jeudi 31 mars 2022

Les concessions enhardissent l’agression de Téhéran, ignorent sa vulnérabilité

 Photo d’archives : Le CGRI a été nommé organisation terroriste étrangère (FTO) par l’administration américaine.

Plus tôt ce mois-ci, le régime iranien a tiré une volée de missiles dans le nord de l’Irak, près d’un consulat américain et d’un complexe résidentiel qui aurait appartenu à un ressortissant israélien. Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a revendiqué l’attaque. Cette décision pourrait donc être facilement interprétée comme une menace ouverte pour les autres pays de la région.

Bien entendu, ces avertissements confirment également que le régime est déterminé à préserver et à poursuivre l’expansion de son agression dans la région environnante.

Projection de très grands portraits des dirigeants de la résistance sur l’autoroute Ressalat de Téhéran

 À 21 heures, le mardi 29 mars 2022, des unités de résistance à Téhéran ont poursuivi leur campagne contre le climat de répression en projetant de très grand portraits du dirigeant de la Résistance iranienne Massoud Radjavi et de la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne Maryam Radjavi sur l’autoroute Ressalat de Téhéran, une initiative qui a reçu un accueil chaleureux de la population.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 30 mars 2022

Iran : Condamner à la pendaison publique, un nouveau cycle de cruauté du régime impuissant des mollahs

 Dans une sentence criminelle, l’appareil judiciaire des mollahs a condamné deux prisonniers à être exécutés en public. Selon les médias du régime des mollahs, Massoudifar, prédident du tribunal de Fouladchahr (province d’Ispahan) a annoncé : « Deux prisonniers dénommés Mohammad Gh., 38 ans et Sadegh M., 25 ans, ont été condamnés par la première branche du tribunal révolutionnaire d’Ispahan et la première branche du tribunal pénal provincial à la mort par pendaison en public. » (Site Tabnak – 27 mars) Ces deux détenus sont accusés d’avoir tué un agent de renseignement des forces répressives.

131 000 mariages de filles iraniennes de moins de 15 ans en cinq ans

 CSDHI – Les données du Centre des statistiques d’Iran montrent qu’au cours des cinq dernières années, plus de 131 000 mariages de filles iraniennes de moins de 15 ans ont eu lieu, dont plus de 7 500 l’été dernier.

Selon des informations du site officiel Tejarat News du mardi 29 mars, le Centre des statistiques d’Iran a révélé que depuis 2017, une moyenne de 30 000 filles de moins de 15 ans sont poussées vers le mariage chaque année. Selon les informations, 123 garçons de moins de 15 ans se sont également mariés au cours des cinq dernières années.

Des amatrices de football attaquées avec du gaz lacrymogène et du gaz poivré

 CSDHI – L’agence de presse officielle ISNA a rapporté hier qu’environ 2 000 femmes, amatrices de football, avaient acheté des billets pour voir l’Iran jouer contre le Liban lors du dernier match de qualification du pays pour la Coupe du monde 2022.

S’adressant à l’agence de presse officielle Fars, une iranienne a déclaré que les femmes, fans de football, avaient appris qu’elles pouvaient obtenir des billets et entrer dans le stade. Elle a ajouté : « Nous étions sur le site web hier de 12h à 20h pour pouvoir obtenir des billets.

Humiliations publiques : Des « voyous » forcés de parader dans les rues

 CSDHI – Dans un autre étalage d’humiliations publiques, les forces de sécurité du régime des mollahs ont fait défiler plusieurs hommes dans les rues de Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran.

Des « voyous » forcés de parader dans les rues pour les humilier

La police iranienne a qualifié ces personnes de « voyous et comme étant les auteurs des récentes vagues d’insécurité dans la ville de Kermanshah ». Ils ont été contraints de parader dans les rues de la ville sur ordre du tribunal.

mercredi 30 mars 2022

La demande de retrait des pasdaran de la liste des organisation terroriste par le régime iranien pourrait entamer l’optimisme concernant l’accord nucléaire

CNRI- Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien, alors qu’il était en visite à Damas, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a affirmé que les négociations à Vienne étaient plus proches que jamais de la restauration de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran, que le régime de Téhéran a commencé à violer peu après le retrait des États-Unis de l’accord en 2018.

Depuis le début des pourparlers de Vienne en avril dernier, l’optimisme prédomine dans les déclarations publiques de chacun des participants, y compris les États-Unis, dont la participation est indirecte en raison du refus de Téhéran d’autoriser ses représentants à rencontrer leurs homologues américains. La dernière expression de cet optimisme par Amir-Abdollahian a été reprise par les responsables russes lorsqu’ils ont prédit avec confiance que la partie iranienne reprendrait les pourparlers de Vienne avec l’intention d’adopter un projet d’accord peu après la fête de Norouz, ou Nouvel An iranien, dimanche dernier.

365 exécutions en une année, une par jour

 CSDHI – Le 18 mars 2022, à la veille de la fête traditionnelle iranienne Norouz, des dissidents iraniens ont déclaré que le régime de Téhéran avait effectué au moins 365 exécutions depuis le 21 mars 2021. Ces exécutions s’ajoutent à celles des personnes qui ont perdu la vie à cause des tortures ou meurtres arbitraires commis par les pasdarans (IRGC), les Forces de sécurité de l’État (SSF) ou le ministère du Renseignement et de la Sécurité.

Les problèmes de sécurité du régime iranien et ses forces de police inutiles

 CSDHI – Parmi les mensonges du président du régime iranien Ebrahim Raïssi sur une « croissance économique jusqu’à 5% » pour la prochaine année iranienne (elle a commencé le 21 mars) l’un des points les plus importants de son message du nouvel an a été l’aveu des préoccupations du régime sur sa sécurité mise en danger par les protestations du peuple.

La fermeture de la Maison du soleil laisse des milliers de victimes de violences sans abri

 CNRI Femmes – La Maison du soleil, qui protège 2 500 femmes victimes de violences, notamment des toxicomanes et des sans-abris, en Iran met la clé sous la porte sous la pression du pouvoir.

La Maison du soleil, une ONG, est contrainte de fermer sa porte à des milliers de femmes victimes de violences dans le quartier de Darvazeh-Ghar à Téhéran.

Les responsables de l’ONG ont annoncé sur les médias sociaux la cessation de leurs activités à la fin mars 2022. L’ONG héberge 2 500 femmes victimes de violences, dont 600 ont été réhabilitées.

mardi 29 mars 2022

Iran: Coronavirus Death Toll Surpasses 527,500 Coronavirus Infection Is on the Rise Again

 In Mazandaran, the Coronavirus is raging. The number of Coronavirus outpatients is rising. (ISNA news agency, March 29, 2022)

  • Gilan Medical University: The number of COVID-19 patients admitted to Gilan hospitals has increased by 29% compared to last week. (ISNA, March 29, 2022)
  • Golestan Medical University: The COVID-19 hospitalization in the Province is increasing and worrying. Out of 62 COVID-19 patients in ICU, 35 are in critical condition and connected to ventilators (IRNA news agency, March 29, 2022)

Les Iraniens en Belgique appellent les dirigeants du G7 à une politique ferme vis-à-vis de Téhéran

 Au milieu de la rencontre des dirigeants de l’Union européenne avec le président américain Joseph Biden à Bruxelles, des dizaines d’Iraniens et de partisans du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) ont organisé un rassemblement dans la capitale belge pour exiger que le régime iranien soit tenu responsable de ses crimes contre son peuple.

Les Iraniens ont rappelé aux dirigeants mondiaux les comportements de plus en plus menaçants du régime des mollahs, notamment sa recherche continue d’armes nucléaires, son programme de missiles balistiques, son hostilité régionale, son soutien aux groupes terroristes et les violations flagrantes des droits de l’homme dans le pays, en particulier le nombre croissant d’exécutions depuis que Ebrahim Raïssi a été nommé président en 2021.

37 groupes de défense des droits humains demandent le renouvellement du mandat du rapporteur spécial sur l’Iran

 CSDHI – Un groupe de 37 organisations iraniennes et internationales de défense des droits humains a appelé les États membres du Conseil des droits humains des Nations unies à renouveler le mandat du rapporteur spécial sur l’Iran et à exprimer leur inquiétude quant à la situation des droits humains en Iran.

Le texte complet de la lettre conjointe publiée le 24 mars

Votre Excellence,

Nous, les organisations iraniennes et internationales de défense des droits humains soussignées, appelons votre pays à soutenir le renouvellement du mandat du Rapporteur spécial des Nations Unies (ONU) sur la situation des droits humains en Iran lors de la 49e session du Conseil des droits de l’homme (CDH). Nous exhortons également votre gouvernement à saisir cette occasion pour exprimer son inquiétude quant à la situation des droits humains en Iran, et à répondre à l’appel du Rapporteur spécial pour que  » la communauté internationale demande des comptes concernant des événements emblématiques de longue date qui ont été accueillis par une impunité persistante  » lors de cette session.

Le rapporteur spécial de l’ONU face aux criminels des droits humains

 CSDHI – Dans le cadre de sa 49ème session, le Conseil des droits humains des Nations Unies a entrepris son évaluation annuelle de la situation des droits de l’homme en Iran le 17 mars. Au cours de la session, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran, Javaid Rehman, a exprimé sa profonde inquiétude quant aux actuelles violations des droits humains en Iran. Il a souligné la nécessité de rendre compte des crimes commis par les autorités du régime.

Lettre d’un prisonnier politique sur les « exécutions hebdomadaires » à la prison de Rajai Shahr

 CSDHI – Dans une lettre provenant de la prison de Rajaï Chahr à Karaj en Iran, un militant civil emprisonné, privé de congé médical depuis des mois, a fait part de ses observations sur le plan des « exécutions hebdomadaires » et la pendaison d’environ dix personnes chaque mercredi matin dans cette prison.

Dans sa lettre publiée le jeudi 24 mars, Saeed Eghbali décrit le « bruit des voitures qui vont et viennent le mardi soir pour procéder aux exécutions. »

Iran : Un millier de bahaïs attendent leur convocation pour la prison

 CSDHI – Selon une nouvelle déclaration de la Communauté internationale bahaïe (CIB), plus d’un millier de bahaïs en Iran se trouvent dans des situations incertaines entre leurs arrestations initiales, leurs audiences juridiques et leurs convocations finales en prison, une situation qui  » cause la dévastation de la vie de personnes innocentes « .

Cette déclaration a été transmise par vidéo par la représentante de la CIB, Simin Fahandej, lors de la 49e session du Conseil des droits humains des Nations unies à Genève.

lundi 28 mars 2022

HOMMAGE FUNÈBRE AU DR MANOUCHEHR HEZARKHANI

Hommage funèbre au Dr Manouchehr Hezarkhani

Maryam Radjavi : Hezarkhani a atteint son apogée et incarne un modèle pour les intellectuels et écrivains et le monde de la culture et des arts en Iran

Dans l’après-midi du 28 mars 2022 se sont déroulées les funérailles du Dr Manoutchehr Hezarkhani, écrivain iranien de renom en exil. Il reste à jamais inscrit dans le patrimoine national et de lutte de la culture et de la littérature iraniennes. Ses obsèques ont eu lieu en présence d’une foule immense de compatriotes, de membres du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et de membres et responsables des Moudjahidine du peuple (OMPI) au cimetière d’Auvers-sur-Oise.
Ses amis ont porté son cercueil sur leurs épaules jusqu’à sa dernière demeure.
Après son inhumation, une cérémonie d’adieu avec ce grand écrivain s’est tenue au siège du CNRI à Auvers-sur-Oise. Maryam Radjavi, qui participait en ligne, y a prononcé l’éloge funèbre suivant :

Témoignages d’experts lors du procès sur le massacre de 1988 en Iran

 CSDHI – Jeudi 24 mars, le procès d’Hamid Noury, un agent du régime iranien, pour son rôle dans le massacre de 1988 ayant entraîné l’exécution de plus de 30 000 prisonniers , s’est poursuivi à Stockholm. Le professeur Eric David, expert renommé en droit international des droits de l’homme et président émérite du Centre de droit international de l’Université libre de Bruxelles, a apporté son expertise sur ce sujet. Mercredi, Shadi Sadr, un autre expert en droit international et l’un des fondateurs de l’organisation Justice for Iran, a pris la parole.

La plupart des plus de 30 000 prisonniers politiques exécutés lors du massacre de 1988 dans des prisons de tout le pays étaient des membres et des sympathisants de l’organisation d’opposition iranienne People’s Mojahedin Organization of Iran (MEK) . Noury lui-même a été impliqué dans les centaines, voire les milliers, de meurtres perpétrés dans la prison de Gohardasht à Karaj, une ville située à l’ouest de Téhéran, la capitale de l’Iran.

Iran : Nouvelle année avec une aggravation des malheurs de la population

 CSDHI – L’année perse 1400 s’est terminée dans un gouffre de malheurs pour le peuple iranien. Il a souffert comme les populations du monde entier de la pandémie du coronavirus. La seule différence est que le régime clérical a délibérément soutenu la propagation du virus en refusant les importations de vaccins étrangers et en retardant le confinement afin d’utiliser le virus comme une arme pour empêcher les protestations toujours plus nombreuses du peuple iranien. En conséquence, plus de 500 000 personnes ont perdu la vie en Iran.

Le quotidien officiel Setareh-e Sobh a écrit à ce sujet : « Selon des informations officielles, plus de 50 000 enfants iraniens ont perdu leurs parents à cause du coronavirus en 1399 et 1400 (années iraniennes). Le coronavirus est considéré comme l’événement le plus grave et le plus tragique de l’an 1400 en raison des dommages matériels, spirituels et des malheurs qu’il a causés au peuple. »

Désobéissance civile : Narges Mohammadi refuse d’aller en prison

 CSDHI – Narges Mohammadi, défenseuse des droits humains de longue date et ancienne prisonnière d’opinion, refuse pacifiquement de se présenter à la prison de Téhéran pour y purger une peine de huit ans, prononcée à son encontre à l’issue d’un procès qui a duré cinq minutes.

Elle a annoncé la nouvelle en utilisant le hashtag en farsi « نافرمانی_مدنی# », qui signifie désobéissance civile.

« Je n’accepte pas les verdicts contre moi, et à ce jour, j’en suis au sixième jour d’absence et de rébellion contre le retour en prison », a écrit Mohammadi sur Instagram le 18 mars 2022.

Un nouveau crime d’honneur dans le sud de l’Iran

 CSDHI – Un père a commis un crime d’honneur sur sa fille : il l’a battu à mort parce qu’elle voulait divorcer pour la seconde fois.

La femme identifiée s’appelait Zinat Mazidi, elle avait 20 ans. Elle est morte des suites de coups reçus avec une barre de fer et de multiples coups à la tête.

Elle était originaire d’un village de la province de Fars.La photo d’une affiche annonçant une cérémonie commémorative pour Zinat Mazidi lundi, le 3e jour de sa mort, a été partagée sur les médias sociaux. La violence contre les femmes est considérée comme l’une des violations les plus flagrantes des droits humains dans le monde.

dimanche 27 mars 2022

Iran : Plus de 524.900 décès dus au coronavirus

 – Alireza Zali, chef du Centre national de lutte contre le coronavirus (C NLC) à Téhéran : La suppression de certaines restrictions liées au Coronavirus ne doit pas conduire à une simplification ; le coronavirus rôde toujours et se propage dans certaines villes. (Agence de Fars, 19 mars 2022)

– Ces dernières semaines, les décès et les hospitalisations de malades atteints du COVID-19 à Téhéran, Lorestan, Golestan et Hamedan ont été plus élevés que la moyenne nationale. (Agence Tasnim, 20 mars 2022)

Nouvelles et activités de Madame Maryam Radjavi

Le Norouz de la liberté arrive en Iran avec le printemps de la souveraineté populaire
Le Norouz de la liberté arrive en Iran avec le printemps de la souveraineté populaire

Ô toi qui bouleverses les cœurs et les yeux pour que les peuples se lèvent et se libèrent

20 mars 2022

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Soixante-seizième session du procès de Hamid Noury : Naserian a dit que tous les prisonniers ont été exécutés, se souvient un témoin

 Le 22 mars, la justice suédoise a tenu la soixante-seizième session du tribunal de Stockholm, en Suède, qui poursuit Hamid Noury, ancien procureur adjoint de la prison, accusé d’avoir participé à l’exécution de prisonniers politiques au cours de l’été 1988 dans la prison de Gohardacht. Le témoin qui a témoigné mardi était une victime des atrocités commises par le régime dans ses prisons au cours des années 1980, du nom de Manouchehr Payvand.

M. Payvand a été arrêté en 1981 et condamné à passer dix ans derrière les barreaux de la prison d’Evine pour avoir soutenu l’organisation de guérilla des Fedayins du peuple. Il a ensuite été transféré à la prison de Ghezel Hesar.

L’opposition iranienne, le CNRI, prévient que la retrait des pasdaran de la liste des organisations terroristes conduira au « terrorisme et au chaos »

 La principale coalition d’opposition iranienne, le bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) aux Etats-Unis, a publié jeudi un nouveau livre mettant en garde contre toute mesure visant à retirer les Gardiens de la révolution du régime iranien (pasdaran) de la liste des organisations terroristes étrangères (FTO) du

Département d’Etat américain, ajoutant qu’une telle mesure « aggraverait le terrorisme et le chaos » au Moyen-Orient.

On craint de plus en plus que l’administration Biden envisage une telle mesure dans le cadre des négociations nucléaires en cours à Vienne, qui portent sur le programme nucléaire controversé du régime et sur une version 2022 plus faible de l’accord nucléaire de 2015, déjà très lacunaire.

IRAN : Offrir des concessions aux mollahs au détriment du peuple iranien

 Dans une interview avec John Solomon (@jsolomonReports) et Amanda Head (@AmandaHead), du programme #JustTheNewsNotNoise sur Real America’s Voice (@RealAmVoice), Ali Safavi (@amsafavi), de la Commission des affaires Etrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), discute de l’état explosif de la société iranienne et pourquoi offrir des concessions à la théocratie au pouvoir serait préjudiciable aux intérêts du peuple iranien et saperait la sécurité régionale et mondiale.

Le rapport de Javaid Rehman met en lumière les violations systématiques des Droits de l’Homme en Iran

CNRI : La 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme s’est tenue à Genève le jeudi 17 mars. Dans son rapport aux Nations unies, Javaid Rehman, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des Droits de l’Homme en Iran, a énuméré de nombreux cas de violations flagrantes des Droits de l’Homme en Iran et a demandé une enquête indépendante sur le massacre des prisonniers politiques en 1988 et la répression du soulèvement de novembre 2019, ainsi que la fin de l’impunité systémique.

Présentant son dernier rapport (A/HRC/49/75) à la session annuelle du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU sur l’Iran, le Rapporteur spécial Javaid Rehman a appelé les États membres de l’ONU à demander des comptes sur le massacre de 1988, déclarant :

Chronologie des révélations du CNRI pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire

 Brenda Shaffer, directrice de recherche du programme Caspian Studies à l’université de Harvard dans Arms Control Association :

« Un aspect intéressant des révélations de cette année sur le programme nucléaire iranien est le fait que les informations fournies par le CNRI ont été étonnamment précises. Dans de nombreux contextes politiques, les oppositions à l’étranger ont tendance à exagérer les informations afin d’obtenir un soutien à leurs causes contre les régimes en place. Le CNRI a fait preuve de retenue dans ses rapports sur le programme nucléaire. »

Plus  d’Infos :  https://www.ncr-iran.org/fr/actualites/nuclre/chronologie-des-revelations-du-cnri-pour-empecher-liran-de-se-doter-de-larme-nucleaire/

vendredi 11 mars 2022

Iran: Coronavirus Fatalities Surpass 521,500

 Head of Iran’s National Epidemiologist Committee: The process of reducing COVID-19 deaths is very slow. There is a possibility that we will have the seventh COVID-19 outbreak in late April. (ISNA news agency, March 11, 2022)

  • West Azerbaijan Medical University: With the increase in COVID-19 patients and, consequently, hospitalizations, the number of deaths has also increased. (IRNA news agency, March 11, 2022)

La pauvreté en Iran vue par les médias du régime

 De la vente de parties du corps à la recherche de nourriture dans les poubelles, les médias sociaux en Iran regorgent de vidéos déchirantes de personnes qui tentent désespérément de gagner leur vie.

Au lieu de fournir une véritable solution à la crise économique de l’Iran, le président du régime, Ebrahim Raïssi, a ordonné l’éradication de la pauvreté !

« Nous attendons des gouverneurs qu’ils utilisent toutes les capacités possibles pour éradiquer la pauvreté avant d’atteindre le [Nouvel An persan] de 1401« , a-t-il déclaré selon les médias d’État iraniens. Depuis qu’il est devenu président du régime en juin 2021 avec des promesses alléchantes de revitalisation de l’économie iranienne en difficulté, Raïssi a poursuivi son orthophonie et sa rhétorique creuse. Un clip vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant Raïssi demandant à un homme, qui parle de ses difficultés financières, s’il a déjeuné ou non !

Iran : Les mensonges de Noury se fissurent

 Des manifestants iraniens devant le tribunal suédois où se déroule le procès de Noury

Mardi 8 mars marquait la 70e séance du procès Hamid Noury. Noury, un responsable pénitentiaire iranien, a été arrêté en 2019 en Suède et est jugé pour son rôle dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 88 en Iran. La plupart des victimes du génocide étaient les membres et des sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Lors de la session de mardi, Kenneth Lewis, un avocat renommé représentant l’OMPI, a fourni des preuves accablantes sur le crime contre l’humanité commis en Iran. Beaucoup de ces documents étaient des aveux faits par des responsables du régime, défendant leurs crimes odieux. Les preuves fournies par M. Lewis ont forcé Noury à avouer le massacre prémédité du régime en 1988, malgré son refus initial.

Plus d’Infos : https://www.ncr-iran.org/fr/actualites/droits-humains-2/iran-les-mensonges-de-noury-se-fissurent/