Le proches d’un témoin du tribunal d’Aban harcelés par les autorités iraniennes
Les forces de sécurité ont fouillé leurs maisons et interrogé les résidents.
Les forces de la sécurité ont arrêté Sohbatollah Omidi, pendant les manifestations de novembre 2019, a annoncé : « Ces derniers jours, après le retour de ma famille des funérailles de ma grand-mère, un convoi des forces de sécurité a encerclé la maison de l’un de mes frères. Après avoir fait irruption dans sa maison, ils ont fouillé les lieux et interrogé les membres de la famille. »
Des agents iraniens ont blessé Sohbatollah Omidi lors des manifestations de novembre 2019 en Iran. Quelques jours plus tard, le 19 novembre 2019, les forces iraniennes l’ont arrêté alors qu’il se trouvait dans la maison d’un ami à Kermanshah.
Selon ce militant kurde, après son départ d’Iran et à la suite de son témoignage au tribunal d’Aban des atrocités en Iran en novembre dernier, les forces de sécurité ont accru leur pression sur sa famille en Iran. Sohbatullah Omidi, un militant kurde, a témoigné devant le tribunal d’Aban au sujet de sa détention et des manifestations de novembre 2019 à Kermanshah.
Pendant sa détention au département du renseignement de Kermanshah, M. Omidi n’a pas eu accès à des services médicaux appropriés. Les forces de sécurité l’ont transféré dans la tristement célèbre prison de Dieselabad à Kermanshah le 27 décembre 2019, une fois ses interrogatoires terminés.
Les autorités iraniennes ont eu recours aux tortures physiques et psychologiques
Pendant cette période, M. Omidi a déclaré que, malgré ses blessures, on l’avait vicieusement torturé, tant physiquement que psychologiquement. Mais il n’a rien avoué. Pourtant, des agents iraniens l’ont soumis à un simulacre d’exécution.
Le 30 décembre, les autorités l’ont temporairement libéré de Dieselabad moyennant une caution de 200 millions de Tomans.
Le procès de ce militant kurde a eu lieu le 15 février 2020, devant la branche 3 du tribunal révolutionnaire de Kermanshah. Elle l’a condamné à cinq ans de prison pour « appartenance à des groupes d’opposition » et à cinq ans de prison pour « conspiration et collusion contre la sécurité nationale. » Ce verdict a ensuite été confirmé par la cour d’appel de Kermanshah.
Sohbatullah Omidi, témoin du tribunal d’Aban, a été contraint de quitter le pays et d’y laisser sa famille au cours de l’hiver 2020. Après son départ, les autorités iraniennes ont interdit à sa femme et à son enfant de 7 ans de quitter le pays.
Source : Iran HRM
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