Loghman Narouii, un Baloutche de 33 ans, a reçu une balle dans la tête de la part des forces de sécurité après avoir refusé de s’arrêter à un poste de contrôle de police pour défaut de permis de conduire.
Les forces armées du régime iranien tirent, tuent ou blessent des civils innocents sans être tenues pour responsables.
On signale presque quotidiennement que des policiers et des gardes-frontières ouvrent le feu sur des porteurs kurdes à la frontière dans l’ouest de l’Iran et sur des civils transportant du carburant dans le sud-est du pays.
Et ce, alors que la loi iranienne exige des forces armées qu’elles réduisent les risques de décès lors de l’usage de la force.
L’article 2 de la loi sur l’utilisation des armes par les forces armées en cas d’urgence stipule que les agents des forces de l’ordre doivent avoir « le contrôle total de leur arme » tandis que l’article 7 précise qu’ils doivent « viser de préférence les jambes pour s’assurer qu’elles ne causent pas la mort ou ne blessent pas des tiers. »
L’article 2 impose également aux autorités de « prendre en charge les personnes blessées et de les transférer vers des centres médicaux dans les plus brefs délais. »
Dans une affaire récente, en février, les forces de sécurité ont abattu dans un parc un homme de 22 ans identifié comme s’appelant Sajjad Ka’ibi alors qu’il fêtait son anniversaire avec des amis dans la ville de Shush, dans le sud-ouest de l’Iran.
Le 28 janvier, les forces de sécurité officielle de Kermanshas ont abattu un jeune homme de 20 ans sous les yeux de sa mère.
Le jeune homme s’appelait Mohammad Ahmadi Matin. La police l’a abattu parce qu’il ne leur avait pas versé de pot-de-vin, selon des sources locales.
Source : Iran HRM
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