jeudi 28 février 2013

Maryam Radjavi : Le HCR est responsable des habitants de liberty. Il doit prendre rapidement l’initiative de leur retour à Achraf.

                
Les mollahs, qui jouent leur survie, ne vont reculer devant rien pour un plus grand massacre à Liberty


Dans une conférence internationale à Genève, Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne a insisté sur le fait que le HCR est responsable de la protection des habitants du camp Liberty et qu’il est doit prendre immédiatement l’initiative de leur retour à Achraf, où règne une sécurité relative, jusqu’à leur transfert vers des pays tiers. Mme Radjavi a averti que le régime des mollahs, en proie à des crises incurables, ne reculera devant rien pour commettre un massacre bien plus grand que celui du 9 février contre les habitants sans défense de Liberty.
La protection et la sécurité urgente des habitants exigent que les USA, qui ont une responsabilité vis-à-vis de leur sécurité, les emmènent tous en Amérique ou si ce n’est pas possible de les ramener tous dans l’urgence à Achraf d’où ils partiront vers des pays tiers.
C’est le maire de Genève Rémy Pagany qui a ouvert la conférence. Des personnalités politiques, des défenseurs des droits humains de Suisse, d’Europe, des Etats-Unis et des pays musulmans ont tous insisté sur la nécessité urgente pour l’ONU de ramener les habitants à Achraf avant que ne survienne un plus grand massacre.
Figuraient au nombre des intervenants Ed Rendell, président du parti démocrate américain (1999-2001) gouverneur de Pennsylvanie (2002-2011) ; Gunter Verheugen, commissaire européen (1999-2011) ; John Bolton, ancien ambassadeur américain à l’ONU ; Patrick Kennedy, membre du congrès américain (1995-2011) ; Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence colombienne; Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien; Eric Voruz, conseiller national suisse, Jean Ziegler, vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de  l’ONU ; et Tahar Boumedra, haut fonctionnaire de l’ONU et ancien responsable du projet d’Achraf et Liberty durant trois ans et demi. Ils ont rappelé que le transfert des Achrafiens à Liberty, qui de l’avis d’organes spécialisés de l’ONU est une prison, s’est fait contre leur gré, sur la présentation de garanties précises de l’ONU sur leur sécurité et leur protection. Mais l’attaque du 9 février a bien montré que protection et sécurité à Liberty ne sont qu’un mirage et que l’intention du régime des mollahs avec la collaboration du gouvernement irakien, est de transformer ce camp en abattoir.
Les panelistes ont rappelé qu’en plus de la vie de 3100 réfugiés sans défense, c’est la crédibilité et la dignité de l’Onu en tant que plus haute autorité mondiale et l’engagement de ses hautes autorités qui sont en jeu.

Dans son intervention, Mme Radjavi a affirmé qu’en vérité le régime du guide suprême en Iran est entré dans la phase de son renversement et qu’il est en proie à une multitude de crises. Par des exécutions incessantes en Iran il veut contenir le torrent impétueux de la colère populaire et couvrir les crises qui l’assaillent à l’approche de la mascarade de l’élection présidentielle. Alors que les conditions sont prêtes pour un grand changement, l’attaque sur les habitants sans défense de Liberty reflète la peur qu’inspire aux mollahs la résistance organisée dans cette conjonction. Il y a trois jours, la force Qods des pasdaran a annoncé par la voix du commandant d’un groupe inféodé, Jaich Al-Mokhtar, que « dans un avenir proche nous allons à nouveau attaquer les Moudjahidine », avant d’ajouter qu’il recevait ses ordres politiques et militaires de Khamenei en personne.
En raison des crises et de la fragilité du régime, il est possible qu’à tout moment Khamenei donne l’ordre d’une nouvelle attaque. C’est pourquoi il ne faut pas même retarder d’un jour le transfert des Moudjahidine hors de ce camp.
Ailleurs dans son intervention, Mme Radjavi a déclaré : L’expulsion des habitants d’Achraf du foyer qu’ils ont construit pendant 26 ans à la sueur de leur front et avec leurs propres moyens a été dictée au tyran irakien par le régime iranien et malheureusement le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU a aussi accepté cette mission. Il a fait progresser ce projet en relation étroite avec l’ambassadeur du régime iranien et les autorités du régime à Téhéran. Il a terminé sa mission avec trois mensonges majeurs : une fausse conformité de Liberty avec les normes humanitaires, la promesse d’un transfert rapide vers des pays tiers, et la sécurité à Liberty. Or il savait dès le début qu’aucune de ces promesses n’étaient vraies.
Après avoir énuméré des violations des droits des Achrafiens et les restrictions qui leur ont été imposées par le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Irak, Mme Radjavi a demandé : Le droit veut que l’on porte plainte contre les forfaits des gouvernements auprès de l’ONU. Mais aujourd’hui à qui devons-nous demander justice pour les forfaits commis par l’ONU elle-même ? Quelle autorité suprême pourra recevoir notre plainte comme quoi dans le dossier d’Achraf et de Liberty, l’ONU a pris le parti du dictateur du nouvel Irak ? A qui devons nous nous plaindre que l’ONU a imposé une prison à des réfugiés sans défense et a ignoré les dizaines de mises en garde contre une catastrophe que nous lui avons envoyées ?

La conférence de Genève se déroulait en parallèle des dernières négociations nucléaires des 5+1 avec le régime des mollahs. Mme Radjavi a déclaré à cet effet : Après 40 rounds de négociations reste-t-il encore un doute sur le fait que le régime des mollahs n’a aucun envie, ni la moindre capacité de négocier un arrêt de son programme nucléaire ? Les mollahs ne peuvent pas arrêter ce programme nucléaire qui a déclenché autant de crises pour eux parce qu’il est trop faible et qu’il ne dispose même pas de cette marge de manœuvre. Il sait bien que s’il fait un seul pas en arrière, il sera renversé plus rapidement. Khamenei veut la bombe atomique. Obtenir l’arme nucléaire est lié à la survie du régime et il ne l’abandonnera jamais.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 février 2013

mercredi 27 février 2013

Amnesty Internationale deamnde une enquête sur l'attaque contre Liberty


Amnesty International, 9 février - En Irak, les autorités doivent de toute urgence enquêter sur l’attaque menée contre un camp d’exilés iraniens qui a fait plusieurs victimes, et veiller à ce que tous les blessés reçoivent les soins médicaux dont ils ont besoin, a déclaré Amnesty International samedi 9 février. 

L’enquête devra se pencher sur la conduite des forces de sécurité irakiennes avant et durant l’attaque, afin de déterminer si elles se sont abstenues d’empêcher de tels agissements.

Le 9 février, plusieurs personnes seraient mortes ou auraient été blessées dans le cadre d’une attaque menée contre le camp Liberté, qui accueille quelque 3 000 Iraniens exilés en Irak.

« Cette attaque contre le camp Liberté est un crime méprisable, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

« Les autorités en Irak doivent faire en sorte que les auteurs de ces agissements soient traduits en justice, mais aussi que les personnes qui vivent dans ce camp soient protégées. »

Les habitants du camp Liberté, des membres et sympathisants de l'Organisation des moudjahidin du peuple d’Iran (OMPI), un groupe d'opposition iranien, ont récemment été réinstallés dans un site au nord-est de Bagdad – après avoir habité pendant 25 ans dans le camp d’Ashraf.

Les habitants affirment que les forces irakiennes ont agressé certains d’entre eux lors du processus de relogement en 2012.

Samedi 9 février, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a souligné que les habitants de camp Liberté sont des demandeurs d’asile qui font l’objet d’un processus de détermination du statut de réfugié et, en tant que tels, ont le droit de bénéficier d’une protection internationale.

En avril 2011, les troupes irakiennes ont pris d’assaut le camp d’Ashraf en recourant à une force très excessive ; elles ont notamment tiré à balles réelles sur des habitants qui tentaient de leur résister.Environ 36 personnes – 28 hommes et huit femmes – ont été tuées et plus de 300 autres ont été blessées. Les blessés n’ont pas été autorisés à sortir du camp pour recevoir des soins médicaux spécialisés.

Manifestation à Berlin en hommage aux victimes de Liberty


Manifestation - A l'étranger

Reuters, 26 février - Une femme dépose des fleurs devant les portraits des victimes d’une attaque à la roquette le 9 février contre un camp d’opposants iraniens le 9 février dans l’ancienne base militaire américaine « Camp Liberty » dans l’ouest de la capitale irakienne Bagdad, durant une manifestation devant la porte de Brandebourg à Berlin, le 26 février 2013.

Blogger “Siamak Mehr” Needs Heart Surgery


 According to HRANA, there are increasing concerns about the health of imprisoned blogger, Mohammad Reza Pourshajari (a.k.a Siamak Mehr). He is currently held in Ghezel Hesar Prison in Karaj, and several sources have reported that his health is in serious danger.

His daughter, Mitra Pourshajari has told HRANA, “The other day [prison authorities] transferred my father to the prison clinic for medical examinations, and they announced that they plan to inject him with a needle in an attempt to open up his [blocked] arteries. But, without surgery my father does not stand much of a chance. He could suffer [from another] heart attack any day.”
Due to his deteriorating health and the fact he has already suffered one heart attack in prison, Mr. Pourshajari is in urgent need of heart surgery at a hospital outside the prison. However, Iranian regime authorities have refused to consider Mr. Pourshajari as a prisoner who is “unsuitable to tolerate imprisonment” even though his medical record with the prison states that he is unable to withstand imprisonment and requires medical leave.
Mitra Pourshajari continued, “Last month prison authorities (Amjadi, Nejad Bahram) had signed on the form that stated my father is “unsuitable to tolerate imprisonment” and requested his release from prison. However, the prison Judge and the Prosecutor refused [the request].”
In regards to her father’s health, Mitra Pourshajari added, “The two main arteries leading to his heart are completely blocked and his other arteries are not [functioning properly] either.”
Two weeks ago, Justice for Iran released a case summary statement to express concern for Mr. Pourshajari’s health and call on the international community to help ensure he is immediately and unconditionally released from prison.

mardi 26 février 2013

A Kurdish political prisoner started hunger strike and sewed his lips

HRANA News Agency – Shahram Eliasi, political prisoner in Rajaie Shahr prison in protest to negligence and sabotage of prison officials started hunger strike and sewed his lips.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Shahram -Rahim- Eliasi political prisoner in Rajaie Shahr prison of Karaj who is sentenced to 11 years imprisonment started hunger strike since February 19th of 2013 and afterward sewed his lips in protest to negligence of his medical furlough.

Shahram Eliasi was arrested in 2006 in Bookan by security forces on charge of acting against national security, linking with Komala party and keeping guns and ammo.

He has been sentenced to 11 years imprisonment by Bookan revolutionary court and the verdict confirmed by appealed.

After passing five years of the verdict in prison the officials granted his furlough by 100 million tomans bail but later through the corruptions and sabotages of the officials, Shahram's family was informed that the furlough is canceled.

"Yesterday Shahram Eliasi summoned by the head of the security section of prison whose name is Farajnezhad and been threatened and insulted very harshly", One of his cellmates who wanted to be anonymous said to HRANA reporter.

"Because Farajnezhad pushed Shahram Eliasi to end his hunger strike then Shahram sewed his lips", his cellmate continued.

Translated by: Ramyar Hassani

Iran: Four Prisoners Hanged/ 41 Executions Last Month


HRANA News Agency – Iranian regime has executed four more prisoners within last days.

According to the reports by Human Rights Activists News Agency (HRANA), four prisoners were hanged in Iran on Sunday and Monday of this week:

Three prisoners convicted of drug trafficking were hanged in Qazvin Central Prison on Sunday, February 24, 2013.

And also, a prisoner with the same charge was hanged in Behbahan prison on Monday, February 25, 2013.

According to HRA Statistic Department, in Bahman (last local calendar month), at least 41 prisoners were hanged across Iran.

Ahmad Daneshpour Being Rejected for Furlough in spite of Deteriorating Health Condition


HRANA News Agency – Ahmad Daneshpour Moghadam, political prisoner sentenced to death is being rejected for medical leave by prison’s authorities, in spite of deteriorating health condition.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Ahmad Daneshpour Moghadam, political prisoner sentenced to death who is imprisoned at Ward 350 of Evin Prison is suffering from Colon bleeding, his health condition is critical and prison authorities deny his furlough request.

Ahmad Daneshpour and his father Mohsen  Daneshpour have had their death sentences upheld by the Appeal Court on 15th May 2010. This was done after an unfair trial, where weak evidence was presented.

Mohsen and Ahmad were arrested with Ahmad's mother after the Ashura protests. They did not receive independent legal representation, nor were their family members allowed to visit them during their prosecution. Their family did not even receive notification of the Court Hearing OR death sentence.

They are charged with "deliberate cooperation with MKO," "gathering and colluding against national security," and "propaganda against the regime and in the interest of enemies." The evidence supporting these charges included a trip by the parents to Iraq to visit another son, who is a member of MKO, sending videos and pictures to MKO, and participating in demonstrations. None of these charges are either reasonable or punishable by death.

Renowned Human Rights Lawyer Mohammad Sharif, who has been able to successfully defend others sentenced to death under such circumstances, was not able to defend Mohsen's and Ahmad's cases as they were sent to the Appeals Court before he was allowed to prepare them.

Human Rights sources such as International Campaign for Human Rights in Iran strongly condemns the issuance of disproportiate sentences like Mohsen's and Ahmad's which are based on unfounded charges and result in executions.

The barbaric violations of human rights by the Iranian regime have resulted in the devastation of another whole family with these death sentences.

jeudi 21 février 2013

Conférence « Perspectives au Moyen-Orient et en Iran en 2013 – le rôle de la France – Crise humanitaire à Liberty » à l’Assemblée nationale

                   
Appel au retour immédiat des réfugiés iraniens au camp d’Achraf pour assurer leur sécurité

et dialogue avec la Résistance iranienne comme une solution à la crise actuelle en Iran
Le 20 février, une conférence intitulée « Perspectives au Moyen-Orient et en Iran en 2013 – le rôle de la France – Crise humanitaire à Liberty » s’est tenue à dans la salle Colbert de l’Assemblée nationale à l’initiative du Comité Parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), en présence de dizaines de parlementaires de divers groupes politiques. Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a mis en garde contre un nouveau massacre à tout moment sur le camp Liberty, en Irak, où se trouvent 3100 membres de l’opposition iranienne. La seule voie, a-t-elle ajouté, pour leur assurer une sécurité relative jusqu’à leur transfert vers des pays tiers, c’est leur retour immédiat à Achraf. Elle a insisté sur la responsabilité du HCR quant à la protection des habitants, précisant que le prétexte avancé pour leur transfert à Liberty avait été les entretiens du HCR. Aujourd’hui, 18 mois après les demandes de réfugié de ces personnes et une année passée à Liberty, le HCR pour leur assurer une protection, doit immédiatement annoncer que tous les habitants sont des réfugiés et qu’ils doivent retourner à Achraf.
Lors de cette conférence présidée par député Dominique Lefebvre, vice-président du CPID, outre Mme Radjavi, plusieurs députés ont pris la parole, notamment Bruno Leroux, président du groupe socialiste, républicain et citoyen, Michel Terrot, vice-président du CPID, André Chassaigne, Président du groupe de la gauche démocrate et républicaine et vice-président du CPID, Pascal Terrasse, Pascal Deguilhem, William Dumas, Jean Grellier, Philippe Vitel, Jacques Valax, ainsi que des personnalités comme Alain Vivien, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, François Colcombet ancien magistrat, Yves Bonnet, préfet honoraire et ancien directeur de la DST, Pierre Bercis, président des Nouveaux Droits de l’Homme,  le Sénateur américain Robert Toricelli, et Tahar Boumedra, ancien directeur des droits de l’homme de la MANUI en Irak chargé du dossier d’Achraf.
Les intervenants ont demandé le retour à Achraf des habitants de Liberty et ont appelé le HCR à déclarer leur statut de réfugié. Ils ont estimé que la Résistance iranienne était la seule solution aux crises actuelles de l’Iran et ont appelé au dialogue avec la Résistance.

Evoquant l’attaque meurtrière sur Liberty le 9 février, Maryam Radjavi a déclaré : « Ils veulent détruire un mouvement qui a des racines profondes dans la société iranienne, un mouvement bien organisé, capable de diriger le mécontentement explosif de la société pour opérer un changement démocratique en Iran. Une résistance qui représente les espoirs de la société iranienne, car son objectif est d’instaurer une république basée sur la séparation de la religion et de l’Etat, la démocratie, le pluralisme, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des femmes et des hommes et un Iran sans nucléaire. »
Elle a appelé les USA, l’UE et l’ONU à préparer les conditions pour un retour des membres de la résistance à Achraf. Elle a demandé au HCR de confirmer sans délai leur statut collectif de réfugiés.

A la veille des négociations nucléaires, elle a souligné que le régime est dans une impasse et que ces négociations sont vouées à l’échec.
Mme Radjavi a ajouté qu’avec « une intervention au Mali, la France a pris, avec le soutien de la population malienne, une initiative courageuse contre le développement de l’intégrisme. S’opposer à l’intégrisme est une politique correcte de défense de la paix et de la sécurité dans le monde. Mais cette politique doit se concentrer sur la source de l’intégrisme et du terrorisme, c’est-à-dire le régime en Iran. Un régime qui finance et arme ouvertement les groupes intégristes au Moyen-Orient et en Afrique. »

Elle a ajouté : « Nous attendons du gouvernement français et de l’Assemblée nationale d’être à l’avant-garde d’une nouvelle politique internationale, une politique qui garantisse la fermeté face au fascisme religieux en Iran et une politique de soutien et de reconnaissance de la résistance du peuple iranien pour la liberté et la démocratie. »
Bruno Leroux, président du groupe socialiste à l’Assemblée, a notamment déclaré : « vous êtes dans la salle du groupe socialiste, ce n'est pas qu'un symbole mais un engagement. Nous saluons la présence de Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne que nous recevons et dont on connait l'engagement. Être à vos côtés est un honneur. Le combat qui est le vôtre pour la démocratie et la laïcité est un élément essentiel pour l'avenir de votre pays et de la région. »
Tahar Boumedra qui jusqu’en mai dernier et pendant trois ans a été le conseiller de la MANUI chargé d’Achraf, et qui a démissionné pour protester contre le parti pris de Kobler, le représentant spécial de l’ONU en Irak, en faveur du gouvernement irakien et du régime
iranien, a tenu à apporter son témoignage. Il a affirmé que Martin Kobler suit un programme spécifique et des démarches qui vont à l’encontre des principes reconnus de l’ONU. En inversant la vérité et en présentant des rapports mensongers, Kobler a préparé le terrain à un déplacement forcé des Achrafiens à Liberty où il n’existe aucune garantie sécuritaire et humanitaire. M. Boumedra a dit que Liberty était devenu un abattoir et qu’en absence de démarches précises, une autre attaque était possible.

Robert Toricelli, ancien sénateur démocrate américain qui s’est récemment rendu à Bagdad à la tête d’une délégation américaine pour résoudre le problème des biens meubles et immeubles des Achrafiens, a rédigé un rapport sur son voyage où il explique que le gouvernement irakien, en violant tous les accords conclus, a empêché la visite de la délégation à Achraf et Liberty et qu’aucune autorité irakienne n’a voulu rencontrer sa délégation. Le sénateur Toricelli souligné dans son rapport que la MANUI s’est fixé pour tâche essentielle de protéger le premier ministre irakien Maliki de toutes menaces éventuelles.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2013

mardi 19 février 2013

Le Président Rohrabacher et une délégation du Congrès ont rencontré Mme Maryam Radjavi à Paris et appellent l’Administration à tendre la main à l'opposition démocratique iranienne



Communiqué de presse de la délégation du Congrès
17 février 2013

La délégation du Congrès appelle au retour immédiat des 3100 résidents du camp Liberty au camp d'Achraf pour assurer leur protection

Paris, le 17 février 2013 - Video
 - Une délégation bipartite de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants [américaine], dirigée par le Congressman Dana Rohrabacher, président de la sous-commission sur l'Europe, a rencontré Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne. La délégation comprenait le Juge Ted Poe (Rép-TX), président de la sous-commission sur le Terrorisme, la Non-prolifération et le Commerce, Brian Higgins (Dém-NY), membre de la commission des Affaires étrangères et membre éminent de la sous-commission du Contre-terrorisme et du Renseignement de la commission de la Sécurité intérieure, et le député Paul Cook (Rép-CA).
La délégation a discuté des moyens de contrer la menace posée par le régime iranien pour la paix et la sécurité dans le monde, l'échec des négociations sur le nucléaire pour contenir le programme d'armement nucléaire de l'Iran, les graves violations des droits humains en Iran, la menace croissante pour la sécurité et le bien-être des opposants iraniens membres des Moudjahidin-e Khalq au camp Liberty en Irak, l'augmentation du nombre des exécutions et la montée du mécontentement en Iran, et ce que les États-Unis devraient faire pour répondre à ces questions urgentes. La délégation a souligné les points suivants :

« Le gouvernement américain doit revoir sa politique concernant l'Iran après le refus par le guide suprême de la dernière offre de l'Administration américaine pour des négociations nucléaires. L'Administration devrait s’adresser à des membres de l'opposition iranienne, comme notre délégation l’a fait aujourd'hui, au lieu de mener des négociations infructueuses avec les dirigeants iraniens, qui ont seulement aidé le régime à se rapprocher de la bombe et à légitimer sa répression de l'opposition en Iran et son soutien aux terroristes dans la région.

« L'Iran est mûr pour un changement. Contrairement à l'été 2009, lorsque l'Amérique s’est mise tenue à l’écart pour regarder les gardiens de la révolution réprimer les millions de personnes qui appelaient à un changement de régime et à l’instauration de la démocratie en Iran, l'Administration Obama a besoin de tendre la main à l'opposition démocratique comme le Conseil national de la Résistance iranienne dirigée par Mme Radjavi.

«La protection intégrale des résidents de Camp Liberty ne peut être assurée qu’en les déplaçant loin du danger et en les ramenant dans leur foyer où ils ont vécu 26 ans au camp d'Achraf. Lors de 112e législature, la Chambre a adopté un texte législatif dans le cadre de HR 1905, qui appelait le gouvernement américain à exhorter le gouvernement irakien à ne pas fermer le camp d'Achraf tant que tous les résidents du camp d'Achraf n’avaient pas été interrogés par le HCR à l’intérieur du camp et réinstallés dans des pays tiers pays.

« Le transfert des résidents au camp Liberty n'a fait que rendre les 3100 membres de l'OMPI - que Téhéran considère comme sa plus grande menace interne et cherche à détruire - plus vulnérables aux attaques comme nous l’avons vu avec la tragique attaque du 9 février sur le camp qui a fait 7 morts et près de 100 blessés. Le New York Times a récemment déclaré que la campagne pour radier l'OMPI avait été soutenue par ‘‘d'éminents politiciens américains et d'anciens officiers militaires, qui considéraient le groupe comme une alternative démocratique légitime au gouvernement iranien’’.

« La conduite de la MANUI et du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU est partiale et inacceptable, et le gouvernement américain, le Secrétaire général de l'ONU et le Haut Commissaire pour les réfugiés devraient octroyer la priorité au règlement de la situation de la sécurité des résidents du camp Liberty, qui peut être assurée par leur retour au camp d'Achraf, avant de procéder à d'autres entretiens avec les résidents.

Vous êtes Mme Radjavi un symbole de dialogue et de paix – Jean-François Legaret



CNRI – Lors de la rencontre à Paris d’une haute délégation parlementaire américaine, composée de présidents de sous-commission des Affaires étrangères de la Chambre, avec Mme Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement, a prononcé des mots de bienvenue et formulé des vœux de succès.
Voici les temps fort de son intervention.
Juste un mot de bienvenue dans ce 1er arrondissement de Paris pour cette haute délégation de la commission des affaires étrangères du congrès américain.
Mais reconnaissant ici beaucoup de visages connus, vous savez que c'est pour moi un message de fidélité, de sincérité et de solidarité.
Je souhaite la bienvenue au président Rohrabacher, au président Ted Poe, au Congressman Brian Higgins et au Congressman Paul Cook.
Je souhaite aussi la bienvenue à Mme la présidente Maryam Radjavi que j'ai eu l'honneur d'accueillir à la mairie du 1er arrondissement et c'est là que nous avons annoncé le soutien de plusieurs milliers de maires de France à la cause de la résistance iranienne pour la liberté, pour la démocratie et pour défendre des Moudjahidine du Peuple menacés aujourd'hui dans le camp Liberty. Bienvenue Mme la présidente !
Je suis très heureux de voir la délégation américaine œuvrer pour le dialogue avec la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne et pour la protection des habitants de Liberty.
Votre action est capitale pour ramener la paix et la stabilité dans cette région du monde.
Vous savez que ça fait maintenant plusieurs années, Mme la présidente, que je suis votre combat et que j’en suis solidaire.
Je suis persuadé, comme vous tous, que le meilleur moyen de protéger les opposants iraniens en Irak est leur retour au camp d'Achraf.
Je sais que vous plaidez au quotidien avec intelligence et avec humanité pour les valeurs humaines, pour les droits de l'homme, pour un islam de tolérance, et je crois que c'est un message qui ne peut pas laisser les Occidentaux indifférents.
Je crois que cette délégation américaine est donc importante pour conduire vos idées jusqu'à leur terme. Et vous savez Mme la présidente que vous êtes pour le monde entier, pour le monde libre, un symbole de dialogue, d'intelligence, de compréhension et de paix.
Alors à tout cela je voulais rendre hommage, en souhaitant beaucoup de succès à votre délégation.

lundi 18 février 2013

The Congressional Delegation Calls for Immediate Return of the 3,100 Residents of Camp Liberty to Camp Ashraf to Ensure Their Protection




On Friday 17th of February, a press release issued by the Committee on Foreign Affairs of the US House of Representatives, announced that a congressional committee of US representatives have met with the Iranian opposition leader in Paris Mrs. Maryam Rajavi, calling for regime change in Iran and support for the Iranian main democratic opposition, National Council of Resistance of Iran;

dimanche 17 février 2013

Iran: Six Prisoners Hanged Last Week/ Two of Them Publicly

  

HRANA News Agency– Iranian regime executed six prisoners within last week. Two of them were publicly.

According to the reports by Human Rights Activists News Agency (HRANA), six prisoners were hanged by Iranian regime last week:
Two prisoners convicted of drug trafficking were hanged in Arak Central Prison on Tuesday, February 12, 2013.
A prisoner convicted of murdering was hanged publicly in east of Tehran on Wednesday, February 13, 2013. Farsi report includes photo report.
A prisoner convicted of rape was hanged publicly in Shiraz on Thursday, February 14, 2013.
A prisoner, Sabah Loymi 38, convicted of drug trafficking was hanged in Ahwaz Central Prison on on Thursday, February 14, 2013.
A prisoner, Omar Shahbazi 28, convicted of murdering was hanged in Sanandaj Central Prison on Saturday, February 16, 2013.

samedi 16 février 2013

A Kurd arrested by Iranian Etela'at officers on security charges

                                                         


HRANA News Agency– It is more than two weeks that a Kurd has been summoned and arrested by Etela'at of Khoy and there is no news about his condition.
 According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), A Kurd whose name is Feisal Doudkanlou the son of Hassan from Agh Dash village belongs to Khoy municipality, has been arrested more than two weeks ago by Etela'at and since that time he has not contacted his family.
Despite of his family's haunt to Etela'at and security departments, they could not ind out any news about Feisal's condition.
 According to the same report, Iranian security officials claimed that Feisal Doudkanlou accused to security charges.
 The charges on him by Iranian regime and no news about his condition worried his family too much.
 Also Feisal's father has been killed by Iranian polices a few years ago on charge of cooperation with Kurdish subversive parties.
 Translated by: Ramyar Hassani

Les habitants de Liberty appellent le chef du HCR à se concentrer sur la sécurité


La méthode de lente réinstallation et la poursuite des entretiens donne la fausse image que les choses sont suivies dans la bonne voie et que tous les habitants allaient être réinstallés rapidement. C’est quelque chose qui accroit les dangers pour la grande majorité qui restera longtemps à Liberty. 
CNRI - Tous les habitants de Liberty ont adressé une lettre commune au Haut commissaire de l’ONU pour les Réfugiés soulignant le fait qu’ils sont sous la menace d’un massacre et que la pluie de roquettes qui s’est abattue le 9 février peut se répéter à tout moment. Les habitants ont écrit qu’ils avaient été forcés à quitter Achraf après trois promesses trompeuses faites par Kobler – qui n’étaient que des mensonges – à savoir que Liberty répondait aux normes humanitaires, que la réinstallation se ferait rapidement et les assurances sur leur sécurité. 

La lettre signée par 3100 habitants de Liberty explique que « jusqu’à présent, 2800 personnes ont été enregistrées et 2000 ont été interrogées. Des autorités américaines, allemandes, françaises et italiennes ont interrogé un total de 274 habitants. Mais en 2012 et 2013 seuls sept habitants ont été réinstallés et il n’existe aucune perspective à court terme ni de calendrier certain pour la réinstallation des personnes interrogées. » La lettre ajoute que 3100 habitants ont été entassés dans la zone de mort de Liberty et « nous sommes même privés maintenant des casques et des vestes de la protection civile que nous avions à Achraf. Malgré ses avantages et les gardes armés qui l’accompagnent, M. Kobler n’a pas voulu entrer dans le camp ne serait-ce que pour une inspection rapide de 30 minutes après l’attaque à la roquette pour des “raisons de sécurité et des roquettes non explosées”. »

Les habitants de Liberty demandent à Antonio Guterres, le Haut commissaire aux réfugiés, de concentrer les efforts sur leur sécurité collective urgente, ajoutant que « la méthode de lente réinstallation » et la poursuite des entretiens « donne une fausse image et fournit une excuse comme si tout était normal et en de bonnes mains », que « les choses sont suivies dans la bonne voie » et « comme si tous les habitants allaient être réinstallés rapidement ». C’est quelque chose qui « accroit les dangers pour la grande majorité qui restera longtemps à Liberty » et, en contournant la question urgente de sécurité collective, « joue avec la vie d’innocents sans défense. »

Présentant une solution urgente, les habitants de Liberty écrivent que « le gouvernement américain qui a signé un accord de sécurité avec chaque résident jusqu’au règlement final de leur situation (...) peut transférer l’ensemble des habitants rapidement aux USA, comme une étape, même temporaire et à nos propres frais. Ce transfert immédiat et collectif peut se faire vers d’autres pays sous la supervision du HCR. Si un tel transfert urgent n’est pas possible, la seule solution pratique et notre retour immédiat à Achraf. Au moins (…) les 2000 personnes qui ont terminé leur procédure de désignation du statut de réfugié peuvent retourner à Achraf, et être réinstallées à partir de là. » 

Les habitants ont ajouté que 18 mois après le début de la procédure, reconnaitre à tous les habitants le statut de réfugié servirait de mesure préventive sérieuse pour leur sécurité.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 février 2013

vendredi 15 février 2013

No news from arrested Journalist after one week

                                                     


HRANA News Agency– It is more than one week without any news from Sasan Aghaie the arrested journalist who has been banned to have visitor.

Sasan Aghaie arrested by the invasion of the security forces on January 27th of 2013 at E'temad newspaper office. Since a week ago he had not exchanged any call with family and when his family tried to visit him on February 8th of 2013, the prison officials said that Sasan is banned to have visitor.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA),  quoted from Advar News, the last call between Sasan Aghaie and his family exchanged last Monday and since that time there is no news about Sasan's condition which worried his family too much.

19 political prisoners' letter to condemn the death verdict of 8 political prisoners

                                                    


HRANA News Agency– 19 political prisoners in Zahedan prison whom some of them sentenced to death too, released a letter and condemned Imminent execution of Zanyar Moradi, Loqman Moradi, Youns Aghayan and 5 political activists from Ahwaz.

"Whispers about execution of three Kurdish political activists called Zanyar Moradi, Loqman Moradi, Younes Aghayan and 5 political activists from Ahwaz called Mohammad Ali Amoori, Hashem Sha'bani, Hadi Rashedi, Seyyed Jaber Alboshokeh and Seyyed Mokhtar Alboshokeh reminding us all sadness moments of the past years when they took our brothers away in front of us", They declared in the letter.
"We are the political prisoners of Zahedan prison who have suffered of injustice and some sentenced to death. There are three Kurdish activists among us who were sentenced to death and now are here in exile. All of us demanding international community and human rights organizations to prevent the execution verdicts of our brothers to not see the tulips of this land sinking in blood.", The 19 political prisoners added.


Amnesty Internationale deamnde une enquête sur l'attaque contre Liberty

Amnesty International, 9 février - En Irak, les autorités doivent de toute urgence enquêter sur l’attaque menée contre un camp d’exilés iraniens qui a fait plusieurs victimes, et veiller à ce que tous les blessés reçoivent les soins médicaux dont ils ont besoin, a déclaré Amnesty International samedi 9 février. 
L’enquête devra se pencher sur la conduite des forces de sécurité irakiennes avant et durant l’attaque, afin de déterminer si elles se sont abstenues d’empêcher de tels agissements.

Le 9 février, plusieurs personnes seraient mortes ou auraient été blessées dans le cadre d’une attaque menée contre le camp Liberté, qui accueille quelque 3 000 Iraniens exilés en Irak.

« Cette attaque contre le camp Liberté est un crime méprisable, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

« Les autorités en Irak doivent faire en sorte que les auteurs de ces agissements soient traduits en justice, mais aussi que les personnes qui vivent dans ce camp soient protégées. »

Les habitants du camp Liberté, des membres et sympathisants de l'Organisation des moudjahidin du peuple d’Iran (OMPI), un groupe d'opposition iranien, ont récemment été réinstallés dans un site au nord-est de Bagdad – après avoir habité pendant 25 ans dans le camp d’Ashraf.

Les habitants affirment que les forces irakiennes ont agressé certains d’entre eux lors du processus de relogement en 2012.

Samedi 9 février, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a souligné que les habitants de camp Liberté sont des demandeurs d’asile qui font l’objet d’un processus de détermination du statut de réfugié et, en tant que tels, ont le droit de bénéficier d’une protection internationale.

En avril 2011, les troupes irakiennes ont pris d’assaut le camp d’Ashraf en recourant à une force très excessive ; elles ont notamment tiré à balles réelles sur des habitants qui tentaient de leur résister.Environ 36 personnes – 28 hommes et huit femmes – ont été tuées et plus de 300 autres ont été blessées. Les blessés n’ont pas été autorisés à sortir du camp pour recevoir des soins médicaux spécialisés.

Déclarations chocs en Iran du mollah Taeb, un proche de Khamenei :


- « La Syrie est la 35e province de l’Iran. La milice syrienne est formée de 60.000 membres du Hezbollah. »
- « Si l’ennemi veut s’emparer la Syrie ou le Khouzistan, la Syrie a la priorité. Si nous la perdons, nous ne pourrons pas garder Téhéran. »
La communauté internationale doit arrêter de toute urgence l’ingérence des mollahs dans le massacre de la population syrienne
. CNRI -- Le mollah Taeb, des gardiens de la révolution, proche de Khamenei et commandant de la base Amar, un organe de répression, a reconnu que l’existence-même du régime des mollahs dépend de la dictature syrienne. Le 14 février, dans une réunion de miliciens du Bassidj des universités il a expliqué que « la Syrie est notre 35e province stratégique. Si l’ennemi nous attaque et veut s’emparer de la Syrie ou du Khouzistan, la priorité pour nous est de conserver la Syrie, parce que si nous gardons la syrie, nous pourrons reprendre le Khouzistan, mais si nous perdons la Syrie, nous ne pourrons garder Téhéran. »

« A présent nous sommes occupés en Syrie et notre ligne de front est là-bas, où nous affrontons toute l’Arrogance (l’ennemi) (...) La Syrie avait une armée mais cette armée n’était pas en mesure de mener la guerre dans les villes syriennes, c’est pourquoi l’Iran a proposé, afin de mener cette guerre urbaine, de former une milice du Bassidj. La milice syrienne du Bassidj est composée de 60.000 Hezbollahis auxquels l’armée a délégué les combats de rues. » 

Taeb est un des proches les plus criminels de Khamenei. Commandant des voyous du Ansar Hezbollah, c’est un des principaux cerveaux et auteurs de la répression, notamment du soulèvement de 2009. Il est aujourd’hui commandant de la base Amar, un organe de répression chargé de la cyberguerre contre « l’agression culturelle ». Il figure au nombre des mollahs et des pasdaran les plus féroces comme Saïd Ghassemi, Hossein Allakaram, Mehdi Mandegari, Mehdi Kouchekzadeh, Hamid Ressaï et Ravanbakhsh, tous fondateurs et chefs d’organes répressifs.

Auparavant, Khamenei avait martelé aux dirigeants de son régime que « la Syrie est la ligne de front stratégique de notre régime. Ainsi donc, malgré la situation difficile et complexe il ne faut pas désespérer et nous devons soutenir Assad jusqu’au bout ». Velayati, conseiller de Khamenei, avait qualifié la Syrie de « maillon en or de la résistance » avant d’ajouter : « si la Syrie n’avait pas assuré le soutien logistique du Hezbollah, le Hezbollah n’aurait pu remporter la guerre de 33 jours et le Hamas la guerre de 22 jours. La Syrie joue un rôle clé particulièrement sensible dans la région dont dépend la fermeté ou l’instabilité de la politique de résistance ; c’est pourquoi attaquer la Syrie revient à attaquer l’Iran et les alliés de l’Iran. » (presse officielle en Iran du 26 janvier 2013).

Larijani lui aussi dans un entretien avec des autorités du régime syrien avait déclaré que « l’Iran ne cessera pas de soutenir la Syrie et son président Bachar El-Assad. » (TV Al-Jazira, 25 novembre 2012)

Les déclarations chocs du mollah Taeb et des autres dirigeants du régime iranien rendent plus que jamais nécessaire une intervention urgente de la communauté internationale pour faire cesser la participation active et tous azimuts du régime des mollahs, des gardiens de la révolution et de la force terroriste Qods dans le massacre de la population syrienne, violant de manière flagrante les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 février 2013 

jeudi 14 février 2013

Auvers-sur-Oise : 500 personnes rassemblées après l’attentat de samedi contre Liberty



Photo : Auvers-sur Oise, hier. Maryam Radjavi, la présidente élu de la Résistance iranienne, et cinq cent personnes ont rendu hommage aux six iraniens décédés samedi dans l’attaque du camp Liberty, en Irak.

Le Parisien, Val d’Oise, 12 février –  Lentement Maryam Radjavi dépose sur chacun des six portraits dressés au fond de la salle une colombe et une rose, symboles de paix. La présidente élue de la résistance iranienne est ensuite acclamée par ses sympathisants à Auvers-sur-Oise. Et ils étaient plus de cinq cents réunis au siège du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), hier après-midi, pour rendre hommage aux six personnes décédées dans l’attaque du camp Liberty de réfugiés iraniens à Bagdad (Irak), samedi matin.
Parmi eux de nombreuses personnalités. Si l’ancien membre du congrès américain Patrick Kennedy (retenu par la neige) et l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de Colombie Ingrid Betancourt (qui a manqué son avion) n’avaient pu répondre à l’invitation, l’ancien premier ministre algérien Si Ahmed Ghozali, le préfet honoraire Yves Bonnet (ancien député et directeur de la Direction de surveillance  du territoire) ou encore Mgr Jacques Gaillot étaient présents aux côtés du maire d’Auvers sur Oise, Jean-Pierre béquet (PS).
« Le Conseil de sécurité de l’ONU doit contraindre le gouvernement irakien à ouvrir les portes de Liberty aux avocats, journalistes, délégations parlementaires et politiques, a notamment souligné Maryam Radjavi. Et le secrétaire général de l’ONU doit nommer un représentant impartial pour les camps de réfugiés d’Achraf et de Liberty et envoyer une mission pour enquêter sur ce massacre des habitants de Liberty. »
Photo : Auvers-sur Oise, hier. Maryam Radjavi, la présidente élu de la Résistance iranienne, et cinq cent personnes ont rendu hommage aux six iraniens décédés samedi dans l’attaque du camp Liberty, en Irak.

Patrick Kennedy : Martin Kobler doit démissionner après à l’attaque sur le camp Liberty



CNRI – Le représentant des Nations Unies en Irak Martin Kobler a « du sang sur les mains » et doit démissionner après l'attaque au mortier meurtrière sur le camp Liberty, qui a fait six morts et au moins 100 blessés, a déclaré l’ancien membre du Congrès Patrick Kennedy.
Et l'Amérique ne doit pas rester les bras croisés alors que davantage d’innocents à Liberty sont assassinés par la police secrète iranienne et par ses collaborateurs au sein du gouvernement irakien, a déclaré M. Kennedy lors d'une conférence rassemblant 1500 Irano-Américains à Washington, samedi 9 février.
Il ne suffit pas d'attendre que l'ONU traite cette crise - les Etats-Unis doivent tenir leur promesse de protéger ceux qui sont à l'intérieur du camp Liberty, et les ramener dès que possible à une relative sécurité au camp d'Achraf, a-t-il réclamé.
« Nous tous, ici à Washington, a-t-il ajouté, nous ne pouvons restés les bras croisés alors que la parole donnée de ce pays est violée. »
« Liberty est un canular. Nous avons besoin d'un plan d'action aujourd'hui ».
«Nous avons besoin que les Etats-Unis prennent position aujourd’hui pour dire qu'ils vont protéger le camp Liberty.
« Il ne faut pas faire d’erreur. On ne peut pas mettre ça sur le dos des Nations Unies. Les Etats-Unis ont une responsabilité vis-à-vis de ces six personnes qui ont été tuées.
M. Kennedy a rappelé comment Tahar Boumedra l'ancien conseiller de M. Kobler, a démissionné après que l’accord signé l'an dernier entre l'ONU et l'Irak pour protéger Liberty et améliorer les conditions de vie sordides, n’a pas été honoré.
L'accord a été signé par M. Kobler, a précisé M. Kennedy avant d’ajouter : « Nous savons maintenant que le sang de ces martyrs innocents tués la nuit dernière souille les mains de Martin Kobler aujourd'hui. Martin Kobler doit remettre Aujourd'hui sa démission aux Nations Unies. »

American dignitaries, Iranians across US condemn attack on Camp Liberty

                       US dignitaries condemn attack against Liberty
                                       US dignitaries condemn attack against Liberty
NCRI, 10 Feb 2013 - Iranian Americans from all over the US and American dignitaries strongly condemn the attack on Camp Liberty residents, call for swift and immediate action by the UN and US, urge the return of residents to Camp Liberty
In a strong display of solidarity, more than 1,500 Iranian American delegates from 37 states across America, came together to condemn a deadly attack against Iranian dissidents in Iraq, and call for a new policy approach towards the Iranian regime.
In the wake of the overnight attack against Camp Liberty which left six dead, including one woman, and more than 100 injured, speakers focused on the need for immediate humanitarian action. The residents of Camp Liberty, which is located near Baghdad, are members of the main Iranian opposition movement, the People’s Mujahedin-e Khalq (MEK). This was the third massacre against the residents since 2009.
A bi-partisan group of speakers supported Iranian-Americans in their demands and condemned the attack. The speakers included; Gen. James Jones, President’s Obama National Security Advisor until 2011, Mayor Rudy Giuliani, Senator Rick Santorum, Attorney General Michael Mukasey, and 9/11 Commission co-chair Lee Hamilton. Also on the panel were White House Chief of Staff Andrew Card, former Senator Kay Bailey Hutchison (R-Texas), former Homeland Security Advisor to the President, Frances Townsend,  and Congressman Patrick Kennedy.
Organization of Iranian-American Communities in the United States, February 9, 2013 - The speakers called for a new policy towards Iran, which focused on empowering the Iranian people and their opposition. Lee Hamilton urged the U.S. for “support of a unified, capable, organized, democratic opposition to the Iranian regime.”
The speakers pointed out that the Government of Nuri-Al Maliki has been acting at the behest of the Iranian regime in suppressing more than 3000 Iranian dissidents in Iraq. Patrick Kennedy, who moderated the event, commemorated the names of those who were slain in the Camp, stating they “were true martyrs, who knew their lives were always in jeopardy.”
Rudy Giuliani lambasted the failure of UNAMI head in Iraq Martin Kobler, saying he should not resign, but rather “Ban Ki-Moon should fire him today.”  He also said that the U.S. cannot divest itself of its responsibilities to protect the residents of Ashraf and must see to it that the residents are returned to Ashraf immediately.
Giuliani also called the PMOI (MEK) “the best hope for a free, democratic, decent, and non-nuclear Iran.”
Gen. James Jones condemned the attack against the camp, saying that the name Liberty “was not fitting for what is in reality a prison” and describing the treatment of the residents as “a travesty, and a stain on the international community” and an “indictment of the Maliki Government, which has allowed itself to be a tool of Tehran.”
Secretary Card said, “the Secretary of State should say to the people of Camp Ashraf and Liberty that what happened cannot happen again, and open the doors of Camp Liberty.”