vendredi 28 février 2014

A young man executed in Iran publicly in front of his family


Iran / Irak - Le pillage et vol des biens d’Achraf par les forces de Maliki continuent

                           
Selon les informations parvenues de l’intérieur du régime en Iran, le pillage des biens des Moudjahidine du peuple à Achraf, qui a commencé dès le premier jour après le transfert du dernier groupe d’habitants le 12 septembre 2013, a pris de nouvelles dimensions ces deux dernières semaines.
D’après ces informations, le 15 février, des membres du comité chargé de la répression des Achrafiens au cabinet du premier ministre se sont rendus à Achraf. Ils ont brisé les portes de grands entrepôts et ont volé le contenu, notamment des cartons de chaussures, de chaussettes, de serviettes de bain, de gants et d’autres affaires.

Le 23 février, les hommes du comité de répression se sont à nouveau rendus dans les entrepôts d’Achraf et ont emporté de grandes quantités de vaisselles et de biens d’intérieurs.  Durant cette période, des climatiseurs neufs, au transfert desquels à Liberty le gouvernement irakien s’était opposé, ont été volés.

Rappelons que dans le plan commun de la MANUI et de l’ambassade américaine à Bagdad en date du 5 septembre, pour le transfert du dernier groupe d’Achrafiens à Liberty, il était souligné que « le gouvernement irakien autorise les habitants à vendre leurs biens et le gouvernement irakien assurera et garantira la protection de ces biens. »

Le 6 septembre, Beth Jones, sous secrétaire d’Etat américaine pour le Proche-Orient, avait écrit à Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne : « les Nations Unies contribueront à faciliter la sauvegarde des biens à Achraf par le biais d’une entreprise de sécurité local de confiance de votre choix. L'ambassade américaine fera tout son possible pour soutenir ces efforts. »

Mais le pouvoir irakien qui s’était préparé depuis quelques mois à s’emparer des biens des Achrafiens, non seulement n’a pas protégé ces biens, mais malgré les efforts des Achrafiens et de leurs représentants, ne les a même pas autorisés à engager une compagnie de sécurité locale. Et d’autre part, il n’a pas donné aux Achrafiens de vendre ne serait-ce qu’un dollar de leurs biens ou de transférer à Liberty ce dont ils ont besoin.

La Résistance iranienne attire une fois de plus l’attention du gouvernement américain et de l’ONU, qui se sont engagés à maintes reprises par écrit à assurer la protection des biens des Achrafiens, sur le pillage et la destruction systématique de ces biens par les forces irakiennes. Elle leur demande de fournir la possibilité au sénateur Torricelli, le représentant légal des Achrafiens, de procéder à leur vente. 

Iran / Irak : Obstacle à l’installation de murs en T et d’abris en vue d’augmenter le nombre de victimes dans les prochaines attaques sur Liberty

                     
Depuis la matinée du 27 février, le commandant Ahmed Khozeir, des services de renseignement irakiens et un criminel du comité chargé de la répression des opposants iraniens au camp Liberty, a de nouveau empêché l’entrée des grues et des camions qui ramènent des murs de protection en T à Liberty et les disposent autour des baraquements où vivent les habitants. Il a utilisé les grues et les camions loués par les habitants à leurs frais pour installer des murs de protection autour de son propre bungalow.
Ahmed Khozeir a joué un rôle important dans les crimes contre l’humanité à Achraf en avril 2011 et septembre 2013. Il est responsable de la mise en œuvre du blocus inhumain d’Achraf et de Liberty. Il continue à bloquer l’entrée des abris de 2mX2m achetés par les habitants.

Dans une autre mesure suspecte, des hommes d’Ahmed Khozeir, spécialement un agent du renseignement prénommée Mohammad, ont lancé des pierres sur des baraquements de repos des habitants, situé à proximité du siège de ces services irakiens. Les pierres ont touché les toits et les murs. Les habitants sont allés immédiatement se plaindre à la police et en ont informé la MANUI, mais l’agent a prétendu faussement que les habitants leur avaient lancé des pierres et que plusieurs policiers avaient été blessés.

Dans un acte inhumain, jeudi 27 février, les camions citernes loués par les habitants pour vidanger les citernes d’eaux usées, ont été interdits d’entrée. Les agents du renseignement irakien ont aussi harcelé les malades qui devaient se rendre dans un hôpital de Bagdad et ont empêché un malade et deux interprètes d’aller à Bagdad.

Empêcher l’entrée des murs de protection en T et les abris en béton, tout en intensifiant le blocus médical et de nourriture de Liberty et en empêchant la vidange des citernes septiques, traduisent les intentions funestes du pouvoir irakien de laisser les habitants sans défense contre les attaques à la roquette et au mortier pour augmenter les pertes humaine. Cela trahit aussi la politique du pouvoir irakien de rendre la vie intolérable et de provoquer des heurts pour réprimer les habitants.

La Résistance iranienne, gravement préoccupée par le sort des habitants de Liberty et rappelant les engagements écrits répétés des USA et de l’ONU, appelle à une action urgente pour assurer la sécurité des habitants. Les agents des services de renseignement et du premier ministre irakien, sont non seulement un obstacle à l’apport de sécurité et d’un minima humanitaire, mais sont aussi ceux qui préparent le terrain à de futurs massacres à Liberty.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne 
Le 28 février 2014

La répression en Iran : Condamnation à mort de deux prisonniers politiques kurdes

                                
Les familles de deux prisonniers politiques kurdes, Ali et Habib Afshari ont annoncé que leur condamnation à mort est désormais définitive.
Selon les informations publiées, ces deux frères ont été condamnés à la peine capitale en Iran il y a deux ans pour appartenir à un parti kurde. 
Leurs deux autres frères, Jafar et Vali Afshari ont été condamnés à cinq ans de réclusion pour “atteinte à la sécurité nationale” et il faudrait une caution d’environ172.500 $ chacun pour les libérer. Une somme impossible à rassembler pour les familles.

La répression en Iran : un prisonnier politique hospitalisé

                             
Le 23 février, un prisonnier politique de la section350 de la prison d’Evine à Téhéran, Asdollah Hadi, s’est trouvé mal faisait un infarctus. Les autorités l’ont d’abord transféré à l’hôpital de cardiologie de Téhéran, mais malgré l’insistance des médecins de le garder en réanimation, les agents l’ont ramené en prison.
Asdollah avait d’abord été arrêté en 2009 et libérer provisoirement en échange d’une lourde caution. Il avait ensuite été jugé et condamné à 4 ans de réclusion pour “soutien à l’OMPI”.

La répression en Iran : “procès” de prisonniers politiques

                                         
Mme Akram Sanjari, prisonnière politique dans les années 1980, mère de l’étudiant Missaq Yazdannezad, et Mme Dina Karimi, également prisonnière politique dans les années 1980, ainsi que son fils Hanif Attarzadeh, sont passés en jugement en appel sur la plainte d’un individu nommé Tavassolian. Ils ont été rejugés pour avoir protesté contre leur longue incarcération inhumaine et illégale durant deux ans.
Ils avaient été arrêtés pour avoir participé aux funérailles d’Ali Saremi (grand prisonnier politique exécuté par le régime) et maintenu sous la torture en isolement dans la section 209 d’Evine durant de longs mois.

Akram Sanjari, 56 ans, a perdu ses trois frères, Ibrahim, Hossein et Hassan durant la vague d’exécution des années 1980 ordonnée par Khomeiny. Son fils Misaq a été arrêté en 2007 et incarcéré à la prison de Gohardacht.

Dina Karimi et son fils avaient été condamnés à deux ans de réclusion uniquement pour avoir participé aux mêmes funérailles.

Iran : Scène tragique d'un condamné à la pendaison qui réclame sa mère (VIDEO)

                             
 Une vidéo circule sur les réseaux sociaux iraniens montrant la scène tragique d'un Iranien sur l'échafaude, demandant, en vain, à parler à sa mère pour une dernière fois avant d'être pendu à Karadj (près de Téhéran) le 26 février. Filmé par des témoins, elle montre une foule à la fois empathique vis-à-vis de "la dernière volonté" du condamné et ahuri par l'extrême cruauté des autorités. Voir la vidéo
Alors que le jeune condamné, robuste, a les mains liés dans le dos, il réussit pourtant à se libérer au terme d'intenses efforts, sous les regards médusé de la foule. Il continue ensuite à en découdre avec ses bourreaux, faisant culbuter l'un en bas de l'échafaude, sous les acclamations du public.

Pendant ce temps il continue à implorer le droit à une dernière rencontre avec sa mère, alors que l'on peut entendre les cris d'une femme terrifiée. C'est grâce à l'interventions de renforts que le supplicié est finalement neutralisé et attaché de nouveau à la potence, avant de lui passer la corde au cou.

Dans le public on entend un jeune qui estime que "quelque soit le crime qu'il a commis, il avait le droit de voir sa mère pour une dernière fois" et un autre qui déplore l'état de "la pauvre mère".

Une vague d’exécutions balaye les villes iraniennes, où le nombre des pendaisons depuis le début de l'année atteint désormais les 130, un bilan sans précédent pour une période similaire. En 2013, plus de 700 personnes ont été exécutées, le nombre le plus élevé de ces dix dernières années.

La répression barbare et notamment la peine de mort qui ne visent qu’à contenir la colère et le mécontentement de la population opprimée, n’ont cessé de s’étendre depuis l’entrée en fonction de Rohani. Le régime qui, à l'extérieur,  a lâché du lest sur le nucléaire, cherche, à l'intérieur, à resserrer l'étau sur la population.

Vidéo - Iran : Deux prisonniers pendus en public à Karadj

Please help us protect these beacons of hope and inspirations to millions of youth and women in iran


jeudi 27 février 2014

Iran - Maryam Radjavi à l’institut Nobel d’Oslo : il faut un effort international pour libérer les otages et mener une enquête sur le massacre d’Achraf

                                              
En visite en Norvège, Maryam Radjavi s’est adressée devant un groupe de politiciens des pays nordiques à l’institut Nobel d’Oslo, le lundi 24 février. Lors de cette visite la Présidente élue du CNRI a effectué plusieurs rencontres avec les parlementaires norvégiens et la communauté iranienne en Scandinavie. Elle a été l’hôte de la commission des affaires étrangères et de la défense du parlement de la Norvège.
Voici son intervention à l’Institut Nobel d’Oslo.

Je suis venue parler aujourd’hui, de mon pays et du besoin de paix et de liberté de mon peuple. Un pays à la civilisation antique, ravagé par 35 années d'un régime intégriste.

Un pays riche en ressources et en culture transformé en un pays dont 70 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté, et qui est devenu l'épicentre du terrorisme et de l'intégrisme. Aujourd'hui, dans mon pays le respect des droits de l'homme et de la liberté constitue le crime le plus grave, passible de longues peines d’emprisonnement, de torture et d'exécution. Le pouvoir procède à des exécutions publiques pour ceux qui prônent la liberté, afin de terroriser la population.
Ces trente dernières années, 120 000 personnes ont été exécutées pour des raisons politiques. Des centaines de milliers d'autres ont été emprisonnées et soumises à la torture. Au cours des derniers mois, on a fait beaucoup de bruit sur l’apparition d’une nouvelle tendance à la modération. C'est une illusion créée par les mollahs et préconisée par leurs lobbies.

Rohani n'est pas un modéré et le régime actuel en Iran n’a pas la capacité de se réformer. Le noyau de la constitution des mollahs est le pouvoir absolu du guide suprême, ce qui va complètement à l'encontre des valeurs démocratiques. Par conséquent, tout manquement à ces politiques répressives annoncerait le commencement de la fin de ce régime.

Permettez- moi de dire quelques mots sur la négociation nucléaire. Je sais qu'il existe des opinions différentes sur la façon de traiter la question. Mais nous allons commencer avec des bases communes :
• Tout d'abord, tous s'entendent pour dire que le régime des mollahs ne doit pas avoir la bombe ou la capacité nucléaire.
• Deuxièmement, il y a un accord général comme quoi aucun effort ne doit être épargné pour éviter la guerre.
• Troisièmement, nul ne conteste que le régime des mollahs ait fait un pas en arrière et accepté l'accord de Genève sous la pression et non en raison d’un changement de mentalité. Le régime était terrifié à l’idée que la montée du mécontentement populaire couplé à une aggravation de la situation économique et des sanctions internationales déclenche des soulèvements dans tout le pays.
• Quatrièmement, il est généralement admis que l'accord intérimaire souffre de graves lacunes qui doivent être corrigées.

Par conséquent, ceux qui veulent vraiment voir la fin du programme d'armes nucléaires du régime des mollahs, doivent comprendre que réduire les sanctions et faire des concessions est une recette pour un désastre. Cela donne aux mollahs le temps de faire avancer leur programme d'armes nucléaires tout en contenant la crise économique et en réprimant le mécontentement croissant de la population. Malheureusement, la communauté internationale ferme les yeux sur les atrocités du régime sous prétexte de ne pas mettre en danger les négociations nucléaires.
Pour éviter un tel résultat désastreux, voici ce qu’il faut faire :
• Mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, y compris la fin de l’enrichissement de l'uranium et l'arrêt du projet d'eau lourde d'Arak.
• Signer le protocole additionnelle et commencer les inspections inopinées.
• La communauté internationale doit également exiger la fin des violations graves et systématiques des droits humains en Iran, ainsi que l’ingérence des mollahs dans d'autres pays, en particulier en Syrie et en Irak.

Amnesty - Iran: sentence de mort pour blasphème contre le prophète

                               
Amnesty international vient de lancer une action urgente pour sauver un ingénieur iranien, Rouhollah Tavana, condamné à mort notamment pour « insulte au Prophète ».
Cet homme a été condamné le 3 aout 2013 et sa peine a été confirmée par la cour suprême. Le tribunal s’est basé sur un clip vidéo où il aurait « insulté le prophète de l’islam ». Il a aussi reçu une peine de prison et de fouet pour « consommation d’alcool », « fabrication de boissons alcoolisées » et « relations sexuelles illicites ». Il a écopé de trois années de réclusion de plus pour « insulte au fondateur de la révolution » et « insulte au guide suprême ». 
Cet ingénieur de 35 ans, explique Amnesty, a été arrêté en octobre 2011 chez lui à Machad, dans le nord-est de l’Iran par des hommes qui seraient des services de renseignement. Son domicile perquisitionné et ses affaires personnelles saisies, il a été détenu en isolement pendant trois mois et demi, période durant laquelle il n’a pas eu droit à un avocat. 

Le tribunal a reconnu qu’il avait prononcé toutes ces insultes sous l’emprise de l’alcool, ce qui aurait dû lui éviter la peine de mort. Mais les mollahs sont tenaces. Amnesty précise que la cour n’a pas estimé la quantité d’alcool absorbée suffisante pour prétendre à cette excuse. 

Il risque donc la pendaison à tout moment.

Vague d'exécutions publiques en Iran continuer

                               
Deux exécutions dans la prison de la ville de Semnan (est de Téhéran) et trois nouvelles pendaisons publiques, dans trois points différents de Karadj, en banlieue de la capitale iranienne, et 3 prisonniers pendus en public dans trois points différents dans la province de l'Alborz.
Les mises à mort ont été synchronisées pour se faire en même temps. Les photos ont été largement diffusées. On peut même voir qu’avec la force de l’habitude, le corps d’un condamné est redescendu directement dans un sac mortuaire. De quoi gagner du temps.
On voit aussi les barrières spéciales fabriquées pour les pendaisons publiques. Toute une branche de l’industrie répressive qui ne connait pas de récession.

                             

La vie de deux prisonniers politiques kurdes Iraniens en danger

                             
Le prisonnier politique Kurde Iranien et condamné à mort Loqman Moradi a été transféré d’urgence à l’hôpital Khomeiny  de Téhéran, en raison de graves blessures et de saignements dans les canaux urinaires, qu’il a subi après qu’il ai de nouveau été passé à tabac par des agents des forces répressives pénitentiaires, de la sinistre prison de Gohardasht Rajaee – Shahr  le dimanche 23 février 2014 dernier .
Ses compagnons de cellule ont déclaré " Au cours de la journée du 23 Février des responsables et des gardes de la prison, ont voulu obliger Loqman a se rendre au tribunal avec d’autres accusés, habillés en tenues de prisonniers comme celui ci avait refusé, des gardiens affiliés  au ministère des Renseignements et dont les noms sont: Mohsen Mansouri , Reza Yousefi , Said Ghafari et Zolfali l’ont violement battu et passé à tabac à coups de matraques".

Zanyar Moradi qui est âgé de 21 ans et Loqman Moradi  qui est âgé de 30 ans tous deux originaires de la ville de Meriwan, sont deux prisonniers politiques Kurdes Iraniens qui ont été condamnés à mort, après avoir fait  des "aveux" extorqués après qu’ils aient subi des mois de violences, de pressions divers et de tortures physiques et psychologiques. On les a accusés ensuite de l’assassinat en 2009 du fils d’un haut dignitaire religieux de la ville de Meriwan . Ils ont été peu de temps après condamnés à mort en Décembre 2010 après avoir été reconnus coupables d’êtres des "Moharebeh" – des "ennemis de dieu en inimité avec dieu" – selon la loi Iranienne. Et d’êtres également des "Propagateurs de la corruption sur Terre" pour cet assassinat présumé. Ils ont également été reconnus coupables de participation à des activités armées avec le Komalah, un groupe et parti politique d’opposition Kurde Iranien, qui avait par le passé mené des actions de lutte armée contre la "République islamique d’Iran".

À cet égard , l’un des compagnons de cellule de ces deux prisonniers qui a pu entrer en contact avec les activistes du site Campaign in Defense of Civil and Political Prisoners in Iran à déclaré: " Lors d’une  visite Dimanche 23 Février dernier de Maitre Khoda Bakhsh l’un des avocats représentant Zanyar Moradi  a questionné les autorités pénitentiaires au sujet de nouvelles suites de l’affaire de son client. Mais les autorités pénitentiaires lui ont répondu que comme l’affaire avait déjà été  jugée par le juge Salavati, celle ci n’aurait des chance d’être révisée que si elle repassait devant une autre Cour d’appel " .

" Cette hausse significative des exécutions de ces derniers mois, montre que derrière les mots et les promesses de réformes et de clémence de la présidence actuelle , les autorités iraniennes continuent de s’appuyer sur la multiplication des peines de mort parrainées par l’État pour asseoir son pouvoir , cela suscite de grandes craintes sur le sort réservé au deux prisonniers Kurdes Zanyar Moradi et Loqman Moradi, qui pourraient êtres parmi les listes des prochains prisonniers Kurdes  à êtres exécutés dans les mois à venir": a déclaré  Hassiba Hadj Sahraoui le directeur adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

" Même les lois les plus fondamentales du droit Iranien semblent avoir été bafouées dans cette affaire, surtout quand l’on sait qu’il semblerait que ces prisonniers n’aient jamais appris par les voies officielles qu’ils devaient être exécutés et que leurs familles n’ont appris leurs exécutions que quand elles été allées rendre visite à leurs enfants en prison": a conclu  Hassiba Hadj Sahraoui .

Depuis les débuts de cet année 2014  Amnesty International  a mis en évidence  que les questions relatives aux droits de l’homme en Iran , n’étaient restées qu’une des priorités parmi les  plus faibles dans toutes les promesses antérieures de "réformes" et de "clémence" faites au cours de la dernière campagne présidentielle Iranienne, par le nouveau président Hassan Rouhani, force est de constater que les prisons Iraniennes sont encore pleines de prisonniers politiques et de prisonniers d’opinion , dont beaucoup souffrent en plus d’un manque de soins médicaux adéquats, ainsi que de pressions et de harcèlements divers .

L’Assemblée générale des Nations Unies et sa Commission de défense des droits de l’homme ont  déjà condamné les violations antérieures ayant toujours cours en Iran, dans des critiques publiées lors de plusieurs résolutions et de rapport, toujours aussi accablants contre les autorités politiques et judiciaires de ce pays.

Prisonnier politique : Un prisonnier Baloutche sous la torture en Iran

                                  
Un prisonnier politique de 27 ans, Jeihand Rigui, a été jeté au mitard le 15 janvier parce qu’il protestait contre les conditions inhumaines dans lesquelles il est incarcéré.  Il est depuis soumis à des tortures physiques et psychologiques.
Ce n’est pas la première fois qu’il est mis à l’isolement, les mains et les pieds enchainés, ce qui l’empêche de se reposer et lui rend les tâches personnelles très difficiles. Il a subi plusieurs fois des chocs électriques et a été battu à coups de matraques et de tuyau d’arrosage pendant de longues périodes.

Jeihand a été emprisonné il y a près de trois ans et a vécu un calvaire pendant deux mois d’isolement cellulaire. Il a ensuite été condamné à dix de prison et à la peine de mort dans un simulacre de procès. 

Iran - Un livre : « Les femmes à la prison d’Evine, section 209 »

                                         
Ce livre renferme les mémoires de Jila Bani Yaqoub, une journaliste et militante des droits des femmes, arrêtées par deux fois et emprisonnées en 2006.
Elle est arrêtée une première fois avec d’autres militantes des droits des femmes le 12 juin 2006. Ces activistes avaient tenu un rassemblement à Téhéran, pour protester contre les violations des droits des femmes.  
Elle est à nouveau arrêtée à la fin de l’hiver 2007 pour avoir organisé un rassemblement pacifique avec 30 autres militantes devant un tribunal.

Elle écrit dans la préface qu’elle a publié ce livre “pour enregistrer les événements dans l’histoire »

Elle sait que “ce que nous avons souffert comme prisonnières de 2001 à 2011 dans la République islamique, n’est pas du tout comparable à la douleur et à la souffrance des prisonnières politiques des années 1980. Une décennie ou le fouet et les exécutions étaient une routine quotidienne dans les prisons. »

Elle raconte son expérience en prison.

Jila Bany Yaqoub est née en 1971. Elle a travaillée pendant des années en écrivant des articles dans divers quotidiens iraniens comme 'Norouz', 'Vaqaye Etefaqieh' et 'Sarmayeh'.

Elle a reçu le prix international du 'courage en journalisme' de la Fondation des médias internationaux pour les femmes et le prix global pour la liberté d’expression de l’Organisation des journalistes canadiens en 2010.  Elle est actuellement rédactrice du Site du club des femmes iraniennes. 

Elle a été arrêtée à nouveau en 2010 avec son mari et a passé six mois en prison. Elle a été condamnée à un an d’emprisonnement et 30 années d’interdiction de pratiquer sa profession pour avoir critiqué le gouvernement d’Ahmadinejad.

Iran : La réduction des heures de travail des femmes signifie graduellement les écarter des emplois

                               
La secrétaire du syndicat islamique des femmes, Touran Vali Morad expliquait le 8 février à l’agence officielle Mehr : “Généralement personne n’est en charge des affaires féminines dans notre pays et elles sont toujours prises en considération d’un point de vue des hommes.
La réduction des heures de travail des femmes signifie graduellement les écarter des emplois. Et de cette manière, elles vont perdre leur indépendance économique. »
Sur la question des lieux de travail éloignés des domiciles des femmes, la syndicaliste assure que “ce ne peut être la raison de la réduction de leurs heures de travail. Selon la loi, les hommes comme les femmes ont le droit de choisir un travail à temps plein ou à mi-temps. Il faut les laisser choisir selon leurs conditions familiales et le genre d’emploi qu’ils recherchent. Il ne faut pas décider de ça pour toutes les femmes qui travaillent ».

Rappelons qu’en Iran les femmes ne peuvent pas occuper tous les emplois qu’elles souhaitent, la magistrature leur étant fermée, la direction des affaires aussi. De plus, dans ce régime misogyne, un mari peut décider d’interdire un emploi à sa femme s’il juge que cela porte atteinte à son propre honneur. Reste encore de nombreux domaines universitaires interdits aux femmes. 

Pour la secrétaire de ce syndicat, il n’est pas possible pour les femmes de travailler à domicile. « Tout plan nécessite des infrastructures pour pouvoir être mis en œuvre. Par exemple, pour travailler à domicile il faut que le réseau internet du pays offre la possibilité d’un transfert rapide des informations. Il faut aussi des garanties pour que les femmes puissent conserver leur emploi si elles travaillent à domicile. »

Ce qui en dit long à la fois sur la censure d’internet et la lenteur des services, et par ailleurs sur les discriminations dont sont victimes les femmes dans leur travail. 

Exécution de 108 personnes en 30 jours en Iran

                             
Selon le centre de statistiques de l’agence Kurdpa, 108 personnes ont été exécutées durant le mois iranien de Bahman (21 jan. 21 féb.), dont huit en public.
Selon les chiffres, 50 ont été pendues pour trafic de drogue, et 24 autres pour homicide avec préméditation. Parmi les 108 exécutés, une quinzaine à la prison de Chabahar appartenaient à la minorité Baloutche.

mercredi 26 février 2014

Iran : Au moins 600 arrêstations lors des manifestations Bakhtiari

                            
 Plus de 600 personnes ont été arrêtées lors des manifestations Bakhtiaris de la mi-février en Iran, selon les informations venant de la ville de Dezfoul dans le sud-ouest du pays.

Le chiffre est beaucoup plus élevé qu'on ne le pensait, la plupart des arrestations ayant lieu lors des manifestations dans les quartiers de Vali-Abad et Siah-Mansour.
Les protestations ont commencé le 14 février en réaction à une série télévisée diffusée sur une chaine officielle qui tenait des propos insultant et raciste contre cette grande communauté.

La série intitulée « La terre ancienne » retrace l’histoire de l'Iran des années 1940 jusqu’à l’arrivée des mollahs en 1978. En ce qui concerne les Bakhtiari, elle déforme les faits historiques sur leur tribu.

A Dezfoul, les manifestants brandissaient des banderoles : «Nous sommes Iraniens d'origine et nous refusons l'humiliation », tandis que 600 habitants de la ville s’étaient rassemblés pour appeler à la démission du chef de la radiotélévision d'Etat.

Les jeunes ont également brisé les vitres d'au moins 30 véhicules de la sécurité et des affrontements ont éclaté avec les « NOPO », les forces spéciales au service du guide suprême.

Craignant la propagation d'un soulèvement populaire, le régime iranien a exécuté au moins 30 prisonniers en réponse aux protestations Bakhtiari.

Les mollahs ont ensuite annoncé que la chaine officielle avait cessé de diffuser la série.

Les Bakhtiaris sont une tribu Lore du sud-ouest de l’Iran, qui parlent le dialecte Bakhtiari, issu de la langue Lori. Ils ont joué un rôle clé dans l'avènement de la Révolution constitutionnelle de 1905 à 1907 en Iran.

Appel à Oslo pour une politique ferme sur Téhéran et pour protéger les exilés iraniens en Irak

                            
OSLO 26 Février , 2014 / PRNewswire / - à Oslo , en Norvège, les membres de la diaspora iranienne de tous les pays nordiques et des personnalités internationales ont discuté durant deux jours de conférence à Oslo en Norvège des sujets de leurs préoccupations et de ceux de la communauté internationale : les ambitions nucléaires de l'Iran, le violations des droits humains sous Hassan Rohani, l'ingérence de l'Iran en Syrie , et le statut des réfugiés iraniens en Irak.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), qui réside à Paris et a été à Oslo à l'invitation des parlementaires norvégiens, était l’invité d'honneur de ces deux événements.

Radjavi a affirmé que Téhéran a reculé d'un pas de ses efforts pour atteindre les armes nucléaires seulement à cause de la pression interne et internationale. Elle a souligné que seule une politique de fermeté de la communauté internationale, y compris des sanctions plus sévères, la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité et le protocole additionnel, les inspections et les contrôle pour arrêter tous les sites nucléaires du régime pourraient empêcher les terroristes au pouvoir en Iran d'acquérir des armes nucléaires.

Tout en évoquant les menaces qui pèsent sur le camp Liberty, en Irak, Mme Radjavi a appelé à une action immédiate pour assurer la protection et la sécurité des résidents, qui sont des personnes protégées en vertu des Conventions de Genève. Ceci est indispensable pour éviter l’arrivée d'une catastrophe humanitaire.

Près de 3000 membres de l'opposition iranienne, des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI / MEK) résident dans le camp Liberty. Ils sont dans la peur constante de nouvelles attaques par le gouvernement de Nouri al-Maliki, agissant à la demande de Téhéran.

les intervenant se sont penchés sur de l'accord nucléaire intérimaire entre les P5 +1 et le régime iranien. Ils ont souligné que le temps est compté pour que les parties parviennent à un accord global sur le programme d'armes nucléaires du régime en 2014, qui est une grave préoccupation pour la communauté internationale. La question de l'Iran et de la politique vis- à-vis du régime est devenu un point focal et urgente pour la communauté internationale .

Ces réunions sont organisées alors qu’un rapport des Nations Unies vient d’être publié selon lequel au moins 80 personnes ont été exécutées en Iran cette année déjà, une forte augmentation de l'utilisation de la peine de mort qui a affaibli les espoirs de réformes des droits de l'homme sous la présidence d’Hassan Rohani .

Parmi les intervenants à la conférence d’Oslo dans le prestigieux Institut Nobel, figuraient l'ancien Représentant américain Patrick Kennedy, fils de feu le sénateur Edward Kennedy et neveu du président John F. Kennedy, Kjell Magne Bondevik, ancien Premier ministre de Norvège, Geir Haarde, ancien Premier ministre de l'Islande ; des politiciens norvégiens de différents partis politiques, et Kimmo Sasi, membre éminent du Parlement de la Finlande.

L'événement de mardi a été la première convention de la communauté iranienne dans les pays nordiques.

Rudy Giuliani , ancien maire de New York et l'ancien candidat à la présidentielle, était parmi les dignitaires qui sont intervenus à la convention .

Outre les délégués des communautés iraniennes des pays nordiques, Christian Norheim, député norvégien, et Juku - Kalle Raid, membre du parlement de l'Estonie ont également pris la parole.
                     

Maryam Radjavi à Oslo pour une conférence sur les droits humains en Iran

                     

Conférence des comités des Amis d'un Iran libre (FOFI) en Scandinavie à l'Institut Nobel d’Oslo
Appel à une position de fermeté et à des décisions contraignantes contre les violations des droits humains en Iran et à des mesures d'urgence pour assurer la sécurité des habitants de Liberty et assurer leur transfert vers l'Europe et les États-Unis

Le 24 février, dans une conférence intitulée « Iran – Droits humains – La politique occidentale – Une action urgente pour les habitants de Liberty », les participants ont appelé à une position de fermeté  et des décisions contraignantes contre les violations systématiques et flagrantes des droits humains en Iran et à des mesures urgentes pour assurer la sécurité des habitants du camp Liberty.

Cette conférence s’est tenue sur l'invitation des comités des Amis d'un Iran libre (FOFI) en Scandinavie à l'Institut Nobel d’Oslo. Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, Geir Haarde, ancien Premier ministre islandais, Patrick Kennedy ancien parlementaire américain 1995-2011), et des parlementaires et des politiciens norvégiens, suédois, finlandais et danois ont participé et pris la parole à cette conférence.

Les intervenants ont condamné les exécutions collectives en Iran, le blocus et la répression des membres de l'OMPI à Achraf et Liberty, ainsi que l'ingérence du régime iranien dans la région, en particulier son bellicisme en Syrie qui a pris une ampleur sans précédent depuis l’entrée en fonction d’Hassan Rohani, le nouveau président des mollahs. Ils ont souligné que huit mois après l’arrivée de Rohani, tout indique une fois de plus que ce régime n'a pas la capacité de se réformer ni de changer de l'intérieur parce que chaque pas vers un véritable changement le conduit vers son effondrement et sa désintégration.

Pour les intervenants, ignorer les violations des droits humains en Iran, le massacre des habitants d'Achraf et Liberty, et l'ingérence du régime dans la région sous prétexte de négociations nucléaires est le message le plus destructeur qui puisse être transmis au régime. Ce message pour le régime iranien reflète un manque de sérieux de la communauté internationale qui l’encourage même à défier le dernier accord nucléaire passé en novembre à Genève.

Mme Radjavi a déclaré que Rohani n’est pas un modéré, et que le régime actuel n’a pas la capacité de se réformer. « Je l'ai dit dès le premier jour où le nouveau président du régime a pris ses fonctions , spéculer sur un changement sans respecter un minimum comme la liberté des partis politiques, la liberté de réunion, la liberté de presse, la fin de l'ingérence terroriste et intégriste hors d'Iran en particulier en Syrie et en Irak, et la fin du programme d'armes nucléaires, est un mirage. » Or dans la plupart de ces domaines, la situation s'est détériorée. Les exécutions sommaires et arbitraires ont considérablement augmenté et leur nombre a dépassé la centaine en 2014 et 600 sous la présidence de Rohani, ce qui est sans précédent.

Mme Radjavi a ajouté : « Il est incontestable que dans les négociations sur le nucléaire, le régime des mollahs a reculé d’un pas sous la pression et accepté l'accord de Genève. Le régime redoutait que la montée du mécontentement populaire, de paire avec la situation économique désastreuse et les sanctions internationales puissent conduire à un soulèvement de la population. Mais la réduction des sanctions et les concessions aux mollahs leur donnent le temps de contenir la crise économique et de réprimer davantage l'opposition générale tout en faisant progresser leurs projets d'armes nucléaires. » Maryam Radjavi a souligné que les résolutions du Conseil de sécurité concernant les projets nucléaires du régime doivent être entièrement appliquées. L’enrichissement et le projet d'eau lourde d'Arak doivent être complètement arrêtés et l'Iran doit accepter le protocole additionnel et il faut des inspections inopinées.

Alors que 116 habitants d'Achraf ont été tués dans les attaques des forces de sécurité irakiennes, a-t-elle ajouté, 1375 ont été blessées, sept personnes ont été enlevées et 18 autres sont mortes en raison du blocus médical, l'ONU et des gouvernements se sont contentés d’une simple condamnation superficielle. Pendant ce temps aucune mesure n’a été prise pour identifier et traduire en justice les auteurs. Plus important encore, rien n’a été fait pour assurer la sécurité des habitants et empêcher des tragédies similaires. Ils n'ont même pas ouvert d’enquête indépendante.

Les Amis d’un Iran Libre en Scandinavie
Le 24 février 2014 

Codes médiévaux : Un député en Iran défend la loi du Talion

                                 
Mousa Ghazanfar Abadi, membre de la commission judiciaire du parlement des mollahs en Iran a déclaré que la loi du Talion (Qessasse) est d’une nécessité évidente en religion et si quelqu’un la récuse, il est apostat.
Ses propos ont été repris par l’agence officielle Fars du 20 février.

L’apostasie est punie de la peine de mort sous la dictature religieuse en Iran.

Un jeune doctorat iranien, a été arrêté et condamné à 6 ans de prison en Iran

                                   
Hamid Babaei, un jeune doctorat iranien de l'ULg, a été arrêté et condamné à 6 ans de prison en Iran pour avoir refusé de donner des renseignements et d'espionner des étudiants résidant en Belgique.

L'ULg, l'ULB et Amnesty International se mobilisent pour obtenir la révision de la condamnation prononcée à l'encontre d'un étudiant iranien de l'ULg (doctorant à HEC), Hamid Babaei, qui a été condamné à 6 ans de prison à Téhéran le 21 décembre dernier pour "atteinte à la sécurité nationale par communication avec les Etats hostiles", écrit mercredi Le Soir. Son épouse, Cobra Parsajoo, doctorante en chimie à l'ULB, a été privée de passeport et est aussi menacée d'être arrêtée.     
L'Iran lui demande d'espionner des étudiants en Belgique...
Babaei et son épouse, tous deux âgés de 29 ans, étaient retournés en Iran en juillet 2013 pour rendre visite à leurs familles. Le jeune homme, qui résidait en Belgique depuis 2009, a été convoqué par des agents du ministère du Renseignement en août, qui lui ont demandé des informations sur des étudiants demeurant en Belgique. Ils lui ont aussi montré des photographies d'étudiants qu'il devait espionner.    

... il refuse et est arrêté

Hamid Babaei a refusé de se plier à ces demandes et il a été arrêté. Il a finalement été condamné à 6 ans de prison. Dans son jugement, le président du Tribunal révolutionnaire a retenu à l'encontre de l'étudiant que la bourse et les subsides que lui allouait l'université de Liège constituaient des "preuves" de son inféodation à des "Etats hostiles". Hamid Babaei a interjeté appel le 2 février auprès de la 54ème Chambre de la cour d'appel de Téhéran. 

mardi 25 février 2014

Iran - urgent : Confirmation de la condamnation à mort de 73 prisonniers à Ahwaz

                            
Les familles des détenus de la prison centrale de d’Ahwaz (sud-ouest de l’Iran) ont rapporté que les peines de mort de nombreux prisonniers ont été confirmées par le système judiciaire du régime iranien le 18 février.
L’ONU s'est dit préoccupée par la montée des exécutions en Iran et a exhorté le régime iranien à « mettre immédiatement un terme aux exécutions ».
« Nous regrettons que le nouveau gouvernement n'ait pas changé son approche de la peine de mort et continue d'imposer la peine de mort pour un large éventail de délits. Nous exhortons le gouvernement à cesser immédiatement les exécutions et à instituer un moratoire », a dit le porte-parole des droits de l’homme de l'ONU, Ravina Shamdasani, dans une conférence de presse.

Le bureau des droits de l'homme des Nations Unies a déclaré le 21 février qu'il était « profondément préoccupé » par le nombre élevé d'exécutions - peut-être jusqu'à 95 - qui ont eu lieu en Iran depuis le début de 2014.

Le nombre d'exécutions a atteint le chiffre d’au moins 132 depuis le début de 2014, dont 32 ont été effectuées en moins d'une semaine suite aux protestations de Bakhtiaris dans un certain nombre de villes du pays.

Les exécutions visent à contenir les soulèvements.

Durant les nombreuses années de négociations stériles et interminables avec le régime iranien sur le dossier nucléaire, la communauté internationale a fermé les yeux sur les violations des droits de l'homme en Iran et l’escalade des exécutions et des châtiments barbares.

Le silence et l'inaction face à l'oppression croissante depuis que Hassan Rohani a pris ses fonctions, encourage le régime à commettre davantage de crimes.

Iran : des dispositifs d'espionnage dans la prison d’Evine de Téhéran

                            
 Les prisonniers ont scandé en colère « Mort au dictateur » lors d’un raid des forces de sécurité dans leur quartier à la prison d'Evine de la capitale iranienne pour installer des dispositifs de surveillance.
Une équipe de quatre membres des services de renseignement et des agents de sécurité, a passé plusieurs heures à fouiller les affaires des détenus dans la section 350, et à installer des appareils d'écoute dans leurs cellules - et aussi dans la salle commune des détenus.

Les agents ont également volé des biens des prisonniers durant le raid du 20 février.

C’est le colonel Amanian, qui commande l'unité spéciale de protection des prisons de la province de Téhéran – qui dirigeait ce raid.

Iran : décès de l’homme qui s’était immolé lors de la visite de Rohani

                            
 Un employé de l'industrie pétrolière iranienne qui s’était immolé par le feu le 17 février devant le ministère du Pétrole, alors qu’Hassan Rohani, le président du régime iranien, effectuait une visite à l'improviste vient de décéder.

L’homme âgé de 58 ans, dont le corps avait brulé à 55 % était un employé de l'industrie pétrolière dans le sud Iran. Il s’est s'immolé pour protester contre les conditions de vie déplorables des retraités, et parce qu’on lui avait retiré son logement de service.
Le chômage, les injustices, la pauvreté et la corruption se propagent à un rythme effrayant entraînant une forte augmentation des suicides. Pendant ce temps, des centaines de milliards de dollars des richesses du pays sont gaspillés par le pouvoir dans les projets insensés du programme nucléaire, de l'exportation du terrorisme et le bellicisme dans les pays de la région comme la Syrie, l’Irak, le Yémen ou le Bahreïn.

De sommes astronomiques sont aussi détournées pour gonfler les comptes bancaires des mollahs et de leurs acolytes.

lundi 24 février 2014

Iran / Irak : Tentative de détruire des preuves de crime contre l'humanité à Achraf avec l’enterrement secret des martyrs et d'influencer la magistrature

                   
Hier 22 février, des agents des services du Premier ministre irakien chargés de réprimer les Achrafiens, ont affiché sur le mur du QG des forces irakiennes une lettre signée par « Nofel Fazel Javad, officier du QG » de la police du camp d'Achraf s’adressant aux « résidents du camp Hurriya » (le camp Liberty) qui disait notamment :
« afin de mettre en œuvre le décret du 20 février 2014 du juge d'instruction de Baquba, nous vous informons que "les corps des habitants de la base Hurriya" ont été enterrés dans la province de Najaf, selon la lettre du médecin légiste en date du 11 septembre 2013. »
S'il y avait eu un iota d’état de droit en Irak, cette lettre aurait été un scandale judiciaire et politique, car elle démontre clairement que Maliki utilise tous les leviers administratifs, politiques et sécuritaire et influence le système judiciaire pour détruire les preuves de ce grand crime contre l'humanité du 1er septembre 2013, à Achraf afin d'échapper à ses conséquences politiques et internationales et de soustraire les criminels à un jugement et un châtiment.

1. Cette lettre parle d'une décision prise par le juge d'instruction de Baquba le 20 février, mais ne donne pas les détails de cette décision. Ce fait appuie la probabilité qu’en substance, cette décision, comme beaucoup d’autres décrets utilisés par les organes de répression irakiens, est soit totalement fictive ou bien que les éléments de Maliki ont soutiré ce décret en faisant pression sur le système judiciaire et le juge. Cependant, les détails d'une telle décision révéleraient des contradictions avec les dissimulations du gouvernement irakien et par conséquent, ces détails ont été cachés.

2. Cette lettre n’indique pas la date de l'enterrement des martyrs. Si la décision du juge est d'informer les habitants du camp Liberty, alors pourquoi ne donne-t-elle pas la date de l’inhumation qui est l'information principale devant être donnée aux familles ? Cette lettre a été rédigée si vite et avec un tel amateurisme, qu’au lieu de parle du camp d’Achraf, elle parle des « corps des habitants de la base Hurriya ».

3. La lettre omet également de préciser le lieu de la sépulture et indique simplement que les martyrs sont enterrés dans la province de Najaf qui compte beaucoup de villes, bourgs et villages et des centaines de cimetières. On ne sait pas pourquoi des gens ayant été tués dans la province de Diyala et qui, selon des documents publiés par la Résistance iranienne, ont été autopsiés à l’institut médico-légal de Bagdad, doivent être enterrés dans la province de Najaf.

4. Quelle est la lettre du 11 septembre du bureau du médecin légiste et a qui est-elle adressée pour que, sur la base de cette lettre, les corps des martyrs aient été enterrés ? A-t-elle délivré le permis d’inhumer ? A-t-elle donné les résultats des autopsies ? Pourquoi rien n’est-il dit sur la teneur de cette lettre ? En outre, le crime a été commis il y a 175 jours et le bureau du coroner a remis une lettre le 11 septembre sur la sépulture de ces martyrs. Alors, comment se fait-il qu’après 165 jours, cette lettre soit portée à l'attention des habitants du camp Liberty et que le système judiciaire auquel se sont adressés à de nombreuses reprises les habitants et leurs avocats durant cette période n'a pris aucune mesure et n’a pas donné de réponses ?

5. Les familles des martyrs et leurs représentants officiels et juridiques, ont demandé dans 150 lettres, 69 rapports quotidiens du camp Liberty et des centaines de requêtes, contacts et rencontres avec des responsables irakiens, américains et onusiens à Liberty, Washington, Genève, New York, Bruxelles, etc., le transfert des corps des martyrs à leurs familles et amis au camp Liberty pour les enterrer.

6. En octobre dernier, dans leurs plaintes déposées auprès de la justice irakienne, les familles des martyrs ont demandé à se faire restituer les corps et ont appelé à la poursuite des auteurs du massacre. Quarante-trois habitants du camp Liberty sont des pères, mères, sœurs, frères ou proches parents des martyrs du 1er septembre à Achraf et le gouvernement irakien et le système judiciaire, ainsi que les fonctionnaires de l'ONU et des États-Unis en ont été informés.

7. M. Gyorgy Busztin, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU, a vu les corps des 52 martyrs le 2 septembre et à la fin de cette visite, il a reçu la liste de leurs noms. En préambule à cette liste cosignée par M. Busztin, il est précisé qu’elle concerne les 52 personnes abattues à bout portant le 1er septembre 2013 à Achraf, pour la plupart les mains liées, et qu’elles ont reçu une balle dans la tête ou le visage.

8. Dans la soirée du 2 septembre, à la demande de M. Gyorgy Busztin, les corps des 52 martyrs ont été remis à M. Francesco Motta, directeur du bureau des droits de l'homme de la MANUI. Dans le récépissé signé par M. Motta, il est écrit : « Sur la base d'un accord entre le représentant des habitants d'Achraf et la MANUI, le 2 septembre 2013, cinquante-deux corps des martyrs ayant été tués par balles dans le massacre du 1er septembre 2013, ont été remis en présence de M. Francesco Motta, directeur du bureau des droits de l’homme de la MANUI, pour être gardés à l'hôpital de Baquba jusqu'à ce qu’un observateur international impartial soit présent pour l’autopsie. »

9. Dans un communiqué du 26 décembre 2013, la Résistance iranienne attire l’attention sur des documents et des preuves crédibles venant de l'intérieur de l'Iran qui révèlent que Maliki empêche l'annonce des rapports légistes et la restitution des cadavres des martyrs à leurs familles dans le camp Liberty pour les enterrer redoutant les conséquences de ce crime contre l'humanité. Selon ces documents : « L’autopsie de tous les corps a été faite les 8 et 9 septembre par le médecin responsable de l’institut médico-légal de Bagdad (...) Dans les parties accessibles des rapports d'autopsie, on peut lire les détails des blessures et de la raison de la mort de chaque personne, la plupart indiquant à la "cause de la mort"  "une blessure par ball " dans la tête. Dans de nombreux cas, dans les rapports légistes (...) il est explicitement indiqué que "les mains étaient liées dans le dos par des menottes métalliques ". »

En rappelant que ces mises en scène servent à ouvrir la voie à davantage de crimes, considérant que l'ONU et le gouvernement américain se sont plusieurs fois engagés par écrit sur la sécurité des habitants d'Achraf et du camp Liberty, et en soulignant le fait que c’est le représentant de l'ONU qui a reçu les corps des martyrs, la Résistance iranienne appelle aux mesures immédiates suivantes :

- Le renvoi du dossier du massacre et des exécutions collectives et de la prise d'otages à Achraf par le Conseil de sécurité de l'ONU devant la Cour pénale internationale pour mener une enquête sur ce crime et poursuivre et juger les coupables .
- Que l’ONU précise le lieu et la date de l'enterrement des martyrs et identifie leur lieu de sépulture un par un.
- Que l'ONU prenne des dispositions pour que les parents des martyrs du 1 septembre d’Achraf puissent aller se recueillir sur les tombes de leurs pères, frères, sœurs, enfants ou autre parenté.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 février 2013
Régime iranien menace de confisquer les  pétards avant la Fête du Feu
Les forces de sécurité du régime iranien ont arrêté un certain nombre de personnes dans l'ouest de l'Iran et confisqué des centaines de milliers de pétards par crainte de voir  la population les utiliser pendant l'événement de la fête du feu pour organiser des manifestations de contestations contre le régime .
La Fête du Feu ou Chaharchanbeh Souri - auront lieu le 18 Mars, le dernier mardi de l'année iranienne. Les Iraniens célèbrent traditionnellement la fête du Feu par des feux de joie et en sautant par-dessus les flammes.
Le commandant des forces de sécurité de l'Etat du régime iranien ( la police ) dans la ville de Bookan a déclaré que 500 000 pétards ont été confisqués et une personne a été arrêtée .
Dans la province occidentale du Kurdistan des dizaines de milliers de pétards ont été trouvés par les forces de sécurité de l'Etat et plusieurs personnes ont été arrêtées .
Dans la ville d’Ardebil, dans le nord ouest de l'Iran , 65 mille pièce de pétard a été confisqué par les forces et trois personnes ont été arrêtés .
Les Iraniens ont traditionnellement utilisé ce festival pour exprimer leurs griefs contre le régime des mollahs.
Au cours des dernières années, les forces de sécurité ont sévit contre la célébration de cette fête par des mesures de répression.

Iran : un ministère lance des avertissements à des sites « non autorisés»

                              
 Le vice-ministre de la Culture et de l’Orientation de Hassan Rohani a mis en garde tous les sites d'informations fonctionnant sans l’autorisation. 
Seyed Allaoddin Zohorian, le vice-ministre de la Presse et de l'Information a déclaré le 23 février : « Toute activité de presse sans autorisation du comité de supervision de la presse constituent une infraction et sera traitée comme les publications en cours d'impression sans autorisation préalable. »
Zohourian dirige le comité qui supervise les activités des médias en Iran. Le
ministère de la Culture et de l’Orientation islamique est chargé de restreindre l’activité des médias que le régime n’approuve pas.

Pour l'importation et l'exportation de films de cinéma, films de télévision, des cassettes audio, des disques, des livres et autres publications, brochures, dépliants, publicité commerciale des produits, catalogues commerciaux, photos, gravures , peintures, tableaux , etc. , les licences doivent être obtenues auprès du ministère.

En outre, le ministère est l'un des organes responsable de l'exportation de l’intégrisme islamique.

Le ministère de la Culture et de l'Orientation de Rohani est dirigé par Ali Jannati.
Dans les premières années après la révolution, Jannati a été membre du «Conseil de Surveillance de la radio et de la télévision », dirigé par Hassan Rohani, et qui a ouvert la voie à la censure de masse.

En 1983, il était à la tête de la première chaîne de réseau de télévision gérée par l'Etat et a joué un rôle actif dans l'envoi des artistes et des partisans de la liberté d'expression en exil.

Jannati est également connu pour avoir joué un rôle majeur dans la répression de l'opposition en tant que gouverneur du Khouzistan (sud-ouest) et du Khorassan (nord-est de l’Iran). Ensuite, en tant que gouverneur du Khorassan, il a lancé une vague d’assassinats pendant le soulèvement deMachad en mai 1992.

De 1992 à 1998, il a été adjoint aux affaires internationales du ministère de l'orientation et a joué un rôle continu dans la répression de la culture et de l'art de l’Iran.

Sous la présidence d'Ahmadinejad en 2005, Jannati était adjoint du ministre de l'Intérieur Mostafa Pour-Mohammadi , l'un des plus hauts responsables du massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988.

108 prisoners executed in 30 days in Iran under Rouhani

                  Rouhani has doubled the number of executions in Iran
Citing documented files by 'Kordpa' news agency Statistics Center, from January 21st to February 19th a total of 108 individuals were executed in Iran, with 8 counts being carried out in public.
Furthermore, 15 of these 108 cases took place in Chabahar Prison, all natives of Iran’s Baluchistan region.

dimanche 23 février 2014

Iran - Un étudiant en photographie arrêté à Mobarakeh

                           
Samedi 15 février, un étudiant en photographie, Ali Reza Namdar, âgé de 23 ans, a été frappé et arrêté alors qu'il photographiait des monuments de la ville. Il travaillait pour un certain nombre de magazines locaux à Ispahan.
D'après un témoin oculaire, les agents possédaient un mandat mais se sont abstenus de le montrer. Lorsque Ali Reza a insisté pour voir le mandat, ils l'ont frappé si violemment qu'il était inconscient lorsqu'ils l'ont mis dans leur voiture. 
Un tribunal des mollahs a condamné un jeune blogueur iranien à huit ans de prison, ont rapporté les médias iraniens le samedi 15 février.
Hachem Chaabani, poète, et Hadi Rachedi, enseignant, ont été accusés par le régime des mollahs de « guerre contre le Dieu » » et ont été exécutés le 26 janvier 2014. Ils étaient tous les deux issus de la minorité arabe d’Iran qui vit principalement dans la province pétrolifère du Khouzistan (sud-ouest du pays).

Iran - deux avocats internés et hospitalisés (Derviches)

                           
Les avocats emprisonnés Hamid Reza Moradi Sarvestani et Mostafa Danechjou ont été transférés de l'Hôpital Tajrich Chohada au centre cardiaque de Téhéran le 15 février, indique le site Majzoubane Nour.
Hamid Reza Moradi et Mostafa Danechjou ont été condamnés respectivement à 10 ans et 6 mois de prison avec travaux forcés et 7 ans et 6 mois de prison avec travaux forcés.

Iran - 2000 prisonniers dans un seul quartier d’une prison (Vakil Abad de Machad)

                              
Plus de 2000 prisonniers sont incarcérés dans la salle 4 de la prison Vakil Abad de Machad, dans le nord-est de l’Iran. Cette salle est réservée aux détenus liés aux délits de drogue, dont 1100 se trouvent dans le couloir de la mort.
La surpopulation dans les prisons en Iran oblige les détenus à vivre dans des conditions déplorables et inhumaines.

                      

samedi 22 février 2014

Iran: plusieurs arrestations durant la Journée internationale de la langue maternelle

                                         
Des dizaines de membres  de la minorité turcophone Azari ont été arrêté en Iran pour avoir participé à des célébrations durant la Journée internationale de la langue maternelle, le 21 février.

Selon des rapports parvenus d'Iran, une centaine de personnes ont été arrêtées durant des célébrations dans plusieurs villes de l'Azerbaïdjan iranien.
On précise qu'à Ahar plusieurs militants du mouvement  "pour la revendications des droits civils et de la langue maternelle" ont été arrêtés lors d'une réunion. Ebrahime Rachidi et Abbas Lessani comptent parmi les militants arrêtés.

"Les militants pour les revendications des droits civils et de la langue maternelle", avaient déjà déploré plusieurs condamnations à des peines de prison pour leurs activités dans la promotion de leur identité culturelle.

La répression à l'encontre des minorités culturelles en Iran intervient en dépit des promesses électorales du mollah Hassan Rohani dans ce sens. ll avait promis la possibilité d'enseigner la langue maternelle dans les écoles des minorités communautaires.

La Journée internationale de la langue maternelle a été proclamée par l'UNESCO en novembre 1999. Le 16 mai 2007, l'Assemblée générale des Nations Unies a demandée aux États Membres d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier. Une manière de promouvoir la diversité linguistique et culturelle et pour préserver et développer notre patrimoine matériel et immatériel.

La date du 21 février a été choisie en hommage aux étudiants tués par la police à Dhaka (aujourd'hui la capitale du Bangladesh) alors qu'ils manifestaient pour que leur langue maternelle, le bengali, soit déclarée deuxième langue nationale du Pakistan de l'époque.

L'ONU : Rien qu'en sept semaines, au moins 80 personnes ont été exécutées en Iran

                                             
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est dit très préoccupé vendredi par les informations faisant état d'une hausse du nombre d'exécutions depuis le début de l'année en Iran.

« Rien qu'en sept semaines, au moins 80 personnes ont été exécutées. Des sources fiables indiquent que ce chiffre pourrait être en fait de 95 », a dit une porte-parole du HCDH, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève.
« La majorité de ces exécutions ont été pour des infractions liées à la drogue, qui ne répondent pas aux critères du droit international concernant les 'crimes les plus graves' pour lesquels la peine de mort peut être appliquée. Un certain nombre de personnes ont également été exécutées en secret et au moins sept personnes ont été exécutées en public cette année », a noté la porte-parole.

Le HCDH se dit particulièrement préoccupé de l'information faisant état de l'exécution en secret de Hadi Rashedi et de Hashem Sha'bani Amouri, tous deux membres de la communauté Ahwaz Arab. Les exécutions auraient eu lieu en janvier à la suite de procédures qui n'ont pas respecté les normes internationales en matière de procès équitable.

« Nous regrettons que le nouveau gouvernement n'ait pas changé son approche concernant la peine de mort et continue d'imposer la peine de mort pour un large éventail d'infractions. Nous exhortons le gouvernement à cesser immédiatement les exécutions et à instituer un moratoire », a dit la porte-parole du HCDH.

vendredi 21 février 2014

Iran: huit prisonniers politiques courageux en grève de la faim

                           
Huit prisonniers politiques ont entrepris une grève de la faim dans la prison de Raja'i-chahr (près de Téhéran) pour protester contre le placement en isolement de deux de leurs camarades, Rassoul Badaghi et Chahrokh Zamani le 15 février.
Ces derniers ont été punis pour avoir protesté contre les restrictions imposées à l'accès à la bibliothèque de la prison. Une source fiable a expliqué qu' "avant leur transfert en isolement ils avaient annoncé leur décision d'entamer une grève de la faim".

Les courageux grévistes de la faim sont: Saïd Massouri, Sahel Kohandel, Nasseh Yousefi, Khaled Herdani, Mohammad-Ali Manssouri, Mohammad Banazadeh-Amirkhizi, Hamidreza Borhani et Missagh Yazdan-nejad.

Ils revendiquent le retour de Rassoul Badaghi et Chahrokh Zamani auprès de leurs camarades.

120 death sentences issued by the Iranian regime

                             Execution rampage run by Rouhani in Iran

The Iranian regime’s so-called supreme court has upheld the death sentences of 120 inmates in Bandar Abbas Prison in southern Iran. In this prison the cases of 120 death row inmates were sent to the regime’s supreme court in Tehran, all being returned with every single death sentence being confirmed, inmates in this dungeon said.

Une société allemande refuse d'interrompre la vente des grues de mort à l'Iran

                            
Washington Free Beacon: Le président d'une société allemande, dont les grues sont utilisées pour des pendaisons publiques en Iran, a rejeté les appels à mettre fin à ses relations avec Téhéran pour des motifs humanitaires.
Atlas, une entreprise allemande de construction, est sous le feu des groupes de défense des droits de l'homme pour avoir fourni des grues à l'Iran, qui les utilise pour des pendaisons publiques contre l'opposition.
L'Iran est au premier rang mondial du nombre des exécutions (proportionnellement à sa population). 529 citoyens ont été exécutés l'an dernier, la plupart par pendaison. (le nombre des exécutions annoncées en 2014 se monte à 132). Sous Rohani environ deux Iraniens ont été pendus chaque jour.
La marque "Atlas" peut être constatée sur les grues dans plusieurs photographies des scènes de pendaisons publiques en Iran, dans lesquelles un bourreau masqué passe la corde au coup d'un homme.
Traduit de l'anglais

jeudi 20 février 2014

Le blocus inhumain de Liberty se resserre et bloque l’entrée de la nourriture

                             
Blocage de la vidange septique ces deux dernières semaines, grave pollution de l’environnement et risques sanitaires

A la demande du régime iranien, le pouvoir irakien a renforcé le blocus inhumain de Liberty. Cela fait dix jours que l’officier criminel Ahmed Khozair, sur ordre des services du premier ministre, empêche l’entrée de la nourriture dans le camp. Cela a entrainé la réduction drastique des réserves alimentaires et pose de graves problèmes aux habitants.
D’autre part, cela fait près de deux semaines, qu’Ahmad Khozair trouve divers prétextes afin d’empêcher les camions irakiens d’entrer dans le camp pour vidanger les citernes septiques, des camions loués par les habitants, comme cela se fait depuis deux ans. N’étant pas vidées, les citernes d’eaux usées débordent et polluent les alentours (voir la photo). Ce qui risque de provoquer des maladies infectieuses.Avec le blocus médical, les habitants se retrouvent dans une situation dangereuse.

Dans une autre mesure répressive, les agents des services du premier ministre qui accompagnent les malades à Bagdad, empêchent ces derniers d’acheter les médicaments prescrits par les médecins.

Maliki, le premier ministre inféodé au régime iranien, avait promis lors de sa visite à Téhéran début décembre dernier, de renforcer le blocus criminel de Liberty et de redoubler les mesures répressives, en échange du soutien des mollahs à son troisième mandat de premier ministre.

Soulignant que ces mesures sont passibles de poursuites juridiques et de sanctions sur le plan international, la Résistance iranienne demande à l’Onu et au gouvernement américain, vu leurs engagements écrits et répétés sur la sécurité des habitants de Liberty, de mettre fin de toute urgence à ce blocus inhumain et d’expulser de Liberty les éléments criminels comme Ahmad Khozeir.

Iran est l’un des pays les plus répressifs en matière de liberté

                                  
Courrier-picard - Les élèves du lycée Jules-Verne ont accueilli un journaliste iranien en exil.L’Iran est l’un des pays les plus répressifs en matière de liberté.

 Depuis quatorze mois, Ahmed (le prénom a été modifié) vit en France, à la Maison des journalistes, à Paris. Il a quitté son pays d’origine, l’Iran, où il ne pouvait plus exercer son métier de journaliste dans de bonnes conditions. «  J’ai été emprisonné à trois reprises pour avoir dénoncé la condition des femmes en Iran et les perpétuelles violations des droits de l’Homme  ».
Ce parcours, Ahmed l’a raconté hier, mardi 18 février, devant des lycéens de Grandvilliers. «  Notre établissement Jules-Verne a été sélectionné par un jury pour participer à l’opération Renvoyé spécial , explique Aurélien Manier, professeur-documentaliste du lycée. Le but est de sensibiliser ces élèves de seconde en génie électrique à la liberté d’expression et au pluralisme dans les médias, «  un sujet au programme du baccalauréat professionnel  ».

Ahmed, 33 ans, écrivait dans un journal d’opposition, mettant en lumière les violations de libertés du gouvernement en place. L’Iran est l’un des pays les plus répressifs en matière de liberté de la presse. Ahmed en a fait l’amère expérience.

En 2005, après la publication d’un article sur la difficulté de certains Iraniens à survivre dans un village exploité pour son pétrole, il est arrêté en pleine rue : «  J’ai atterri dans une petite geôle, sans douche, ni toilettes. Sans avoir aucune nouvelle de ma famille.  »

Après un mois il recouvre sa liberté. Il sera de nouveau arrêté à deux reprises, en 2009 et 2011. «  Ils pensaient que je travaillais pour le gouvernement d’Israël, j’ai été torturé, ils ont voulu effacer mon tatouage à l’acide et m’ont menacé de me tuer…  » Finalement, ses geôliers lui donnent quinze jours de liberté, Ahmed en profitera pour fuir son pays, abandonnant toute sa famille.
                       
                           En exil, un journaliste iranien témoigne à Grandvilliers.

Iran : exécution publique à Chiraz et une condamnation cruelle d’amputatio

                             
Le régime des mollahs a exécuté en public le 19 février un condamné sur la place Kouzeh-Gari de la vie de Chiraz. Le 13 février deux autres détenus avait été pendus sur la même place.
Par ailleurs, l’agence Mehr liée aux services de renseignement, a annoncé la condamnation d’un détenu à se faire amputer « une main et un pied ».
De cette manière, le nombre des exécutions annoncées en 2014 se monte à 132, dont 32 durant la semaine dernière et après les protestations de la communauté bakhtiari à travers le pays. Le but est d’intensifier le climat de terreur et d’empêcher la révolte de se développer.

Cela fait des années que l’Occident avec ses négociations sans fin et sans résultats sur la question nucléaire ferme les yeux sur les violations des droits humains en Iran et la montée des exécutions et des châtiments cruels comme les amputation ou l’arrachage des yeux.  Le silence et l’inaction face à la violence de la répression après l’arrivée du mollah Rohani, quel qu’en soit le prétexte, encouragent ce régime à poursuivre ses crimes inhumains.

La Résistance iranienne insiste à nouveau sur la nécessité d’envoyer le dossier des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

mardi 18 février 2014

Vague d'exécutions publiques en Iran

                  
Deux hommes ont été exécutés en place publique dans les faubourgs de Noshar le 17 février, dans le nord de l’Iran. Les images de la pendaison ont été largement diffusées par les médias officiels.

Régime iranien ont pendu deux prisonniers en public le 15 février dans la ville de Karadj. Voir la vidéo
Les bourreaux du régime iranien ont pendu deux prisonniers en public le 13 février dans la ville méridionale de Chiraz, la capitale de la province de Fars en Iran.