Son état s'est considérablement détérioré après sa chute de son lit superposé et l'opération d'urgence de la colonne vertébrale qu'elle a subie.
Après une intervention chirurgicale à l'hôpital de Tajrish , Ayda Najaflou a été transférée à la prison d'Evin sans avoir pu se rétablir. Cependant, le manque de conditions sanitaires et l'absence d'équipements médicaux adéquats ont entraîné une grave infection au niveau de la plaie opératoire, nécessitant un nouveau transfert d'urgence à l'hôpital.
Son médecin traitant l'a fermement avertie que son retour en prison dans les circonstances actuelles pourrait entraîner directement une section de la moelle épinière et une paralysie irréversible.
Mme Najaflou souffre depuis longtemps de problèmes de santé chroniques, notamment d'ostéoporose et de lupus. Malgré son besoin urgent et constant de soins médicaux spécialisés, elle demeure privée de traitements adéquats au sein du système pénitentiaire.
Mme Najaflou avait été précédemment condamnée à 10 ans de prison par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Arrière-plan
Ayda Najaflou a été arrêtée en février 2025 par des agents du ministère du Renseignement, interrogée dans la cellule 209 de la prison d'Evin, puis détenue dans le quartier des femmes depuis avril 2025. Elle est accusée de « propagande contre l'État », de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et d'« établissement d'une église de maison ». Elle demeure privée du droit à un accès libre à un avocat et du droit d'entretenir des contacts réguliers avec sa famille.
Bien que le christianisme soit officiellement reconnu comme religion minoritaire en vertu de la Constitution du régime iranien, les services de sécurité iraniens traitent la conversion des musulmans au christianisme avec une sensibilité particulière et réagissent souvent par des mesures sévères et punitives .
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