La 98e semaine de la campagne « Non aux exécutions le mardi » se poursuit dans cinquante-cinq prisons à travers le pays, marquée par une grève de la faim menée par les détenus. Ces derniers rendent hommage à l'avocat Khosro Alikordi, fervent défenseur des droits humains, et présentent leurs condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues. Il avait représenté les personnes arrêtées lors des manifestations nationales de 2022.
D'après les données publiées, 95 personnes, dont deux femmes, ont été exécutées au cours de cette même semaine. Entre le 22 novembre et le 8 décembre, plus de deux cents exécutions ont été recensées, dans le seul but de réprimer la société et d'empêcher tout soulèvement populaire.
Le texte intégral de la déclaration pour la quatre-vingt-dix-huitième semaine de la campagne « Non aux mardis des exécutions » est fourni ci-dessous :
La campagne « Non aux exécutions le mardi » se poursuit pour sa quatre-vingt-dix-huitième semaine dans cinquante-cinq prisons différentes.
Cette semaine, Khosro Alikordi, l'un des avocats les plus dévoués à la défense de la justice – fervent partisan de la campagne « Non aux exécutions du mardi », avocat des personnes détenues lors des manifestations nationales de 2022 et soutien indéfectible des familles endeuillées – est décédé dans des circonstances suspectes. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues pour cette immense perte pour la communauté des avocats défenseurs des libertés, pour tous ceux qui aspirent à la justice.
Aujourd'hui, la question des exécutions en Iran n'est pas une forme de punition, mais un crime organisé et une violation systématique du droit à la vie.
Notification officielle de la condamnation à mort de Karim Khoshjasteh ; inquiétudes croissantes quant au processus judiciaire et à la transparence de l’affaire
Ces derniers jours, le prisonnier politique Karim Khoshjasteh, détenu à la prison de Lakan à Rasht, a été officiellement informé de sa condamnation à mort. Selon les données publiées, 95 personnes, dont deux femmes, ont été exécutées au cours de cette même semaine. Entre le 22 novembre et le 8 décembre, plus de 200 exécutions ont été recensées, dans le seul but de réprimer la société et d'empêcher tout soulèvement populaire.
Le mardi 9 décembre 2025, la campagne « Non aux mardis des exécutions » entrait dans sa quatre-vingt-dix-huitième semaine, les prisonniers de cinquante-cinq prisons à travers le pays poursuivant leur grève de la faim.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire