper en Iran, malgré les difficultés économiques de la population

 

CNRI - La population en Iran est soumise à une pression économique massive en même temps que la crise de Covid-19. Les Iraniens ploient sous le poids de la crise. Pourtant, le régime des mollahs ne prend aucune mesure pour aider les soulager.

Selon les médias officiels, le 28 novembre, les gens se sont tournés vers l’achat d’ailes de poulet et de gésier en raison du prix élevé la volaille.

Iran : Activités de jeunes rebelles à Téhéran et en province

Des centres de répression et de pillage du régime incendiés

CNRI - Au cours de la dernière semaine de novembre 2020, de jeunes rebelles de Téhéran, Shahriar, Sabzevar, Kazeroun, Khorramabad, Qom, Kerman et Ispahan ont mis le feu aux entrées des centres de répression et de pillage du régime clérical. Ces centres jouent un rôle important dans la répression de la dissidence et le vol des richesses publiques. Les jeunes rebelles ont également mis le feu à des affiches de Khamenei et de Qassem Soleimani dans différentes villes.

France3 IDF : un procès hors norme pour terrorisme à Anvers


https://youtu.be/8kefoCwdG1g 

Parmi les médias qui ont couvert le procès du diplomate terroriste iranien à Anvers en Belgique, figure France3-IDF.
Ce 27 novembre, elle rappelle que l’attentat à la bombe au centre de ce procès visait un rassemblement de l’opposition iranienne en banlieue parisienne.

La RTBF : un procès pour terrorisme visant l’opposition iranienne


CNRI -  Le 28 septembre, la RTBF a couvert le procès pour terrorisme tenu à Anvers contre quatre inculpés iraniens. Ils avait tenté de mener un attentat à la bombe contre un rassemblement de la Résistance iranienne à Villepinte en juin 2018, près de Paris. Parmi les inculpés, un couple irano-belge et un diplomate du régime iranien, pris la main dans le sac.

Ce procès a bénéficié qu’une couverture médiatique importante à travers le monde. En effet, c’est la première fois qu’un diplomate en fonction a été arrêté et jugé pour terrorisme.

Compte rendu mensuel des droits humains en Iran : Novembre 2020


 CSDHI – Les autorités iraniennes ont pris de nouvelles mesures pour réprimer la dissidence. Novembre 2020 marquait le 1er anniversaire des manifestations nationales de 2019 achevées sur un fond répressif meurtrier de la part du régime iranien.

Le régime iranien a déployé davantage de forces de sécurité dans différentes villes. Son prétexte déclaré est d’empêcher la propagation et l’augmentation du nombre de victimes du Coronavirus. Mais ce n’est pas vrai. Il veut réprimer la dissidence avant l’anniversaire des manifestations de novembre 2019.

dimanche 29 novembre 2020

Iran : Plus de 172.200 décès dus au coronavirus dans 465 villes

  • Alireza Zali, chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) à Téhéran : Nous assistons à un taux élevé d’infractions de la quarantaine. Dans certains centres, jusqu’à 73% des violations ont été signalées, ce qui est très inquiétant. Les restrictions ne sont pas complètes. La stratégie la plus efficace est un confinement complet pendant au moins deux semaines. (Agence IRNA, 29 novembre 2020)
  • La faculté de médecine d’Ispahan : Au cours des dernières 24 heures, 47 patients atteints de coronavirus ont perdu la vie. (Agence Mehr, 29 novembre 2020)

Le procès du diplomate terroriste iranien Assadi dans la presse

CNRI - Le procès d’Assadollah Assadi, le “diplomate” du régime iranien, et de trois de ses complices accusés de terrorisme s’est ouvert à Anvers, en Belgique, le vendredi 27 novembre. Les quatre sont accusés d’avoir comploté un attentat à la bombe contre le rassemblement international « pour un Iran libre » en soutien au Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Villepinte, en banlieue parisienne le 30 juin 2018. La prochaine session du procès est prévue pour le 3 décembre 2020.

Le procès du diplomate et terroriste iranien Assadollah Assadi : un test historique pour l’UE

CNRI - Le 27 novembre, la Belgique a tenu le procès d’un “diplomate-terroriste” iranien. Pris en flagrant délit en juillet 2018 avec trois de ses complices, il tentait de faire exploser une bombe dans un rassemblement de l’opposition à Paris.

Le procès de ce diplomate-terroriste, Assadollah Assadi, est la meilleure occasion de demander des comptes à la théocratie terroriste qui dirige l’Iran pour ses quatre décennies de terrorisme et de criminalité.

Iran : L’exécution imminente de l’universitaire irano-suédois Ahmadreza Djalali doit être suspendue


 Amnesty International Diana Eltahawy, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International a réagi à la nouvelle de l’exécution imminente d’Ahmadreza Djalali. Les autorités iraniennes ont transféré le spécialiste irano-suédois de la médecine d’urgence en isolement dans la prison d’Evine. Le ministère public lui a dit que sa condamnation à mort serait exécutée sous peu. Mme Eltahawy a déclaré :

« Nous avons été horrifiés d’apprendre que les autorités ont donné instruction au bureau chargé de l’exécution des peines de transférer Ahmadreza Djalali en isolement. Il doit exécuter sa peine de mort au plus tard une semaine après le 24 novembre.

Maintien en détention d’une infirmière et d’une philosophe à Evine


 Bahareh Soleimani et Somayeh Kargar toujours détenues en isolement ; l’étudiante en anthropologie Elham Samimi arrêtée et détenue

Maintien en détention d’une infirmière et d’une philosophe à Evine

CNRI Femmes – Bahareh Soleimani est toujours détenue dans la section 209 du ministère du Renseignement de la prison d’Evine à Téhéran, près d’un mois et demi après son arrestation le 16 octobre 2020.

Quelle sécurité pour les femmes sous le régime misogyne des mollahs en Iran ?


 CNRI Femmes – Vingt-quatre jours après l’assassinat de Romina Ashrafi, 14 ans, le président du régime clérical a hâtivement ordonné la mise en œuvre d’un projet de loi intitulé “Protection, dignité et sécurité des femmes” (Agence IRNA – 13 juin 2020).

Un projet de loi portant un titre similaire circule entre les différents organes du régime depuis mai 2009. Ce projet de loi contenait 92 articles, dont 17 ont été supprimés car différentes institutions y ont apporté des changements. D’autres articles du projet de loi ont été rendus incomplets et inefficaces.

Un militant emprisonné risque de perdre l’audition à cause d’un manque de soins médicaux


 CSDHI – Le militant civil Saeed Eghbali pourrait perdre l’ouïe d’une oreille si les autorités iraniennes continuent de refuser de le transférer dans un hôpital à l’extérieur de la prison d’Evine. Les forces de sécurité iraniennes ont battu et arrêté violemment Saeed Eghbali en 2017. A cause de la violence utilisée lors de l’arrestation, il a été victime d’une rupture de 70% du tympan droit.

L’infection de l’oreille de Saeed Eghbali s’est aggravée ces derniers jours. Il souffre énormément.

samedi 28 novembre 2020

Iran news in brief, November 28, 2020


https://youtu.be/ad4pxI53lqo 

Iran : Plus de 171.200 décès dus au coronavirus dans 465 villes

Coronavirus death toll

  • La porte-parole du ministère de la Santé du régime : Le taux de mortalité moyen du coronavirus a atteint 40 personnes par million la semaine dernière et était le plus élevé à Yazd, Semnan et dans le Khorassan du Sud. (Agence Irna, 28 novembre)
  • Le conseil de Téhéran : Mercredi 106 morts, jeudi 116 morts et vendredi 109 morts dus au coronavirus ont été enregistrés au cimetière de Behecht-e-Zahra. (Agence Imna, 28 novembre)

Déclaration de soutien à Amnesty International par d’anciens prisonniers politiques témoins du massacre de 1988 en Iran


 Toute attaque contre Amnesty International est une attaque contre le mouvement pour la justice et ne sert que les intérêts de ceux qui ont ordonné le massacre

CNRI - Trois décennies après le massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran, nous assistons aux efforts d’Amnesty International pour dévoiler les détails de ce grand crime. Il s’agit d’un crime que l’ancien successeur désigné de Khomeiny avait décrit à l’époque comme le plus grand crime commis par le régime clérical dans son histoire. Il avait qualifié ses auteurs de criminels.

La condamnation des terroristes iraniens devrait entrainer la mise en cause de l’ensemble du régime

CNRI - Un procès a commencé à Anvers pour quatre individus accusées d’avoir comploté en vue d’un attentat terroriste à l’été 2018. La cible de cet attentat était un rassemblement d’Iraniens à Villepinte, près de Paris. Sur le banc des accusés, un diplomate-terroriste iranien de premier plan. C’est lui qui a dirigé l’opération sur ordre des plus hautes autorités du régime clérical.

Mariage forcé en Iran : la vie des filles vendue pour échapper à la pauvreté

 


En Iran, un mariage sur cinq implique le mariage d’enfants, ce qui est considéré comme de la violence faite aux femmes

CNRI Femmes – Mariage forcé en Iran : la vie des filles vendue pour échapper à la pauvreté

Le mariage forcé en Iran, qui est généralement pratiqué dans le cas de mariages d’enfants, est un exemple évident de violence faites aux femmes et aux filles. Dans le régime misogyne des mollahs, les lois ont fait de l’Iran l’un des pays où l’âge du mariage pour les filles est le plus bas. Il s’agit essentiellement de mariages forcés par le père ou la famille de la jeune fille.

Massoumeh Asgari, enseignante à la retraite, rappelée à la prison d’Evine


CNRI Femmes – Massoumeh Asgari, enseignante à la retraite, a dû retourner à la prison d’Evine de Téhéran le 22 novembre 2020, sans pouvoir terminer son traitement médical.

L’enseignante à la retraite Massoumeh Asgari avait obtenu un congé médical après que le bureau de la médecine légale ait reconnu qu’elle devait suivre un traitement en raison de ses diverses maladies.

Une militante kurde éducatrice arrêtée à Kermanchah pour une raison inconnue


 CNRI Femmes – Anisa Jafari-Mehr, une éducatrice militante kurde a été arrêtée dans la ville d’Eslamabad-e Gharb, dans la province de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran.

Selon la nouvelle publiée le 23 novembre 2020, les services de renseignement ont fait une descente et ont saccagé la résidence de cette éducatrice militante kurde sans présenter de mandat légal. Ils ont confisqué les effets personnels de Mme Jafari-Mehr, notamment son ordinateur portable, son smartphone et certains de ses livres. Sa famille a déclaré que les agents étaient armés et qu’ils avaient menotté leur fille au moment de l’arrestation.

Iran : 74 coups de fouet pour avoir « insulté » le ministre du travail


 CSDHI – Des agents de l’Office d’exécution des peines ont fouetté un travailleur iranien 74 fois avant même que son verdict ne soit définitif.L’ouvrier, Davoud Rafii, travaillait chez le constructeur automobile Iran Khodro avant d’être expulsé en 2012. La justice l’a condamné au fouet pour avoir insulté le ministre du travail.

Cette semaine, il s’est présenté au palais de justice de Moghaddas pour la suite de son affaire, parce que la magistrature avait exercé des pressions sur la personne qui avait déposé sa caution.

Les violations des droits humains en Iran persistent et s’accélèrent


 CSDHI – Vendredi dernier, un groupe d’experts des Nations unies en matière de droits humains a publié une déclaration mettant en lumière le cas d’un défenseur des droits humains détenu. Il a exhorté les autorités iraniennes à prendre des mesures à ce sujet et dans tous les cas similaires.

Cependant, cette semaine, des informations ont souligné que ces autorités non seulement rejettent les appels à la libération des détenus politiques. Mais en plus elles lancent également une nouvelle vague d’arrestations tout en continuant à appliquer des peines sévères aux personnes qui ont pris part à des manifestations. Citons le cas du soulèvement national qui a « fêté » son premier anniversaire ce mois-ci.

vendredi 27 novembre 2020

Iran : Plus de 170.200 décès dus au coronavirus dans 465 villes

Selon le ministère de la Santé du régime : pour la première fois, le nombre de nouveau cas positifs en 24 heures a franchi la barre des 14.000

  • Iradj Harirchi, vice-ministre de la Santé : pour un décès dans le pays on compte 200 à 1000 malades du coronavirus, avec une moyenne de 60%. (Khabar-Fori, 26 novembre)
  • Le bureau de la commission de la Santé au Majlis des mollahs : En 24 heures, 14.000 personnes sont infectées et 460 meurent. Le virus infecte rapidement les gens. Au lieu de courir après le virus et d’en ramasser les dégâts, il faut créer une chaine pour l’empêcher de contaminer. (Agence Ilna, 27 novembre)

Que signifie la montée des luttes intestines au sein du régime iranien ?

Photo d’archive – luttes intestines entre factions au sein du Majlis du régime iranien

CNRI - La session publique du Parlement du régime iranien, mercredi 25 novembre, a une nouvelle fois reflété la profondeur de la crise du régime. Les députés ont versé des larmes de crocodile sur la crise économique qui écrase les Iraniens et ont attaqué la faction du président du régime, Hassan Rohani. Pourtant, tout comme d’autres autorités en place, ils n’ont proposé aucune solution pour résoudre les problèmes de la population.

Mohammad Bagher Qalibaf, le président du Majlis (parlement) clérical, qui est connu pour son rôle dans la répression, en particulier lors des manifestations étudiantes de 1998, a été le premier à parler des moyens de subsistance des gens.

L’arrêt du tribunal de Hambourg : nouvelle victoire de la Résistance iranienne

CNRI - Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) a accepté la deuxième décision d’un tribunal allemand interdisant la publication de diffamations contre l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Ce verdict est final et contraignant. La décision du FAZ de s’y soumettre est une victoire juridique et politique majeure pour la Résistance iranienne. Elle s’inscrit dans sa lutte contre la campagne de diabolisation que mène le régime iranien.

A L'OCCASION DU DÉBUT DU PROCÈS D'ASSADI ET DE SES COMPLICES TERRORISTES EN BELGIQUE

A l'occasion du début du procès d'Assadi et de ses complices terroristes en BelgiqueMaryam Radjavi : Khamenei, Rohani, Zarif et Alavi doivent comparaitre en justice pour quatre décennies de terrorisme, c'est une mesure nécessaire et dissuasive contre le parrain du terrorisme international

L'Europe doit désigner le ministère du Renseignement et le corps des pasdarans comme des entités terroristes. Elle doit juger et expulser les agents et mercenaires du ministère du Renseignement et de la force Qods. Accorder asile et nationalité à ces mercenaires ouvre la voie au terrorisme et devrait être considéré comme une ligne rouge. Les ambassades et centres soi-disant culturels et religieux du régime sont les centres de coordination de terrorisme et d'espionnage et il faut les fermer.

Iran news in brief, November 27, 2020


https://youtu.be/MjD6_xWIWE8 

Iran: Coronavirus Fatalities in 465 Cities Exceeds 169,100

  • For the third consecutive day, the Health Ministry’s engineered statistics set a record in the number of dead and those critically ill.
  • Iraj Harirchi, regime Deputy Health Minister: The increase in the number of hospitalizations and deaths is worrying. It is excruciating that COVID-19 is the leading cause of death in the country and in many provinces.
  • Chairman of the regime parliament’s Health Commission: ‌ We wanted the cities to be fully quarantined for 15 to 30 days. It happened with delays, and only for two weeks. One-third of the employees are going to work, and the banks and parks are open. The traffic is not much different in many major cities and even in Tehran. Do those who are making the decisions have a presence in society?

Un mois pour décider de sanctions contre la politique étrangère terroriste du régime iranien

Assadolah Assadi's trailCNRI - Un verdict est attendu avant la fin décembre dans l’affaire contre le diplomate du régime iranien Assadollah Assadi, qui a débuté vendredi 27 novembre. Assadi et trois complices sont accusés d’avoir comploté un attentat à la bombe contre un rassemblement du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Cet événement  s’était déroulé à Villepinte près de Paris fin juin 2018. Ils risquent chacun entre 5 et 20 ans d’emprisonnement en Belgique. Mais le régime iranien tout entier pourrait subir les conséquences de voir pour la première fois ses activités terroristes exposés devant un tribunal.

Assadi est le premier diplomate iranien à être formellement poursuivi pour des accusations liées au terrorisme. Cependant de nombreux diplomates de ce régime ont souvent joué un rôle dans des activités malveillantes menées par des agents mandataires. Au lendemain de l’arrestation d’Assadi, un porte-parole de la justice belge avait déclaré que “pratiquement tous” les employés des services consulaires iraniens sont en fait des membres des services secrets du régime. En cette qualité, ils sont sans doute chargés de fournir un soutien logistique aux acteurs non étatiques devant poursuivre les objectifs de Téhéran à l’étranger.

mercredi 25 novembre 2020

Iran news in brief, November 25, 2020


https://youtu.be/S23LMC8Bc-A 

Iran: Coronavirus Death Toll in 465 Cities Exceeds 167,700

  • Alireza Zali, head of the Coronavirus Combat Taskforce (NCCT) in Tehran: People think that with imposed restrictions, mortality will decrease rapidly. This is not going to be the case.
  • Minoo Mohraz, member of the NCCT: People are accustomed to ancient vegan plant-based powders, which is dangerous. Traditional medicine must be separated from vegan plant-based powders. We do not accept these at all.

Message de Maryam Radjavi pour la Journée mondiale de l’élimination des violences faites aux femmes

Message de Maryam Radjavi pour la Journée mondiale de l’élimination des violences faites aux femmesL’élimination des violences faites aux femmes en Iran passe par le renversement du régime des mollahs

Maryam Radjavi: En cette journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes, je salue toutes mes sœurs en Iran et dans le monde qui se sont dressées pour l’égalité, la liberté et la fin des violences et de l’oppression faites aux femmes. Je salue également toutes les femmes qui ont souffert dans cette lutte, ou qui ont été victimes de la torture ou de la potence. L’idéal glorieux de l’égalité et d’un monde sans violence, sans exploitation, ni discrimination sexuelles se réalisera à coup sûr avec une résistance sans répit ni compromis et en payant un lourd tribut.
Cela fait près de 60 ans que les sœurs Mirabal ont été assassinées en Amérique latine le 25 novembre, des victimes en souvenir desquelles la journée mondiale pour l’élimination des violences faites aux femmes a été instituée. Ces trois femmes, surnommées les « papillons » sont gravées à jamais dans le cœur des défenseurs de la liberté et de la démocratie.

Le voile obligatoire s’avère crucial dans la guerre des mollahs contre les femmes en Iran

La forme la plus courante de violence contre les femmes en Iran

CNRI Femmes – Le taux de violence domestique faites aux femmes en Iran est le plus élevé au monde, mais la forme de violence la plus répandue est le fait du pouvoir en Iran dans ses efforts pour imposer le voile obligatoire.

Si au moins 66 % des femmes iraniennes sont victimes de violence domestique dans leur foyer, il faut dire que pratiquement 100 % d’entre elles subissent la violence parrainée par l’État pour faire respecter le voile partout, chaque jour et 24 heures sur 24 dans les rues des villes du pays.

Raser les maisons des femmes chefs de famille devient une pratique courante

 Les femmes chefs de famille, premières victimesRaser les maisons des femmes chefs de famille devient une pratique courante

CNRI Femmes – Malgré la pandémie de coronavirus, le chômage et les difficultés financières des personnes démunies, la destruction des maisons des femmes chefs de famille est devenue une pratique courante des municipalités dans diverses régions d’Iran.

Des agents de la municipalité de la ville de Fasa ont rasé des maisons dans la banlieue de cette ville. Fasa est située dans la province de Fars, dans le sud de l’Iran. Le clip video de cet acte inhumain et cruel a été diffusé dans les médias sociaux le 21 novembre 2020.

La violence contre les femmes en Iran : un mandat légal


 CSDHI – Le 25 novembre, c’est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Les femmes en Iran subissent les pires formes de violence physique et psychologiques. Les études de violence contre les femmes, selon les responsables du régime, ont augmenté de 20 à 22 % par rapport aux années précédentes.

La violence contre les femmes en Iran est différente de celle des autres pays. Dans de nombreux cas, le régime des mollahs la légalise et l’encourage.

En fait, le régime clérical lui-même perpétue et facilite systématiquement la violence contre les femmes en Iran.

L’Iran échange une universitaire britanno-australienne emprisonnée contre trois Iraniens détenus à l’étranger


 CSDHI – L’Iran a libéré une universitaire britanno-australienne qui était emprisonnée en Iran en échange de trois Iraniens détenus dans un autre pays, selon la télévision officielle iranienne. Kylie Moore-Gilbert enseignait à l’université de Melbourne sur les études du Moyen-Orient quand l’Iran l’a arrêtée. Les autorités l’ont envoyée dans une prison de Téhéran il y a plus de deux ans. La justice l’avait condamnée à une peine de dix ans pour espionnage.

Elle fait partie des nombreuses personnes originaires de pays occidentaux, arrêtées ces dernières années en Iran, sur la base d’accusations d’espionnage. Mais, selon les groupes de défense des droits et leurs familles, elles sont sans fondement.

Les colporteuses en Iran risquent la mort


 CSDHI – En Iran, les colporteuses sont confrontées à l’humiliation et au risque de mort. En ces temps difficiles il est difficile de joindre les deux bouts. Luttant contre la pauvreté et la misogynie institutionnalisée, ces femmes sont de travailler de longues heures pour un maigre salaire. De surcroît, elles doivent éviter de prendre les places occupées par les hommes. Ainsi, elles sont contraintes de travailler dans les espaces les plus fréquentés. C’est là que le risque de contracter un coronavirus est le plus élevé.

Il y a au moins 4 millions de femmes chefs de famille en Iran. Le régime iranien a admis que 82 % d’entre elles sont au chômage et vivent sous le seuil de pauvreté. Mais cela est étonnant car le régime aime cacher les statistiques qui leur font perdre la face. Ces femmes font tout ce qu’elles peuvent pour que leur famille reste en vie.

Iran : Un homme fouetté 35 fois pour avoir « insulté » un juge


 CSDHI – Les agents du régime des mollahs ont fouetté un Iranien à Naqadeh, dans le nord-ouest de l’Iran. Cette barbarie a eu lieu en début de semaine. Il a « insulté » un juge. Selon l’Agence de presse des droits humains, il s’appelle Mehdi Khairi. Il a reçu 35 coups de fouet dans l’unité d’application des peines du tribunal public de Mohammadyar. Un tribunal iranien l’a jugé par contumace en juillet.

Une source informée a déclaré que Khairi s’était disputé avec un juge qui présidait un procès qu’il avait intenté.

« Lors de la dernière séance du tribunal, les autorités l’ont arrêté pour s’être disputé. Le juge Karim Haji Hatamlu a déposé une plainte contre lui », a déclaré la source.

mardi 24 novembre 2020

Iran news in brief, November 24, 2020


https://youtu.be/1ExHKaaS8-M 

Iran: Coronavirus Death Toll in 465 Cities Surpasses 166,300

  • The spokesperson for the regime’s Health Ministry announced: “The number of Coronavirus deaths in the past 24 hours stands at 483 and the newly infected patients at 13,721, of which 5,824 are in critical condition, both figures are unprecedented since the beginning of the Coronavirus outbreak.”
  • The regime Interior Minister, angry at the revelation of the bitter reality of the Coronavirus tragedy, said: “In the past few days since the “neighborhood-oriented plan” has been launched, the foreign and adversary media have been focusing on this and are highlighting the slightest problems to prove that this plan will not succeed.” (State TV, November 23, 2020)

Les conditions de vie dramatiques des enfants iraniens à cause des mollahs


 CSDHI – Le pouvoir judiciaire a adopté à la hâte, le 7 juin 2020, le projet de loi pour la protection des enfants et des adolescents. Il est intervenu à la suite du tollé général en Iran et dans le monde entier à propos du meurtre d’honneur de Romina Ashrafi.

En tant que femme et enfant, les petites filles sont les moins protégées. Elles sont privées d’opportunités en raison des croyances misogynes du régime.

De nombreuses jeunes femmes sont victimes d’abus de la part du régime, simplement parce qu’elles sont des femmes. Cela entraîne une augmentation du nombre de suicides. Un de ces cas est celui d’une jeune fille de 15 ans à Ramhormoz. Elle s’est suicidée le 12 novembre 2020. Cinq lycéens de la même ville se sont suicidés depuis la mi-septembre.

Iran : Le militant civil Arsham Rezaee transféré à la prison de Rajai Shahr après son arrestation


 CSDHI – Les forces de la sécurité iraniennes ont arrêté Arsham Rezaee, un militant civil. Elles l’ont transféré, il y a cinq jours, à la prison de Rajaï Chahr à Karaj. Selon Iran Human Rights, les forces de sécurité ont arrêté Arsham Rezaee et son neveu, Vahid Rezaee, au domicile d’Arsham, le mardi 17 novembre. Elles les ont transférés vers un lieu inconnu.

Des sources informées ont déclaré à IHR : « Cinq jours après leur arrestation, Arsham Rezaee et Vahid Rezaee n’ont eu aucun contact avec leur famille. Puis, nous avons appris que les agents du régime iranien avaient transféré Arsham à la prison de Rajaï Chahr. Il est actuellement en quarantaine. »

Inflation en Iran : les produits alimentaires augmentent de 46 %


 CSDHI – Selon l’agence de presse officielle Borna, un compte-rendu publié par le Centre statistique d’Iran le 21 novembre montre que l’inflation a atteint 4,46 % d’une année sur l’autre.

De nouveaux chiffres officiels montrent que les familles iraniennes dépensent 46 % de plus pour les mêmes produits et services que l’année dernière. Cela signifie que les familles urbaines ont dépensé 45 % de plus que l’année dernière, tandis que les familles rurales ont dépensé 50 % de plus en produits et services.

Un dissident irano-allemand capturé par l’Iran n’a pas droit à un avocat


 CSDHI – Selon la fille d’un dissident germano-iranien basé aux Etats-Unis, les autorités iraniennes ont capturé son père, il y a quatre mois. Il était alors en voyage dans le Golfe.

Forcé à faire de faux aveux et privé d’avocat

Elle affirme que les autorités iraniennes l’ont durement traité. En outre, elle ajoute qu’elles lui ont refusé de consulter un avocat choisi par sa famille. Enfin, les autorités ont diffusé des images le montrant en train de faire de aveux forcés.

lundi 23 novembre 2020

Iran news in brief, November 23, 2020


https://youtu.be/iKqbpIo9z_o 

Iran: Coronavirus Death Toll in 465 Cities Exceeds 165,200

  • Iraj Harirchi, regime’s Deputy Health Minister: “For every Coronavirus death, there are 200 to 1,000 others that are infected. We have an average of 200,000 patients relative to the daily 400 who die.” (Hamshahri daily, November 23, 2020)
  • Alireza Zali, head of the National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT) in Tehran: “The situation in the Province [Tehran] and the city of Tehran is still critical, and the conditions are not appropriate for a Coronavirus stricken city. Both city traffic findings and field scenes indicate that the necessary rhythm in controlling the epidemic has not yet been achieved.” (State TV, November 22, 2020)

La violence faite aux femmes en Iran : parrainée et institutionnalisée par l’État


 CNRI Femmes – En Iran, la violence faite aux femmes parrainée par l’État est en hausse, malgré le cycle ininterrompu d’information, la prédominance des médias sociaux et la permanence des protestations et du militantisme. En fait, le régime clérical perpétue et encourage systématiquement la violence physique, mentale, économique et politique contre les femmes et les filles.