« Pour faire simple, le gouvernement d’Ebrahim Raïssi et ses semblables au Parlement ont promis de faire quelque chose pour que les gens puissent gagner leur vie. Maintenant que la situation a changé, la plupart des Iraniens répondraient sans doute à Raïssi : « Monsieur Raïssi, nous regrettons de demander de l’or, ayez pitié et donnez-nous du cuivre ! »
Le sucre a augmenté de 121 %
Selon les médias officiels, le sucre, dont l’offre est déjà faible, est l’un des produits dont le prix a augmenté de 121 %. Selon les spécialistes économiques du régime, toutes les dentrées alimentaires sont disponibles, toutefois, la majorité des pauvres ne peuvent pas se les offrir en raison de la flambée des prix sur les marchés ouverts. Parallèlement, la minorité aisée, essentiellement des loyalistes du régime, ne rencontre pas ce genre de problème.
« Le citron doux a atteint 300 000 rials par kilo aujourd’hui », a déclaré le 16 février 2022 le site Web officiel Entekhab, en référence à l’augmentation du prix des fruits. Certains commerces vendent des oranges et des pommes de haute qualité à 380 000 rials le kilo. Les pommes, les oranges et les mandarines ont toujours coûté au moins 250 000 rials par kilogramme.
« Avec la récente vague d’augmentation des prix, les navets dans les magasins de fruits de Téhéran coûtent maintenant plus de 250 000 rials le kilogramme, les courges ordinaires coûtent entre 350 000 et 400 000 rials. Un kilogramme de citron coûte plus de 200 000 rials ». La principale cause de l’augmentation des prix est la corruption des responsables du régime. Elle a dévasté l’économie du pays. La mafia de la distribution et de la tarification, qui fixe des prix scandaleux pour les différentes marchandises en fonction de leurs intérêts, reflète cette corruption.
84 000 produits iraniens ont augmenté d’au moins 120 %
L’effet est si terrible que le 13 février 2022, le média officiel Tasnim a rapporté : « Dans l’enquête menée, 84 000 articles dans le pays ont connu une hausse de prix allant jusqu’à 120 % ». L’article citait ensuite le vice-ministre de l’Industrie, des Mines et du Commerce du régime, qui se vantait que « d’ici la fin de l’année, il n’y aurait pas d’augmentation du prix des produits, en particulier des produits de base pour le peuple, et l’administration le souligne. »
La corruption à la manière des termites ne détruirait pas l’économie du pays et la mafia du régime ne serait pas le maître absolu de l’économie du pays et des moyens de subsistance de la population si la situation économique pouvait être redressée simplement en donnant des ordres.
Il n’y a plus de classe moyenne
Dans un article intitulé « Destruction de la classe moyenne en Iran ! » publié le 1er février 2022, le quotidien officiel Eghtesad News soulignait les implications d’une économie défaillante. Il a écrit :
« Le système de classes est l’un des résultats objectifs de la croissance de la pauvreté dans toute société. En raison des récents défis économiques et de subsistance de notre pays, une grande variété de strates qui étaient autrefois classées dans la classe moyenne de la société iranienne sont désormais entrées dans le cercle des classes défavorisées. »
« Lorsqu’un pays est confronté à une classe moyenne aussi puissante, capable de provoquer deux changements politiques et sociaux majeurs en moins d’un siècle, tout changement dans la classe moyenne changera le destin de la société iranienne », écrit le régime pour expliquer pourquoi il a décidé d’étendre la pauvreté dans le pays et de maintenir les gens sous le seuil de pauvreté.
« C’est pourquoi après la révolution, afin de ne pas faire face à de nouveaux chocs, la Révolution islamique a essayé de manipuler la classe moyenne, de faire pression sur elle ou de l’ignorer dans le cas le plus optimiste. »
Source : Stop au Fondamentalisme
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