L’Ompi et la Révolution de février 1979
La Révolution de 1979 a marqué une rupture profonde avec l’ordre monarchique millénaire, promettant l’entrée de l’Iran dans l’ère démocratique. La dictature du chah venait d’être renversée par une révolution inédite et les attendes étaient grande pour un peuple qui avait tant sacrifié pour recouvrir sa liberté. L’enthousiasme et l’énergie libérée par la révolution auguraient une ère nouvelle de paix et de prospérité sociale. Le combat et les efforts entamés au début du siècle par les moudjahidine de la révolution constitutionnelle de 1906 portaient enfin leurs fruits, et l’aube d’une société nouvelle basée sur les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité pouvait enfin voir le jour.
mardi 11 février 2025
Vidéo : Un historique des Moudjahidine du Peuple d’Iran (deuxième partie)
Iran : Pejman Soltani condamné à mort
Iran : Qui est le prisonnier politique Saeed Abbasi ?
Le prisonnier politique kurde Motaleb Ahmadian demande des soins médicaux d’urgence
Au moins 37 prisonniers exécutés depuis le début du mois de février en Iran
Les familles des prisonniers politiques condamnés à mort manifestent pour la deuxième semaine consécutive devant la prison d’Evin
Téhéran, le 11 février 2025 – Pour la deuxième semaine consécutive, les familles des prisonniers politiques condamnés à mort, accompagnées de militants des droits de l’Homme, ont manifesté devant la prison d’Evin pour demander l’annulation des ordres d’exécution.
Tenant des portraits de leurs proches, les familles des prisonniers politiques ont scandé des slogans tels que « Non aux exécutions » et « Abolir la peine de mort », appelant à l’abolition de la peine capitale.
Depuis le 10 février de l'année dernière, 1 021 exécutions par pendaison en Iran
lundi 10 février 2025
«Le régime iranien tombera comme le régime syrien est tombé» : des milliers d’opposants à la dictature des mollahs mobilisés à Paris
Plusieurs milliers de manifestants ont appelé les dirigeants internationaux à accroître la pression sur le régime iranien, ce samedi 8 février dans la capitale française.
Ils étaient plusieurs milliers à battre le pavé contre la République islamique d’Iran, ce samedi 8 février à Paris, selon l’AFP. Galvanisés par la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, allié durant des décennies de la dictature des mollahs, des opposants iraniens venus de toute l’Europe ont appelé les gouvernements occidentaux à davantage de fermeté face à Téhéran.
« Le régime iranien tombera comme le régime syrien est tombé, à une vitesse que personne n’aura prévue », a lancé un ancien leader rebelle syrien, Riad al-Assad, s’exprimant en visioconférence lors de cet événement qui a réuni 6 000 personnes selon la préfecture de police et 20 000 selon les organisateurs.
Des slogans contre Khamenei résonnent sur les toits en Iran
Video : Les unités de résistance changent la donne en Iran
Les unités de résistance de l’OMPI gagnent du terrain
Malgré les nombreuses arrestations, les unités de résistance de l’OMPI gagnent du terrain dans la plupart des provinces iraniennes. Ce sont des Iraniens de tout âge qui se sont structurés en petits groupes de militants qui mènent des activités clandestines, allant du taggage des murs par des slogans contre le pouvoir et favorables à la Résistance, jusqu’à la destruction des symboles du régime, des affiches de propagandes, des centres des milices du bassidj et des Gardiens de la révolution, ou des séminaires religieux obscurantistes qui sont des centres de recrutement et de formation de terroristes et d’extrémistes.
Vidéo : Un historique des Moudjahidine du Peuple d’Iran (première partie)
L’Iran est l’une des plus anciennes civilisations du monde, avec un héritage et des traditions plurimillénaire, un peuple talentueux et moderne qui aspire à vivre dans la paix, la liberté et la prospérité. La patrie des philosophes et des poètes est une terre riche en potentiel humain et en d’immenses ressources naturelles qui pourraient lui permettre de se développer normalement et devenir un pays prospère et florissant. Pourtant la grande majorité de son peuple vit dans l’indigence et la misère, ses institutions démocratiques sont bafouées et ses immenses potentiels dilapidés et gaspillés par des régimes dictatoriaux et corrompus qui se sont imposés par la force et la violence. Les uns réclamant le pouvoir absolue du monarque, les autres le pouvoir absolue du guide suprême religieux. Sans la démocratie et la souveraineté du peuple, l’évolution naturel de la société est entravée et son progrès compromis.
L’Iran nomme Naser Seraj, auteur de violations des droits humains, au poste de secrétaire du quartier général des droits de l’homme
Le régime iranien a nommé Naser Seraj, un personnage notoire impliqué dans de graves violations des droits humains, au poste de secrétaire du siège des droits de l’homme de la République islamique. Sa nomination a été ordonnée par Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i, le juge en chef du régime.
Les femmes iraniennes à l’avant-garde de la révolution : Ouvrir la voie à la liberté
dimanche 9 février 2025
Grande manifestation des Iraniens à Paris pour le 46e anniversaire de la révolution antimonarchique
Maryam Radjavi : Ni chah, ni mollah, vive la révolution démocratique du peuple iranien !
Chers compatriotes, partisans de la Résistance iranienne !
Je vous adresse à toutes et à tous mes salutations ainsi qu’aux Moudjahidine de la liberté à Achraf 3 qui ont rejoint en ligne ce rassemblement et cette manifestation.
Nous rendons hommage à la grande révolution antimonarchique du peuple iranien du 11 février 1979, avec cet engagement sacré et immense qu’il faut aussi renverser le régime tyrannique des mollahs.
Oui, ni chah, ni mollah, vive la révolution démocratique du peuple iranien !
Saluons les pionniers et les véritables dirigeants de cette révolution : De l’ayatollah Taleghani à Mohammad Hanif-Nejad, Saïd Mohsen, Ali-Asghar Badi-Zadegan, de Bijun Jazani, Massoud Ahmadzadeh, Amir Parviz Pouyan, à Chokrollah Paknejad, des créateurs de l’épopée de Siyahkal à Achraf Radjavi et Moussa Khiabani. Saluons leur mémoire !
Plusieurs milliers d’opposants iraniens à Paris, encouragés par la chute d’Assad
Par : AFP; Paris – Plusieurs milliers d’opposants iraniens venus de toute l’Europe ont manifesté samedi à Paris pour appeler la communauté internationale à la fermeté face aux autorités de Téhéran, encouragés par la chute de Bachar al-Assad en Syrie, allié de longue date de Téhéran, a constaté l’AFP.
Des milliers de sympathisants du CNRI à Paris pour commémorer la révolution de 1979 en Iran
Paris, le 8 février 2025 – Des milliers d’Iraniens se sont rassemblés aujourd’hui à Paris pour commémorer le 46e anniversaire de la révolution antimonarchique de 1979 et appeler à la chute de la théocratie au pouvoir en Iran. Les manifestants, portant des banderoles avec des slogans tels que « A bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du Shah ou du Guide suprême » et « Vive la révolution démocratique du peuple iranien », ont rejeté le régime monarchique et clérical, plaidant pour une alternative démocratique. L’événement a également rendu hommage aux combattants de la liberté tombés au combat, en particulier à ceux qui sont morts en résistant aux deux régimes.
Iran : Mahtab Qazizadeh, une mère de 47 ans, exécutée à la prison de Sari
Mahtab Qazizadeh, 47 ans, mère de deux enfants, originaire de Sari, la capitale de la province de Mazandaran, avait été arrêtée quatre ans plus tôt, a accusée du meurtre de son mari et condamnée à mort.
La pauvreté éducative en Iran exacerbée par des problèmes structurels
Rezvan Hakimzadeh, adjoint à l'éducation primaire au ministère de l'Éducation du régime iranien, a déclaré que les élèves souffrant de « pauvreté d'apprentissage » viennent principalement de familles à faibles revenus et que leurs déficiences d'apprentissage doivent être traitées.
Quelques 169 000 enfants iraniens n’ont pas accès à l’école primaire
Mercredi 6 février, Rezvan Hakimzadeh, le vice-président du ministère de l’Éducation de la République islamique d’Iran, a déclaré que près de 169 000 enfants iraniens avaient abandonné l’école primaire.
jeudi 6 février 2025
La ténacité des prisonniers politiques marque le refus de plier devant les dictatures du chah et des mollahs
La résistance des prisonniers politiques qui refusent de plier, ne vise que le renversement du régime clérical et la libération d’un pays enchaîné
Le samedi 17 février 2024, le pouvoir judiciaire des mollahs a condamné trois prisonnières sympathisantes de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), incarcérées à Evine, à de lourdes peines.
Forough Taghipour et Marzieh Farsi ont été condamnées chacune à quinze ans de détention et Zahra Safa’i à cinq ans.
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran tente en vain de contrer le soulèvement populaire et le rôle de premier plan des femmes en arrêtant, torturant, exécutant et condamnant à de longues peines.
La prisonnière politique Parisa Kamali privée de soins médicaux à Ispahan
Les autorités pénitentiaires ont délibérément retenu ses médicaments sous divers prétextes et refusent de lui fournir les médicaments nécessaires. Bien qu’elle ait besoin d’urgence d’un spécialiste, elle n’a pas été transférée dans un hôpital ou un établissement médical.
Amnesty International appelle à une action mondiale pour empêcher l'exécution de Pakhshan Azizi
Amnesty International a publié une déclaration appelant la communauté internationale à exiger de toute urgence que les autorités iraniennes suspendent l’exécution de Pakhshan Azizi.
L'organisation internationale des droits de l'homme a souligné dans son communiqué du jeudi 6 février que Pakhshan Azizi avait été arrêtée « arbitrairement » par les autorités iraniennes en raison de ses « activités humanitaires » et condamnée à mort « à la suite d'un procès manifestement inéquitable ».
Iran : Confirmation de la condamnation de Vahid Chavaran à 12 ans de prison et à l’exil
Les manifestations se multiplient contre la condamnation à mort du prisonnier politique Manouchehr Fallah
65 % des mines iraniennes ont fermé pour diverses raisons
mercredi 5 février 2025
Des personnalités internationales se mobilisent pour la marche pour un Iran libre à Paris
« Nous ne nous repentirons pas d’avoir lutté pour la liberté » ; l’appel d’Elisabetta Zamparutti
Deux prisonniers politiques iraniens, Behrouz Ehsani et Medhi Hassani, risquent une exécution imminente sous le régime théocratique en Iran. Leur crime : exiger la liberté.
Iran Human Rights Monitor – Rapport mensuel des exécutions en Iran au mois de janvier 2025
Les familles des prisonniers politiques condamnés à mort se rassemblent devant la prison d’Evin
Un appel à l’arrêt des exécutions
Le mardi 4 février 2025, les familles des prisonniers politiques condamnés à mort se sont rassemblées devant la prison d’Evin pour demander l’annulation de la condamnation à mort de leurs proches. Brandissant des photographies de leurs proches emprisonnés, les familles de prisonniers politiques condamnés à mort ont élevé la voix en signe de protestation. Elles portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non à l’exécution » et « Abolir la peine de mort ».
Manifestations en Iran : crise économique, troubles sociaux et répression de la population
À Téhéran, la capitale du pays, les familles de prisonniers politiques condamnés à mort se sont rassemblées devant la prison d’Evin, exigeant la révocation des décisions d’exécution. Tenant des photos de leurs proches, ils portaient des banderoles avec des slogans tels que « Non aux exécutions » et « Abolissons la peine de mort », soulignant les inquiétudes concernant l’équité judiciaire et les violations des droits de l’homme.
mardi 4 février 2025
Rapport de janvier 2025: Les femmes à l’avant-garde des manifestations en Iran
Les femmes à l’avant-garde des manifestations de grande ampleur en Iran
Une vague de résistance en Iran
Le mois de janvier 2025 a été marqué par une vague de protestations dans tout l’Iran, les femmes jouant un rôle de premier plan. De Téhéran à des villes plus petites comme Sanandaj et Ilam, des femmes de tous âges sont descendues dans la rue pour réclamer la justice, une aide économique et la fin de la discrimination. Leur présence a été frappante, démontrant une résistance inébranlable face à une répression croissante.
L’Association européenne des barreaux pénaux se joint à l’appel mondial pour mettre fin aux exécutions en Iran
L’Association européenne des barreaux pénaux (ECBA) a signé une lettre ouverte exhortant le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) à intervenir dans les exécutions imminentes de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, deux prisonniers politiques iraniens.
Iran : 54e semaine des mardis Non aux des exécutions ; grèves de la faim dans 35 prisons
Vague d’exécutions dans les prisons iraniennes, dont une femme
Le prisonnier politique Manouchehr Fallah condamné à mort
Dix-neuf millions d’Iraniens vivent dans des logements insalubres
lundi 3 février 2025
L’utilisation calculée des monarchistes par le régime iranien : un leurre politique
Iran : les retraités et les travailleurs du secteur des télécommunications se mobilisent alors que les difficultés économiques s’aggravent
Le lundi 3 février 2025, les retraités du secteur des télécommunications iranien ont organisé des manifestations de grande ampleur dans plusieurs provinces, tandis que les travailleurs de l’industrie de Tabriz ont lancé une grève, soulignant l’agitation croissante face aux griefs économiques et à l’inaction du gouvernement. Ces manifestations, devenues un élément récurrent de la crise socio-économique iranienne, ont eu lieu dans au moins 14 villes, dont Téhéran, Tabriz, Ilam, Hamedan, Kermanshah, Bijar, Zanjan, Sanandaj, Shiraz, Ahvaz, Lorestan, Marivan, Hamedan , Chaharmahal et Bakhtiari, et Kurdistan.
Manifestations et rassemblements de retraités des télécommunications à Téhéran et dans 17 villes
Le lundi 3 février 2025, les retraités des télécommunications ont organisé des rassemblements de protestation à Téhéran et dans 17 autres villes : Ilam, Bijar, Tabriz, Kermanchah, Ahwaz, Chiraz, Sanandaj, Zandjan, Khorramabad, Marivan, Hamedan, Chahrekord, Arak, Oroumieh, Ispahan, Sari et Racht, pour dénoncer le pillage de leurs droits. Dans certaines villes, comme Téhéran, ils ont d’abord défilé avant de se rassembler.
Iran : Behrouz Ehsani a déclaré : « Je n'ai jamais négocié ma vie avec qui que ce soit »
Le samedi 1er février, une manifestation a eu lieu à Paris devant le Panthéon, le mausolée des sommités françaises, en soutien aux six otages français détenus par le régime iranien.
Derrière les murs de la prison : Un testament de souffrance, de résistance et de défi
Cette lettre fait écho à la voix d’une courageuse prisonnière politique en Iran, depuis derrière les murs de la prison. Elle révèle la souffrance des femmes incarcérées et la sombre réalité de la torture ; elle est un témoignage de courage inébranlable — une vérité qui doit être entendue.
L'Iran devra embaucher des médecins étrangers
Yaser Salehi, membre de l'Organisation médicale du régime iranien, a mis en garde contre la tendance actuelle à la migration, aux changements de carrière et aux suicides parmi les professionnels de la santé dans le pays, affirmant qu'il n'était pas improbable que l'Iran doive un jour importer des médecins.
dimanche 2 février 2025
Rassemblement pour un Iran libre à Paris, le 8 février 2025
Aujourd’hui, le peuple iranien poursuit sa lutte contre toutes les formes d’oppression.
Condamnation à mort du prisonnier politique Manouchehr Fallah à Racht
Ce dimanche 2 février 2025, la condamnation à mort du prisonnier politique Manouchehr Fallah a été prononcée par le juge Mohammad Ali Darvish Goftar du tribunal révolutionnaire de Racht (nord de l’Iran). Il a été condamné pour « guerre contre Dieu (Moharebeh) par des actions contre la sécurité du régime ». Manouchehr Fallah, qui est détenu à la prison de Lakan à Racht, a été jugé par vidéoconférence le 11 décembre 2024. Il était accusé d’avoir endommagé les bâtiments des services de renseignement du Corps des pasdarans et du pouvoir judiciaire de la province du Guilan. Tout au long de la procédure judiciaire, il n’a pas eu accès à un avocat.
Des eurodéputés demandent à l’UE d’agir contre des exécutions imminentes en Iran
Des parlementaires britanniques se mobilisent contre les exécutions en Iran
Neda Zabeti, militante iranienne des droits de l’homme, a souligné la brutalité croissante du régime : « Le nombre d’exécutions qui ont lieu chaque année atteint des niveaux sans précédent alors que le régime iranien continue d’agir en toute impunité. » Elle a indiqué que Téhéran avait enregistré le plus grand nombre d’exécutions confirmées en 2023, et que sous son nouveau président soi-disant réformiste Masoud Pezeshkian, au moins 774 personnes avaient été exécutées depuis août 2024, soit une augmentation de 85 % par rapport à l’année précédente.
Zabeti a condamné l’utilisation par le régime d’accusations vagues et arbitraires telles que « inimitié contre Dieu » et « propagation de la corruption sur Terre » pour justifier les exécutions, soulignant : « Les experts de l’ONU ont explicitement déclaré que la peine de mort telle qu’elle est actuellement pratiquée en Iran équivaut à une exécution illégale. » Elle a appelé le gouvernement britannique à prendre des mesures immédiates et décisives, notamment en exhortant le régime iranien à libérer tous les prisonniers politiques et à annuler les condamnations à mort de huit membres de l’OMPI actuellement dans le couloir de la mort. « Demain, c’est trop tard », a-t-elle averti.
La baronne Nuala O’Loan a vivement condamné le système judiciaire iranien, soulignant son recours aux aveux forcés et aux procès fictifs. Elle a déclaré : « Ni le système judiciaire ni ces exécutions ne sont une question de justice. Ce sont des outils d’oppression, destinés à faire taire la dissidence et à écraser l’opposition démocratique. »
O’Loan a salué la campagne « Non aux exécutions », dans laquelle les prisonniers politiques iraniens entament des grèves de la faim hebdomadaires malgré des conditions mettant leur vie en danger, la qualifiant de « tout à fait remarquable ». Elle a exhorté le gouvernement britannique à agir enfin en désignant le CGRI comme une organisation terroriste, comme l’ont déjà fait les États-Unis et le Canada, et en menant des efforts à l’ONU pour que l’Iran soit tenu responsable en vertu du droit international. « Le peuple iranien a besoin d’actes, pas seulement de paroles », a-t-elle déclaré.
Lord Richard Whitty a dénoncé la complaisance occidentale face aux violations des droits de l’homme en Iran : « À l’heure actuelle, trop de gens ferment les yeux. Nous avons besoin d’une pression politique et publique en Europe et au-delà pour garantir que le monde considère l’Iran comme une tache sur l’humanité. »
Il a insisté sur le fait que les gouvernements occidentaux doivent couper tout soutien politique et économique aux dirigeants iraniens : « Nous devons nous assurer que les leviers de pouvoir dont disposent les gouvernements occidentaux soient pleinement utilisés. Nous avons été trop lents. Cela ne fait que prolonger l’agonie. »
Le député britannique David Pinto-Duschinsky a fait part de sa profonde inquiétude face aux exécutions massives et à la suppression des droits par le régime : « Ce qui se passe en ce moment me brise le cœur. Nous avons un soi-disant modéré comme président, et pourtant des centaines de personnes sont exécutées. » Il a réaffirmé son engagement à soutenir la Résistance iranienne, déclarant : « Ce que nous voulons voir, c’est un Iran libre. »
Jim Shannon, président du groupe de la liberté de religion du Parlement britannique, a évoqué l’histoire de répression brutale de l’Iran, rappelant les images de femmes et de filles attaquées à l’acide pour avoir défié les restrictions du régime. « En tant que chrétien et homme politique, je pense que les responsables doivent rendre des comptes dans ce monde, pas seulement dans le prochain », a-t-il déclaré.
Shannon a appelé le gouvernement britannique à œuvrer activement pour traduire le régime iranien devant le Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant : « Le jour viendra où l’Iran sera libre, mais le peuple iranien a besoin du soutien du reste du monde pour y parvenir. »
L’ancien député gallois William Powell a souligné que si le gouvernement iranien dispose toujours d’outils de répression, il est également de plus en plus fragile : « Il y a quelques mois à peine, aucun d’entre nous n’aurait cru que le régime brutal d’Assad serait balayé. Le régime iranien est à la fois puissant et pourtant incroyablement vulnérable. » Il s’est engagé à poursuivre les efforts parlementaires pour soutenir les mouvements d’opposition iraniens.
D’anciens prisonniers politiques iraniens ont livré des témoignages de première main sur la torture, les aveux forcés et les exécutions massives.
Ahmad Ebrahimi, qui a survécu au massacre de 1988 perpétré par le régime, a averti : « Le régime iranien utilise les exécutions comme un outil pour rester au pouvoir. » Il a souligné que plus de 1 000 exécutions ont eu lieu rien qu’en 2024, dont des dizaines de prisonniers politiques. « La communauté internationale doit s’unir pour mettre un terme à ces atrocités et soutenir la coopération internationale. »
Jamshid Adhami, emprisonné pour trois ans pour s’être opposé à la lapidation des femmes, a évoqué la terreur psychologique qui règne dans les prisons iraniennes : « Chaque jour, les prisonniers comptent les exécutions : 30, 40, parfois 180 personnes en une seule journée. Chaque fois que la porte s’ouvre, ils se demandent : « Suis-je le prochain ? » » Il a appelé les gouvernements occidentaux à conditionner leurs relations diplomatiques avec l’Iran à l’arrêt des exécutions.
Reza Rahmanfard, qui a passé cinq ans dans les prisons iraniennes et a perdu son frère de 19 ans lors de l’exécution, a appelé à la solidarité internationale : « C’est un champ de bataille contre la tyrannie et la barbarie. Le peuple iranien a besoin que le Royaume-Uni se tienne à ses côtés. »
La conférence s’est conclue par un appel urgent à des mesures immédiates, notamment :
Déclarer le CGRI comme une organisation terroriste.
Soumettre les violations des droits de l’homme commises par l’Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Cesser tout soutien économique et politique au régime iranien.
Faire pression sur Téhéran pour qu’il libère tous les prisonniers politiques et abolisse la peine de mort.
Comme l’a déclaré la baronne O’Loan : « Un jour, l’Iran sera libre. Mais pour y parvenir, le peuple iranien a besoin du soutien du reste du monde. »
Source: NCRI