La femme identifiée s’appelait Zinat Mazidi, elle avait 20 ans. Elle est morte des suites de coups reçus avec une barre de fer et de multiples coups à la tête.
Elle était originaire d’un village de la province de Fars.La photo d’une affiche annonçant une cérémonie commémorative pour Zinat Mazidi lundi, le 3e jour de sa mort, a été partagée sur les médias sociaux. La violence contre les femmes est considérée comme l’une des violations les plus flagrantes des droits humains dans le monde.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une forme de crime d’honneur ne fasse la une des journaux. L’incapacité du régime clérical à criminaliser ces meurtres a conduit à une augmentation catastrophique des crimes d’honneur.
Les lois du régime sont laxistes en ce qui concerne les crimes d’honneur. Elles ne sont pas décisives pour punir le meurtrier. En général, comme la loi considère le père comme le propriétaire du sang de son enfant, il ne reçoit pas une punition proportionnelle pour le meurtre de sa fille. Il s’agit d’un permis de tuer, comme en témoigne le meurtre de Romina Ashrafi en mai 2020.
Les autorités policières et judiciaires agissent également avec négligence. Les forces de l’ordre s’arrêtent à la porte. En vertu des lois du régime clérical, ils ne sont pas autorisés à entrer dans la maison de quiconque lorsqu’un cas de violence domestique à l’encontre des femmes est signalé.
Dans un rapport publié en 2019, le quotidien officiel Sharq écrit qu’une moyenne annuelle de 375 à 450 crimes d’honneur est enregistrée en Iran. Ces meurtres sont plus fréquents dans le Khouzistan, le Kurdistan, l’Ilam et le Sistan-Baloutchistan.
Dans un cas récent de crime d’honneur, un homme a décapité sa femme de 17 ans, Mona Heydari. Puis, il a exhibé sa tête coupée dans les rues de la ville d’Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran, afin de prouver qu’il est un homme honorable. Des images de la scène macabre ont été mises en ligne début février, montrant Sajjad Heydari souriant.
Source : CSDHI
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