dimanche 31 mars 2013

Maryam Radjavi appelle à une intervention urgente pour sauver les détenus politiques en grève de la faim à Chiraz et Ahwaz



Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a appelé le Secrétaire général de l’ONU et la Haute commissaire des droits de l’homme à intervenir pour sauver les détenus politiques en grève de la faim à Chiraz et Ahwaz.
Rappelant cette grève de 73 jours des prisonniers d’opinion Kasra Nouri et Saleh Moradi, des Derviche Gonabadi, à la prison Adel-Abad de Chiraz et de 28 jours de grève de la faim de six prisonniers politique de la minorité arabe iranienne à Ahwaz, elle a déclaré que cette grève et l’indifférence cruelle des mollahs à leur égard révèle l’injustice, les tortures et la répression qui sévissent dans les prisons en Iran. C’est en même temps une honte pour les organes internationaux concernés qui ne répondent à l’appel à la justice des prisonniers opprimés en Iran que par le silence et l’inaction.
Préoccupée par l’état critique des Derviches Gonabadi qui en sont à leur 9e jour de grève sèche, elle a fustigé Khamenei et les bourreaux qui sur ses ordres dirigent le système judiciaire, et tenu pour responsables directs du danger qui menace la vie des grévistes de la faim à Chiraz et Ahwaz.
La présidente élue de la Résistance iranienne a rendu hommage aux détenus en grève et saluer le sit-in courageux de leurs familles devant la prison d’Adel-Abad à Chiraz. Elle a demandé à toute la population de se montrer solidaire et de protester contre ce régime inhumain.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 mars 2013

Iran : pressions accrues sur les prisonniers politiques sympathisants de l’OMPI



Malgré l’état critique d’Ali Moezi, qui souffre d’un cancer avancé et d’hémorragies rénales, le régime iranien le prive de soins et s’oppose à son hospitalisation.
Détenu politique sympathisant des Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi), il avait été placé à l’isolement à Evine il y a six mois pour avoir refusé de comparaitre dans un simulacre de procès présidé par Salavati, mieux connu sous le nom de « juge de la mort ». Cela fait maintenant aussi six mois qu’il est privé des visites de sa famille.
Ali Moezi, âgé de 63 ans, a été prisonnier politique dans les années 1980. En octobre 2008, il a été arrêté pour être allé rendre visite à deux de ses enfants à la Cité d’Achraf et a écopé deux ans de prison.  En juin 2011, quelques jours à peine après une opération chirurgicale, il a de nouveau été arrêté, accusé cette fois d’avoir participé aux funérailles du Moudjahidine du peuple Mohsen Dogmetchi, qui privé de soins par ses bourreaux, est mort d’une longue et douloureuse agonie d’un cancer en prison. 
Machallah (Hamid) Haeri, 62 ans, est lui aussi prisonnier politique sympathisant de l’Ompi. Malgré de graves maladies cardiaque et respiratoire, il est privé de soins. Jusqu’à présent il a été victime en prison de plusieurs arrêts cardiaques. Pour une permission de sortie pour des soins médicaux, le régime a demandé une caution d’un milliard de tomans.  Quand la famille a réussi au prix de mille efforts et difficultés à réunir la somme, les bourreaux ont fait obstacle à sa sortie.
Lui qui a connu les prisons politiques dans les années 1980, en décembre 2009, a été arrêté à cause de la présence d’un de ses enfants et de son frère à Achraf et condamné à 15 ans de prison. Son frère Abdollah Haeri a été gravement blessé lors de l’attaque à la roquette sur le camp Liberty le 9 février dernier.
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des organes internationaux et des organes de défense des droits humains, en particulier le rapporteur spécial sur les violations des droits humains en Iran et ceux des arrestations arbitraires et de la torture à intervenir de toute urgence dans la situation des prisonniers politiques, en particulier MM. Ali Moezi et Machallah Haeri.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 mars 2013

vendredi 29 mars 2013

Alireza Karami Kheirabadi is in coma because of Viral Meningitis


Karami's medical leave delayed until he fainted and transferred urgently

Alireza Karami Kheirabadi
HRANA News Agency – Alireza Karami Kheirabadi, prisoner in Rajaie Shahr prison of Karaj due to critical health condition transferred to hospital and he is in Coma now.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), this prisoner who is suffering from heart disease was recommended by doctors to hospitalize last week but because he did not accept to wear prison uniform, the prison agents moved him back to political ward. He is in coma because of Viral Meningitis.
Alireza Karami Kheirabadi sentenced to life imprisonment on charge of airplane hijacking.
On Tuesday, March 26th of 2013 he was fainted and transferred to the 1000 bedrooms hospital of Tehran.
There is no news about current health situation of this prisoner.

Maryam Rajavi meets President of Belgium Senate

Maryam Rajavi with Sabine de Bethune
Maryam Rajavi with Sabine de Bethune

CRI, 28 March 2013  – A Kurdish political prisoner in Gohardasht Prison, Karaj, central Iran, is in a very critical physical condition.
Mr. NCRI, 27 March 2013 - Mrs. Maryam Rajavi, the President-elect of the National Council of Resistance of Iran met on Wednesday with Sabine de Bethune, the President of the Belgium Senate in Brussels.
During the meeting in the Belgium Senate Mrs. Rajavi thanked Mrs. de Bethune for her support and the support by Belgium Senate and Parliament as well as the people of that country.
Mrs. Rajavi said that the people of Iran are not only fighting to free themselves from the oppression of mullahs’ regime but also they are standing against a regime which is exporting terrorism and fundamentalism to the region and is the number one enemy of peace and democracy in the world.
Mrs. Rajavi explained the crimes of the Iranian regime against the members of the People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) in Ashraf and Camp Liberty. She particularly referred to the Feb. 9 deadly rocket attack against PMOI members in Camp Liberty prison by the Iranian regime with collaboration by its affiliates within the government of Iraq as the most obvious example of this policy by the clerical regime.
She said that regime which is faced with explosive discontent in Iranian society, sees its only chance of overcoming this impasse in attacking and killing its main opposition.
 has been subjected to torture and is suffering from broken vertebra. He needs to receive urgent medical treatment; however, the prison authorities have prevented him from being transferred to the hospital.

Appel à Bruxelles de 210 eurodéputés à Mme Catherine Ashton sur le statut des opposants iraniens en Irak


• Appel à Bruxelles de 210 eurodéputés à Mme Catherine Ashton sur le statut des opposants iraniens en Irak
• Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, exhorte les institutions européennes à s’engager à protéger les 3100 réfugiés iraniens au camp Liberty

Dans une réunion à l’invitation de l’intergroupe des Amis d’un Iran libre (FOFI) au Parlement européen mercredi 27 mars, l’appel de  210 eurodéputés à Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, a été rendu public. Ils y lancent une mise en garde contre une nouvelle attaque visant les habitants du camp Liberty, où vivent 3100 membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran.
Struan Stevenson, président de FOFI et président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l’Irak, a lu la déclaration des eurodéputés issus de tous les groupes politiques. Les eurodéputés ont appelé à un transfert immédiat des résidents au camp d’Achraf, où ils ont vécu pendant les 26 dernières années, puis au transfert de l'ensemble de la communauté vers des pays tiers, y compris l'UE.
Les eurodéputés ont critiqué le silence et l'inactivité de Mme Ashton concernant l’attaque du 9 février sur le camp Liberty par le régime iranien avec la claire coopération du gouvernement irakien. Ils ont réaffirmé que cette inactivité agirait comme un « feu vert » pour le régime iranien et le gouvernement irakien afin de poursuivre leur programme d'assassinats et d'agression.

Ils ont rejeté le bilan de Martin Kobler, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Irak, et déclaré que Ban Ki-moon devait nommer un envoyé impartial et compétent à la place du représentant actuel, ou bien qu’il soit mis fin aux activités de la MANUI et qu’elle transmette toutes les responsabilités au HCR.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, était l’oratrice principale de cet événement. Elle a fait part des derniers événements à Achraf et Liberty avant de demander une action urgente à l’UE pour protéger les 3100 réfugiés iraniens du camp Liberty. Les habitants de Liberty doivent être transférés aux États-Unis ou dans un pays européen, a-t-elle expliqué, même provisoirement, ou bien que les conditions de leur retour à Achraf soient mises en place.

Plusieurs hauts responsables américains et de l’ONU ayant assumé diverses responsabilités à Achraf et à Liberty ces dernières années étaient invités à s’exprimer en qualité de témoins.
M. Tahar Boumedra, directeur du bureau des droits de l’homme de la Mission d’Assistance des Nations Unies en Irak (MANUI), qui a démissionné en mai 2010 en signe de protestation contre la conduite de Martin Kobler, a témoigné sur la politique du gouvernement irakien et de la MANUI concernant Achraf.

Le général David Phillips, commandant des forces américaines pour la protection d'Achraf en 2004, a fait part de son expérience, et le colonel Wesley Martin, commandant de la protection d’Achraf en 2005, a fourni à l’assistance son évaluation détaillée et technique de la situation sécuritaire à Liberty.

Le Dr. Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement européen, Jim Higgins, membre du bureau du Parlement européen, et plusieurs autres personnalités internationales ont pris la parole. Les participants ont souligné les points suivants :

1 - Compte tenu de la possibilité d'une autre attaque sur Liberty, sur laquelle le gouvernement américain a également exprimé des inquiétudes, et que le gouvernement irakien s’est dit expressément incapable d'empêcher, la sécurité des habitants de Liberty a une priorité totale. Toute solution pour la protection des résidents de Liberty doit être immédiate et inclure tous les résidents sans exception.

2 – L’option préférée est le transfert immédiat de tous les résidents aux États-Unis ou dans un pays européen, même provisoirement, d’où ils pourront être réinstallés dans des pays tiers. Nous appelons les dirigeants de l'UE, la baronne Ashton et les États membres à agir sur cette solution. L’option suivante est le transfert immédiat de tous les résidents à Achraf où sera finalisée la procédure du statut de réfugié. Garder un grand nombre d'entre eux à Liberty, sous n’importe quel prétexte, est dangereux et inacceptable.

3 – Les efforts de Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général (RSSG), pour forcer les habitants à retourner à une situation « normale »  en poursuivant les entretiens du HCR, tout en acceptant des réinstallations individuelles et limitées, résulteront à n’en pas douter à préparer le terrain à une nouvelle attaque ignoble contre le camp.
4 – Le RSSG Martin Kobler a joué un rôle très destructeur ces 15 derniers mois pour résoudre le problème d'Achraf et de Liberty, et comme M. Stevenson l’a écrit dans sa lettre du 16 mars au Secrétaire général de l’ONU : « Il est celui qui a envoyé les résidents d'Achraf au camp Liberty dans des conditions similaires à une prison, contre leur gré, en leur promettant la sécurité, une réinstallation rapide, et des normes de vie humanitaires ; aucune de ces conditions n’a été remplie. La mort de 12 habitants d'Achraf depuis leur déplacement forcé au camp Liberty et plus d’une centaine d’entre eux gravement blessés, découlent directement des agissements et de la tromperie de M. Kobler qui doit rendre compte de cette conduite. Le soutien unilatéral que vous lui apportez non seulement affaiblit la crédibilité de l'ONU, mais conduira à de nouvelles pertes de vies à Achraf et Liberty pour lesquelles vous et les Nations Unies serez tenus responsables. »

5 – Le discours de Martin Kobler à la séance du Conseil de sécurité sur l'Irak le 21 mars qui comprenait des mensonges évidents sur les résidents d'Achraf et de Liberty et leur direction, était clairement destiné à forcer le reste des résidents d’Achraf à partir à Liberty et à forcer les habitants de Liberty à cesser d’insister sur leur sécurité pour retourner à la routine comme si rien n’était arrivé le 9 février.

6 - Les participants à cette réunion ont condamné les pressions exercées sur les résidents d'Achraf et de Liberty et sur leur direction. Ils ont soutenu la décision des résidents de subordonner la poursuite des entretiens et de la réinstallation par bribes à leur retour à Achraf, et ont appelé le président de l'UE, le président de la Commission européenne et la Haute représentante à exhorter le gouvernement irakien d’accepter cette demande légitime, sinon ils devaient revoir leurs relations avec l'Irak.

7 – Jusqu’au transfert des résidents à Achraf, le gouvernement irakien doit fournir les cinq mesures réclamées par les résidents pour leur sécurité : 1- le retour des 17.500 murs en T qui ont été retirés, pour assurer la sécurité des baraquements, 2- le transfert immédiat des casques et des gilets pare-balles d'Achraf à Liberty, 3- le transfert des équipements médicaux d’Achraf à Liberty et 4- augmenter la superficie actuelle de Liberty à au moins 2,5 km².

8 – Les témoignages de M. Tahar Boumedra au Congrès américain (13 septembre 2012), au Parlement britannique (11 décembre 2012), au siège des Nations Unies à Genève (28 février 2013) et au Parlement européen (26 et 27 mars 2013) ne peuvent simplement pas être négligés. Le Secrétaire général de l’ONU, par respect pour les valeurs de cette organisation, doit former une commission d'enquête indépendante et rendre publics ses résultats. L’attachement aux principes de l’ONU nécessite le remplacement immédiat de Martin Kobler par le Secrétaire général de l’ONU.

Struan Stevenson, eurodéputé
Président de l’Intergroupe des Amis d’un Iran libre

dimanche 24 mars 2013

Call to save two Dervishes prisoners who are on hunger strike

                         Saleh Moradi and Kasra Nouri, two Gonabadi Dervishes, who have been on hunger strike since 67 days ago


The Iranian resistance calls on all international bodies and human rights organizations, specially the UN High Commissioner for Human Rights and Special Rapporteur on the situation of human rights in Iran for an urgent action to save the lives of Mr. Saleh Moradi and Kasra Nouri, two Gonabadi Dervishes, who have been on hunger strike since 67 days ago.
These two political prisoners, after 64 days of hunger strike on liquid diet, have started a dry hunger strike since Thursday March 21. They have gone on hunger strike to protest the imprisonment of a number of Dervishes’ lawyers in solitary confinement of section 209 of Evin prison in the past 70 days and lack of care for their critical conditions.
Mr. Saleh Moradi and Kasra Nouri, who are imprisoned in Shiraz Adel Abad prison on the charges of “propaganda against the regime, acting against national security” among others, are under very critical condition due to 67 days of hunger strike. The henchmen, despite their weakness, severe weight loss, severe eyesight loss, kidney, stomach, colon and liver pain and failure, refrain from providing medical care citing the excuse of holidays.
During the rule of Supreme Leader (Velayat-e-Faqih) system, Dervishes have been under oppression and pressure. Attacking religious ceremonies, beating and arresting Dervishes, torturing and insulting them for “disturbance on national security”, exile, ban on visits and failing to provide medical care, etc. are among suppressive measures against Dervishes,

Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
March 23, 2013

L'ONU prolonge le mandat du rapporteur spécial sur l'Iran


AFP, 22 mars - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est montré vendredi "extrêmement préoccupé par la situation" des droits de l'homme en Iran et a décidé de prolonger le mandat du Rapporteur spécial sur ce pays.
Le Conseil a adopté une résolution en ce sens, déposée par la Suède et acceptée par 26 voix pour, 2 contre (le Pakistan et le Venezuela) et 17 absentions.
Dans la résolution, le Conseil se dit extrêmement préoccupé par la situation évoquée dans le dernier rapport de l'expert, Ahmed Shaheed, pour qui l'Iran a connu en 2012 "une augmentation apparente" de la gravité des violations des droits de l'homme, avec notamment près de 500 exécutions, ainsi que de nombreux cas de tortures et de violences contre les personnes arrêtées.

La résolution demande au Rapporteur spécial sur l'Iran de présenter un rapport sur la situation en mars au Conseil des droits de l'homme et en septembre à l'Assemblée générale de l'ONU.
Alors que Téhéran n'a jamais laissé le Rapporteur se rendre sur place depuis la création de ce poste en 2005, le Conseil demande au gouvernement de "collaborer sans réserve" avec l'expert.

L'ambassadeur d'Iran auprès de l'ONU, Seyed Mohammad Reza Sajjadi, a quant à lui dénoncé un projet "contreproductif" et a critiqué "la sélectivité" du Conseil des droits de l'homme.
Pour Téhéran, le mandat du rapporteur spécial est "politique" et le prolonger "n'est pas justifié", a-t-il ajouté.

vendredi 22 mars 2013

Maryam Radjavi : La nouvelle année sera l’année du renversement des mollahs


Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne a adressé ses meilleurs vœux de bonne année (iranienne qui commence le 20 mars) à tous les Iraniens, les prisonniers politiques, les familles des martyrs et les sympathisants et membres de la résistance iranienne, spécialement les membres de l’OMPI à Liberty et Achraf, à l’occasion de l’avènement du printemps et de l’année1392. Elle a souhaité que ce soit l’année de la chute du régime des mollahs et de l’avènement de la liberté et de la démocratie en Iran.
Elle a noté que l’année iranienne qui vient de s’achever était celle des crises, des impasses et de l’impuissance des mollahs et que la nouvelle année sera celle de leur renversement. 
Evoquant la mascarade électorale des mollahs, Mme Radjavi a dit que d’une part le guide suprême a mobilisé la milice du Bassidj, les pasdarans et tout l’appareil politique et de renseignement du régime pour faire sortir des urnes le candidat de son choix, et d’autre part il redoute les conséquences politiques et internationales de sa politique de repli sur soi. Où qu’il se tourne, même s’il réussi à mettre en place son favori, le régime sortira de cette élection plus faible que jamais.
Dans le dossier d’Achraf et de Liberty, l’aptitude et la persévérance de la résistance ont été mises à l’épreuve. Pour échapper à leur chute, les mollahs ont mis la destruction des Achrafiens à l’ordre du jour. Le gouvernement américain et l’ONU, suivant l’ignoble politique de complaisance, ont tourné le dos à leurs responsabilités politiques et légales et ont suivi la voie au goût du fascisme religieux en Iran.
Elle a souligné que la principale question pour le camp Liberty est l’insécurité de ses 3100 habitants. Ceux qui, au lieu de transférer l’ensemble de cette population en danger, insistent juste sur la réinstallation d’un petit pourcentage, cherchent à sacrifier la majorité de l’Ompi avec leur politique irresponsable.
Maryam Radjavi a appelé l’ensemble des Iraniens à s’opposer au régime des mollahs : « Face aux pressions du régime, vous devez vaincre le monstre du désespoir, de la peur, de la tristesse et de l’amertume dans votre vie, votre esprit et votre cœur, et avec votre persévérance, votre solidarité et votre compassion, débarrassez l’Iran et le monde de la tache de ce régime qui est l’ennemi juré du peuple iranien et le principal ennemi de la paix et de la sécurité dans le monde. Dans cette voie, vous devez vous appuyez plus que jamais sur les membres de l’OMPI à Achraf et à Liberty, qui sont des symboles de résistance et de lutte à n’importe quel prix pour la liberté en Iran. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 mars 2013    

mercredi 20 mars 2013

voeux de Norouz, la nouvelle année iranienne 1392

                        

Dans un message à ses compatrioites Maryam Radjavi a présenté ses vœux de Nouvel an iranien.
« Je présente mes meilleurs vœux à mes compatrioites à l'extérieur et l'intérieur du pays ainsi qu'aux prisonniers politiques, aux Mojahedines du peuple à Achraf et à Liberty et à la jeunesse courageuse qui prépare le renversement du régime en Iran, a-t-elle déclaré.
En ce début de nouvelle année, j'espère que le peuple iranien bénéficera de la clemence et de la miséricorde de Dieu, de la prosperité et de la liberté.
Que 1392 soit l'année du rebondissement de la lutte et de la Résistance dans tous les domaines et que Norouz, le Jour Nouveau de la liberté de peuple iranien se propage dans toute notre patrie.

lundi 18 mars 2013

Iran : Le rapporteur spécial de l’ONU Ahmed Shaheed attaqué par le régime

                                 

Le Temps : Par Luis Lema - Le rapporteur spécial de l’ONU Ahmed Shaheed est-il à la solde des Etats-Unis? C’est l’accusation lancée il y a quelques jours par le chef du Haut Conseil des droits de l’homme iranien, Javad Larijani, qui anticipait de cette manière le rapport sur son pays présenté lundi à Genève devant le Conseil des droits de l’homme. Le rapporteur aurait reçu «des pots-de-vin» de la part du département d’Etat américain, affirmait le responsable iranien. Il y a peu, Téhéran avait déjà qualifié tout de go -Ahmed Shaheed d’agent de la CIA.
 L’intéressé ne s’en émeut guère: «Les autorités iraniennes cherchent ainsi à faire diversion, explique-t-il au Temps. Mais elles n’ont réussi qu’à attirer encore davantage l’attention sur ce qui se passe ici.»
Le rapport d’Ahmed Shaheed est particulièrement accablant. Bien que ses enquêteurs n’aient pas pu se rendre en Iran, ils ont mené des centaines d’interviews au téléphone, grâce notamment à l’appui d’organisations locales et internationales. «Cette méthode a ses limites, reconnaît Ahmed Shaheed, qui fut notamment le chef de la diplomatie des Maldives. Mais elle permet aussi davantage de liberté en ne mettant pas en péril les personnes interrogées.»
Violations «systématiques» des droits de l’homme; membres des minorités pourchassés; pratique de la torture – y compris des viols et des abus sexuels – largement répandue dans les centres de détention… Pour la seule année 2012, l’Iran aurait en outre procédé à près de 500 exécutions, assurent les enquêteurs de l’ONU, qui se disent «alarmés» par la progression du nombre de cas. La peine de mort sanctionne des crimes qui, d’ordinaire, ne sont pas considérés comme les plus graves, tels la consommation d’alcool ou l’adultère, ou encore le trafic de drogue.
Ahmed Shaheed aborde aussi la question du régime des sanctions auquel sont soumises les autorités de Téhéran du fait de la poursuite du programme nucléaire iranien. «A notre connaissance, aucun Iranien n’est mort directement à cause de ces actions économiques. Si les Iraniens ont d’autres informations, ils doivent nous les communiquer», expliquait-il quelques heures avant la présentation de son rapport, en faisant référence à des affirmations iraniennes selon lesquelles «1% des morts dans le pays» seraient dues à l’embargo international. Dans son rapport, le responsable rappelle que même l’imposition de sanctions ne libère pas un Etat de l’obligation de faire bénéficier de ses droits chaque individu, sans discrimination et en cherchant particulièrement à protéger les groupes «les plus vulnérables».
Autrement dit, l’Iran ne peut tirer prétexte de ce régime de sanctions pour laisser se dégrader les conditions de vie de sa population. Dans ce contexte, «nous recommandons avant tout à Téhéran davantage de transparence pour nous permettre de juger de l’impact exact des sanctions», résumait le rapporteur.
Mieux cibler les sanctions
Cependant, Ahmed Shaheed enjoint aussi à la communauté internationale de mieux cerner les effets de ses propres mesures de rétorsion. «La plupart des banques et des instituts financiers se détournent actuellement de ce pays, note-t-il. Or, il faut s’assurer que la nourriture de base, la fourniture médicale et les autres biens humanitaires continuent d’échapper à ces sanctions.» De même, la hausse de l’inflation dans le pays et les baisses de subventions pourraient signifier un accès plus limité des Iraniens aux biens de première nécessité.

vendredi 15 mars 2013

Six Baha’i citizens summoned to Tehran prosecutor’s office


HRANA News Agency – Six Baha’i citizens who were in touch with Baha’is’ scientific center were summoned to Tehran prosecutor’s office.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), six Baha’i citizens were summoned to be present in Tehran prosecutor’s office on March 12th of 2013.
Their names are Azita Rafi’zadeh, Peyman Koushbaghi, Nazanin Nikoo Seresht, Nasim Bagheri, Toloo’ Golkar and Ahmad Golzar.
They were summoned one more time in 2012 for explanations to security officials’ questions around their relation with Baha’is’ scientific center.
Translated by: Ramyar Hassani

A network security student was arrested after his arrival to Iran

                             Arrest

HRANA News Agency – Iman Amiri the student at Network Security faculty in Malmo-Sweden university was arrested after his return to Iran on January 21st of 2013.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), this student was arrested after returning to Iran by security forces through the detention verdict issued by branch 3 of Evin court and now he is in detention of one of the intelligence sections.
“He had to do televised confession under the physical and mental tortures”, an anonymous sources says.
During the detention time his family was not able to visit him, only his brother could visit him on last Thursday for a couple of minutes and he described Iman’s mental conditions as badly worried.

Iranian dissident dies in Camp Liberty due to medical restrictions

                          Mansour Koufe’i 
                                                         Mansour Koufe’i             
A resident of Camp Liberty, a member of the People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI.MEK) died on Tuesday afternoon, March 12 at the Iraqi clinic in the camp, due to lack of medical attention.
Mr Mansour Koufe’i, 52, was a political prisoner under the mullahs’ regime in early 1980’s when he was a student at Tehran University. He was an activist against the regime for more than 30 years.

Despite severe pain and agony and lack of access to medical services, he never gave up fighting his illness. In addition to his illness—like other PMOI members at Camp Liberty—he was suffering from the aftermath of the recent rocket attacks against Liberty.
Mansour Koufe’i was suffering from lymphoma since some time ago and had he received specialized treatments and medical attention. His illness could have been treated or at the very least brought under control. In his last visit, the Iraqi doctor diagnosed him with lung infection and was treating him for that.
On February 14, Liberty residents wrote a joint letter to the UN High Commissioner for Refugees and stated that Martin Kobler moved them from Ashraf to Liberty prison by employing three big lies: Liberty’s compliance with humanitarian standards, promise of speedy relocation to third countries, and provision of safety and security at Liberty. As time goes by, the astonishing and astronomical dimensions of these lies become ever more obvious.
UNAMI, under supervision of Martin Kobler, in its last December’s human rights report inverted the truth and presented a completely reversed picture of camp Liberty’s realities in order to cover-up the lies. He wrote that 'there is a medical facility with an Iraqi physician at Camp Liberty. Ambulances are on alert around the clock,” while these facilities are nothing but two trailers and a doctor whose only job is to refer patients to Baghdad.
In an inhuman measure, the Iraqi government prohibited transfer of residents’ medical equipment from Camp Ashraf to Liberty and thus denying PMOI members at Liberty from receiving minimum services and medical treatment that they had at Camp Ashraf.
The Iranian Resistance calls on the U.S. government and the United Nations to take immediate action for ending medical restrictions and the ban on transfer of medical equipment from Ashraf to Camp Liberty and reminds that such restrictions are crimes against international community, violation of Geneva Conventions, and violation of refugee laws, and thus perpetrators must be pursued and brought to justice.
Like other Liberty residents, Mansour Koufe’i was recognized as “protected person” under the refugee laws as well as under the Fourth Geneva Convention. He held the ID card No. B356AC6 issued by US government upon recognition of his status as a protected person.


Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
March 13, 2013

Iran: "Les femmes contre l'intégrisme"

                      

AFP: L'opposition iranienne a tenu à alerter samedi la communauté internationale du danger de nouvelles attaques contre le Camp Liberty en Irak, qui abrite des opposants iraniens, déjà cible d'une attaque ayant fait 7 morts et des dizaines de blessés le 9 février dernier.
L'appel a été lancé par les centaines de participantes à une conférence sur le thème "Les femmes contre l'intégrisme" organisée par le Conseil national de la Résistance samedi à Paris en présence de responsables politiques, parlementaires et du monde culturel d'Europe, des pays musulmans et des Etats-Unis.
"Selon des renseignements venant de l'intérieur du régime des mollahs, ce dernier se prépare à une nouvelle attaque à la roquette pour massacrer les habitants de Liberty avec le soutien et sous le commandement du Premier ministre irakien Nouri Maliki", indique le communiqué final de la conférence, dont l'AFP a eu une copie.
"Après un déplacement forcé dans la prison de Liberty, plus de 3.000 Moudjahidine du peuple sont en danger d'une nouvelle tragédie" a souligné Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI, coalition qui comporte les Moudjahidine du peuple d'Iran), devant la conférence organisée à l'occasion de la journée internationales de défense des droits des femmes le 8 mars.
Camp Liberty est une ancienne base militaire américaine proche de Bagdad qui abrite depuis le début de l'année 3.000 membres du CNRI. Conformément à un accord de fin 2011 entre l'Irak et l'ONU, Camp Liberty est considéré comme un lieu de transit avant le départ d'Irak des opposants iraniens.
Mme Radjavi a une nouvelle fois réclamé le retour des opposants au Camp Ashraf, où leur sécurité est mieux assurée, et a évoqué la possibilité qu'ils soient tous transférés aux Etats-Unis, jusqu'à ce qu'ils puissent, de là, être envoyés dans des pays tiers.
Par ailleurs, elle a demandé aux défenseurs des droits de l'homme d'exhorter l'ONU et Washington "à mettre rapidement sur pied une commission d'enquête pour dénoncer les mains tachées de sang" avec l'attaque de Camp Liberty.
De même les opposants iraniens ont réclamé la révocation du représentant spécial de l'ONU en Irak, l'Allemand Martin Kobler, dont elle affirme qu'il a une responsabilité dans le massacre du 9 février, et son remplacement par un émissaire impartial.
Ex-otage et ex-candidate à la présidentielle en Colombie, Ingrid Betancourt a dénoncé les oppressions dont sont victimes les femmes sous le régime des mollahs en Iran: "par la ségrégation des femmes, en les humiliant, en leur enlevant tous les droits, en faisant des femmes un objet de transaction, de tractation, ces hommes ont déshumanisé le peuple iranien." Et de rendre hommage aux "résistants à cette dictature misogyne, dont le leader est une femme musulmane qui lutte pour un Iran démocratique sans bombe atomique et sans torture".
L'ex-ministre française de la Défense et de la Justice, notamment, Michèle Alliot-Marie a appelé "l'ONU à agir à Liberty et non se contenter de compter les roquettes et faire un rapport à New York".

Attaque d'un camp iranien en Irak : mort d'un 8e opposant (opposition)



AFP, 14 mars - Un huitième opposant iranien est décédé en Irak des suites de l'attaque à la roquette, il y a plus d'un mois, contre un camp de réfugiés près de Bagdad, a annoncé jeudi à Paris le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition en exil).
"Hamid Rabi, membre de l'Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI), s'est éteint mercredi soir dans un hôpital de Bagdad. Il avait été gravement blessé lors de l'attaque à la roquette du 9 février au ventre, aux vertèbres et à la moelle épinière", a indiqué le CNRI dans un communiqué.
"La Résistance iranienne a demandé à de multiples reprises à l'ONU, en raison de l'état critique d'Hamid Rabi et des dangers immédiats qui menaçaient sa vie, de l'envoyer immédiatement en Allemagne. Il détenait un titre de voyage de réfugié politique et d'une carte de résident permanent en Allemagne", a dénoncé le CNRI.
L'attaque au mortier et à la roquette qui avait visé le 9 février le camp Liberty, près de Bagdad, n'a pas été revendiquée.

jeudi 7 mars 2013

Zia Nabavi transferred to unknown location


E-mailPrintPDF
HRANA News Agency - Security agents transferred Seyyed Zia Nabavi the imprisoned exiled student from Ahvaz prison to unknown location.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), quoted from JARAS, Tuesday morning the security agents summoned Zia Nabavi from Karoon prison of Ahvaz, took him away with themselves and inspected all of his personal belongings.

Also the agents confiscated all notes and memos of this prisoner was expelled from schooling.

Zia Nabavi's friends believe that this might be reaction to his letter in solidarity with Ali Amoori the activist from Khoozestan who is in danger of imminent execution.

Translated by: Ramyar Hassani

Violences faites aux femmes: l'Iran freine les efforts de l'ONU

                                                           
AFP:  Le Vatican, l'Iran et la Russie tentent de freiner les efforts pour lutter contre les violences faites aux femmes, à l'occasion d'une conférence de l'ONU sur ce sujet qui a entamé ses travaux lundi.
Plus de 6.000 représentants de la société civile sont inscrits à cette session annuelle de la Commission de l'ONU sur le statut de la femme.
Cette 57e session "est le plus grand rassemblement international jamais organisé pour mettre fin aux violences contre les femmes", a souligné à son ouverture la directrice exécutive d'ONU Femmes, Michelle Bachelet.
Elle a rappelé que la réunion se tenait dans un contexte de mobilisation après l'attaque des talibans contre l'adolescente pakistanaise Malala Yousafzai et le viol collectif d'une jeune Indienne en décembre. Bien que 160 pays aient adopté des lois contre ces exactions, "l'impunité est encore la norme, pas l'exception", a déploré Mme Bachelet.
Selon des diplomates, le Vatican, l'Iran et la Russie, entre autres pays, s'efforcent d'édulcorer un passage du projet de communiqué final qui affirme que religion, coutumes ou traditions ne peuvent pas servir de prétexte à un gouvernement pour se soustraire à son obligation de lutter contre les violences faites aux femmes.
Ces mêmes Etats s'opposent aussi à ce que des relations sexuelles imposées à une femme par son mari ou son compagnon soient considérées comme un viol.
"La violence contre les femmes doit être considérée comme un problème de droits de l'Homme et cela n'a rien à voir avec la culture ou la religion", a déclaré à l'AFP la ministre norvégienne de l'Egalité hommes-femmes, Inga Marte Thorkildsen.
"Le Vatican, les forces religieuses conservatrices aux Etats-Unis et en Europe, et certains pays catholiques et musulmans se liguent pour empêcher les femmes d'obtenir des droits sexuels", a regretté la ministre, qui prédit des négociations difficiles durant les deux semaines de conférence.
"Ceux qui invoquent la morale doivent se demander si le vrai danger moral n'est pas de priver des millions de femmes du droit à la vie", a-t-elle encore fait valoir.
Maryam Mojtahedzadeh, conseillère du président iranien Mahmoud Ahmadinejad sur la situation des femmes, a affirmé devant la conférence qu'il fallait respecter la "diversité culturelle". La réunion doit avoir pour but de "renforcer les valeurs morales et spirituelles, ainsi que le respect de la dignité humaine et de la diversité culturelle", a-t-elle estimé.
Elle a cependant souligné que l'Iran avait fait adopter l'an dernier une loi sur la protection de la sécurité des femmes et avait créé un fonds de soutien pour les femmes victimes de violences.
Selon un rapport de la Banque mondiale évoqué à la conférence, les femmes âgées de 15 à 44 ans sont plus nombreuses à décéder de mort violente que du paludisme, du sida ou du cancer réunis.
Pour Mme Bachelet, "il faut appliquer plus strictement les lois et les politiques de prévention" et "recruter davantage de femmes policiers, Casques bleus ou juges", car les cas de viol seront ainsi mieux dénoncés.
"Beaucoup de choses s'amélioreront dès lors que tous les professionnels amenés à croiser le chemin d'une femme victime de violences seront le mieux sensibilisés et le mieux formés possible", a affirmé la ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

Comment le régime iranien a voulu faire d’un prisonnier politique une taupe contre l’OMPI

                        

CNRI – Un ancien prisonnier politique a révélé comment le régime iranien avait tenté de faire de lui une taupe en le faisant passer pour un opposant tout en travaillant pour la dictature.
Behrouz Javid Tehrani – un étudiant militant sans affiliation avec l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) – a raconté comment les agents de la sécurité ont tenté de lui faire trahir ses opinions quand il était en cellule d'isolement durant l'été 2011.
L'interrogateur en chef de la prison d'Evine – un certain Alavi – lui a même offert un passeport et de l'argent pour quitter le pays à condition de se faire passer pour un opposant actif qui calomnierait l'OMPI sur internet au bénéfice du régime des mollahs.
Javid Tehrani qui a été libéré en décembre 2011, a divulgué l'arnaque du ministère du renseignement, le Vevak, sur Facebook.
Il raconte qu'Alavi lui avait assuré qu'il « gâchait sa vie » lui faisant la liste des occasions qu'il avait perdues en raison de ses activités contre le pouvoir. Il a ensuite donné le récit suivant de l'interrogatoire :
- Behrouz, veux-tu aller à l'étranger ? a demandé Alavi.
- [J'étais près de la fin de ma peine de prison, j'étais suspicieux et j'ai donc répondu] M. Alavi ! Je n'ai pas de passeport. Et sans passeport, je ne peux pas même me rendre dans le nord du pays.
- Nous te donnerons un passeport, a répliqué Alavi.
- [J'ai pensé que c'était parce qu'il voulait se débarrasser de moi et j'ai donc répondu] Je n'ai pas un sou pour partir à l'étranger.
-  Nous te donnerons de l'argent, a promis Alavi.
-  [J'ai demandé avec curiosité] : Qu'est-ce que je devrais faire ?
-  Rien de spécial, a répondu Alavi. La même chose que ce que tu as fait pendant quinze ans en Iran. Continue avec ta lutte et ton opposition (contre le régime). [Après quelques secondes de silence, il a continué] … Simplement, attaque l'OMPI de temps en temps. Est-ce assez clair ?
Un complot similaire avait impliqué Caspian Makan, le fiancé de Neda Agha Soltan, une jeune femme tuée dans les protestations de 2009 en Iran.
Lorsque Caspian Makan s'était trouvé en détention, Amnesty International avait déclaré que le régime iranien avait dit à sa famille que s'il signait une « confession » disant que l'OMPI avait tuée Neda, il pourrait sortir de la prison d'Evine de Téhéran.
Un rapport récent du Pentagone a également confirmé la tactique du régime, déclarant : « Le Vevak emploie ses anciens membres et/ou des personnes prêtes à coopérer avec le ministère. Ils sont temporairement envoyés en prison et se font connaitre connus comme des activistes opposés à la république islamique. Après quelque temps, personne ne remet en cause leurs précédentes activités politiques ; avoir été prisonnier politique est suffisant pour être reconnu comme une figure de l'opposition.
« Les activistes à l'étranger peuvent aider ce genre de prisonnier à partir à l'étranger avec l'aide d'une organisation internationale, ou bien le Vevak peut envoyer le prisonnier à l'étranger, avec l’étiquette de « dissident évadé ». Ce mécanisme de libération des prisonniers politiques pour aller à l'étranger jette la méfiance au sein de l'opposition en exil. »
Le rapport a également stipulé que « le gouvernement iranien et son appareil de renseignement considèrent l'OMPI comme l'organisation dissidente la plus sérieuse. »

mercredi 6 mars 2013

Epidémie de méningite infectieuse, graves maux de tête et d'oreille chez les habitants du camp Liberty à cause de l'attaque à la roquette et de la pollution de l'air



Attaque au missile à Liberty n ° 22
Appel à une enquête internationale pour un transfert immédiat des résidents à Achraf afin de prévenir d'autres tragédies
Quatre semaines après l'attaque à la roquette sur camp Liberty, des habitants souffrent de maux de tête, de maux d'oreilles et de méningite infectieuse due aux ondes de choc des explosions et de la pollution.
Mohammad Reza Moazedi, membre de l'OMPI, habitant la section 6 du camp, souffrait de graves douleurs à l'oreille. Il a été hospitalisé le 4 mars. Selon le médecin irakien, il est tombé dans le coma quelques heures après son arrivée à l'hôpital.
Mahmoud Dehghan un autre habitant de la même section a été frappé par les ondes des explosions de roquette, le 9 février dernier. Il souffrait des graves maux de tête et son état de santé s’est détériorés. Atteint d’une forte fièvre et il a été hospitalisé d’urgence le 3 mars à Bagdad.
Les médecins spécialistes ont diagnostiqué que les patients souffrent de méningite infectieuse qui est une maladie rare et dangereuse. Aucun d'eux n’a de précédent de cette maladie. Ayant analysé la santé des deux patients, les médecins irakiens ont souligné que les ondes de choc avaient provoqué des changements dans l'environnement du camp en activant des microbes qui ont pénétré dans le sang des patients par la bouche, le nez et les oreilles. Cela a infecté les membranes qui recouvrent le cerveau et les explosions ont accéléré le processus de la maladie dans le cerveau.
Selon les médecins spécialistes, d'autres personnes qui étaient proches des points d'explosion sont exposées à cette maladie et doivent de toute urgence prendre des mesures préventives. Les résidents de Liberty sont privés d’un minimum de soins médicaux et dans un acte inhumain, le gouvernement irakien empêche le transfert des équipements médicaux qu’ils possèdent à Achraf.
Soulignant les responsabilités et les obligations du gouvernement américain et de l’ONU quant à la sécurité des résidents, en tant que réfugiés politiques et personnes protégées par la 4ème convention de Genève, la Résistance iranienne appelle le gouvernement américain, l’ONU et d'autres organisations compétentes comme l’OMS à faire une enquête sur cet événement afin de prendre immédiatement en main cette situation cruciale et le risque de la voir se propager dans tout le camp Liberty.
Vu l’absence de sécurité au camp Liberty, que le gouvernement irakien a déclaré ne rien pouvoir faire pour empêcher les tirs de roquettes, et que les agents connus du régime iranien et de Maliki ont menacé de nouvelles attaques, la Résistance iranienne appelle le gouvernement américain et les Nations Unies à agir pour un transfert immédiat des résidents de Liberty à Achraf. En cas contraire, ils seront responsables de tout dommage infligé par les forces irakiennes et le régime iranien sur les résidents.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 mars 2013

lundi 4 mars 2013

Iran: At Least 16 Prisoners Hanged Last Week



E-mailPrintPDF
HRANA News Agency – 16 prisoners hanged within last week across Iran.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), 12 prisoners were hanged in different cities of Iran during last week:

At least two prisoners convicted of drug trafficking were hanged in Yazd on Thursday, February 21, 2013.

One prisoner convicted of drug trafficking was hanged in Behbahan on Monday, February 25, 2013.

Three prisoners convicted of drug trafficking were hanged in Qazvin on Sunday, February 24, 2013.

Two prisoners convicted of drug trafficking were hanged in Sari and Kashan on Wednesday, February 27, 2013.

One prisoner convicted of drug trafficking was hanged in Semnan on Thursday, February 28, 2013.

Four prisoners convicted of rape were hanged in Gachsaran on Thursday, February 28, 2013.

A prisoner was hanged in Sari convicted of drug trafficking on Saturday, March 2, 2013.

Two prisoners convicted of murdering were hanged in Mianeh on Sunday, March 3, 2013.