lundi 31 juillet 2017
100 exécutions en Iran au mois de juillet, dont trois femmes
Ce n'est pas un hasard si le régime iranien s'est déchainé dans les prisons au mois de juillet où il a pendu à la chaine une centaine de prisonniers dont trois femmes, dans la plus grande impunité. Le total de femmes pendues sous la présidence de Rohani se monte donc à 80.
La France qui compte envoyer une délégation diplomatique sous peu en Iran, posera-t-elle une seule question sur cette hécatombe, osera-t-elle la condamner ou bien comme si souvent, la poussera-t-elle du pied sous un tapis persan ? La question d'éthique reste et demeure : comment négocier avec un régime qui bat tous les records de pendaisons dans le monde sans exiger de lui la fin des exécutions ? Le silence étant un gage d'impunité pour les bourreaux.
Un célèbre avocat canadien appelle à un procès pour les responsables du massacre de 1988 en Iran
Le célèbre avocat canadien des droits de l’Homme, David Matas, a demandé qu’on mette fin à l’impunité et a souligné l’urgence de traduise en justice les responsables du massacre de 1988 en Iran pendant lequel 30 000 prisonniers politiques ont trouvé la mort. Les responsables de ces crimes sont actuellement à de hauts postes en Iran.
L’inflation galopante en Iran
Selon l’agence de presse officielle IRNA, la banque centrale iranienne a annoncé jeudi 27 juillet que le taux d’inflation avait atteint 10,3 % avec une augmentation de 0,6 %. Selon ces chiffres, le taux d’inflation est désormais à deux chiffres après un an.
Le porte-parole du gouvernement, Mohammad Bagher Nobakht, a de son côté déclaré le 25 juillet que le taux d’inflation avait atteint 7,6 % en juillet 2017 avec une augmentation de 0,2 % en comparaison avec juin 2017, selon les chiffres présentés par le centre de statistiques iranienne.
Les femmes ne doivent pas quitter le pays sans l’autorisation de leur époux – cheffe islamiste
La cheffe de la Société féminine du Basij, une milice extrémiste contrôlée par l’Etat iranien, s’est opposé au fait que les femmes puissent quitter le pays sans l'autorisation de leur époux. « Autoriser les femmes à quitter le pays sans l'autorisation de leur mari est contraire à la loi de la Charia islamique », a-t-elle déclarée.
Selon l’agence de presse Fars, Minoo Aslani, cheffe de la Société de mobilisation des femmes (organisation des femmes Basijis), a évoqué la question de l’autorisation des femmes et des filles à quitter le pays sans l’autorisation de leurs époux ou tuteurs masculins légaux. Cette question est actuellement à l'ordre du jour au parlement des mollahs. « La suppression de cette règle va affaiblir la base de la famille. Permettre aux femmes de quitter le pays sans l'autorisation du conjoint est contraire à la loi de notre pays. Une loi tirée de la religion sacrée et cruciale pour la consolidation des fondements de la vie familiale dans notre pays », a-t-elle martélé.
Des étudiantes interdites de stade en Iran
La direction du stade Enghelab a empêché des femmes d’entrer pour assister à un match de football entre deux clubs universitaires à Téhéran, en Iran. Et ce, en dépit des promesses faites selon lesquelles les femmes pourraient participer.
La décision a soulevé les protestations des étudiantes, quand des agents de sécurité les ont forcées à sortir du stade. L'équipe qui a gagné le match a annoncé que si cela se répétait, elle s’abstiendrait de participer aux prochains matches en signe de protestation et qu’elle quitterait le stade.
Source : Site Insaf
Iran : Les concerts de musiciens iraniens populaires frappés d’interdits
Deux des meilleurs musiciens d'Iran ont été empêchés de se produire en concert dans la ville de Qouchan dans le nord-est du pays, par le procureur local. Le concert du maître de musique classique iranienne Shahram Nazeri et de son fils devait avoir lieu le 28 juillet 2017.
Dans une interview accordée à l'agence IRNA, Ramezanali Azari, le procureur en question a déclaré que le concert avait été interdit et la salle mise sous scellés.
Iran : Un étudiant en doctorat privé de visites en prison
L'étudiant iranien de troisième cycle, Hamid Babaei, actuellement emprisonné en Iran est arbitrairement privé de visites, explique sa femme sur son site Facebook.
Mme Parsajou a été avisée que son mari était privé de parloir pendant un mois quand elle est allée à la prison de Radjaï-chahr pour sa visite hebdomadaire le 26 juillet. Les autorités n’ont pas donné les raisons de cette décision.
vendredi 21 juillet 2017
Message de Maryam Radjavi à une conférence sur le massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran
Message par vidéoconférence de Maryam Radjavi à une conférence au parlement britannique sur le massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran
Londres, le 18 juillet 2017 – Distingués membres de la Chambre des Communes et de la Chambre des Lords,
C'est un privilège pour moi de m'adresser à vous cette étape très importante pour mon pays, l'Iran, et le Moyen-Orient. Je tiens à vous remercier pour tous vos efforts en soutien au peuple iranien et à sa Résistance.
C'est un privilège pour moi de m'adresser à vous cette étape très importante pour mon pays, l'Iran, et le Moyen-Orient. Je tiens à vous remercier pour tous vos efforts en soutien au peuple iranien et à sa Résistance.
Douze millions de salariés iraniens sous un « contrat à court terme »
« Douze millions de salariés sont actuellement employés sous un contrat à court terme en Iran », a déclaré le président du syndicat des travailleurs contractuels, Fathollah Bayat, le lundi 17 Juillet. Selon l'agence de presse officielle Mehr, Bayat a mentionné la mauvaise condition des contrats de travail, indiquant que « Sur les 13 millions de travailleurs assurés, 12 millions détiennent des contrats de travail à court terme ».
Il a également précisé que « les contrats à court terme sont pour un maximum de 3 à 6 mois et que malheureusement, le nombre de ces contrats est en hausse. »
Un prisonnier d’opinion iranien en grève de la faim à Gohardasht
Un prisonnier politique chrétien du nom d’Ebrahim Fiouzi emprisonné dans la prison de Gohardasht, à l’ouest de Téhéran, est entré en grève de la faim pour protester contre les pressions et tortures infligées contre ses codétenus chrétiens.
Il a écrit cette lettre :
« Le système judiciaire maltraite les nouveaux convertis au christianisme. Toute publication religieux chrétien est interdit. De plus, le système judiciaire iranien impose des sentences injustes et lourdes contre les chrétiens convertis et 10 personnes sont détenues et condamnées à de longues peines d’emprisonnement. Ainsi, j’entame une grève de la faim à partir du 17 juillet 2017 pour 10 jours consécutifs afin de soutenir les demandes de ces nouveaux convertis. Dans une lettre au procureur de Téhéran, le 16 juillet 2017, j’ai parlé de ces limitations et annoncé que : « Ce n’est pas au régime iranien de déterminer la religion des gens, l’autorité de l’église est la seule responsable sur ces questions. »
Quatorze terroristes koweïtiens ont fui en Iran
Le quotidien koweïtien Al-Seyassah a cité un responsable koweïtien lundi, rapportant que 14 ressortissants de ce pays, condamnés pour avoir formé un groupe lié au régime iranien, ont réussi à fuir vers l’Iran à l’aide d’embarcations à grande vitesse. En fait, ils se sont enfuis quelques heures après que la Cour suprême du Koweït les ait condamnés à de longues peines de prison pour avoir planifié une attaque contre le gouvernement du Koweït. Les membres de ce groupe ont été inculpés pour l’importation et le stockage d’explosifs, d’armes et d’appareils d’écoute illégale.
La population inactive atteint les 61 % en Iran
L’agence de presse Mehr News a écrit le 15 juillet 2017 : « La population inactive a atteint plus de 61 % en Iran. » Selon Mehr News, la majorité de la population inactive en Iran est composée de jeunes et de personnes instruites.
« La population instruite est insatisfaite des conditions du marché du travail. En fait, ces personnes ont arrêté de chercher un travail à cause du désespoir ou parce qu’ils ont échoué dans leurs efforts à trouver un bon emploi. »
Iran : Les lois contradictoires aggravent le débat sur le respect du port du Hijab par les iraniennes dans les voitures
Le nombre croissant de femmes qui refusent de couvrir leurs cheveux en conduisant en Iran, surtout pendant les mois chauds de l’été, a provoqué de nouvelles menaces d'arrestations pour violation de la loi obligatoire du Hijab.
Cependant, le hijab - le code vestimentaire islamique de la tête aux pieds que les femmes en Iran doivent observer - n'est obligatoire que dans les espaces publics et la visibilité croissante de femmes portant de « mauvais hijabs » dans leurs voitures a suscité un débat sur la question de savoir si les voitures sont des espaces privés.
En Iran, le directeur d'une agence de presse officielle est déclaré coupable de « diffamation »
Le porte-parole du Jury du tribunal des médias a déclaré que le procès des responsables de l'agence de presse ISNA et du site Web Alef se déroulait devant la cour pénale de Téhéran en Iran, dirigée par le juge Kochkoli.
Le responsable d'ISNA a été unanimement reconnu coupable de diffamation et de publication de mensonges.
Source : Site web officiel, Tabnak
Iran : Un photographe kurde condamné à la prison
Iran : Les forces de sécurité arrêtent une militante des droits civiques
La militante des droits civils et des femmes, Safieh Ghorebaghi, a été arrêtée par des agents de l'agence des renseignements de Zanjan, en Iran, le matin du 17 juillet, alors qu’elle quittait sa maison.
Selon un parent proche, quelques heures après son arrestation, elle est retournée chez elle accompagnée de trois agents pour une perquisition de son domicile. Au cours de la perquisition, son ordinateur portable, ses cahiers, ses livres et ses documents personnels ont été confisqués.
Gharebaghi a déclaré à sa famille qu'elle avait été accusée de diffusion de propagande contre le gouvernement, perturbation de l'opinion publique et publication de mensonges.
Gharebaghi a déclaré à sa famille qu'elle avait été accusée de diffusion de propagande contre le gouvernement, perturbation de l'opinion publique et publication de mensonges.
Source : Site web Zeitoon
Le responsable de la prison d’Evine en Iran refuse d'envoyer une prisonnière politique à l'hôpital
Malgré l'approbation de la famille de la prisonnière politique, Atena Daemi, pour qu'elle consulte un spécialiste en dehors de la prison pour sa maladie rénale, le responsable de la clinique d’Evine s’est opposé à ce que Daemi quitte la prison à la dernière minute.
Le responsable de la prison, Abbas Khani, s'est plaint de ses actions en ce qui concerne les prisonniers politiques qui ont joint les médias et il a menacé Mme Daemi de représailles.
Source : Actualités Sahba
Iran : Un détenu décède par négligence médicale
Le 17 juillet au matin, un prisonnier dans la prison de Rajai-shahr en Iran s’appelant Seyed Reza Moussavi Khadiv, est décédé d'une crise cardiaque en raison de la négligence des autorités pénitentiaires qui ne l’ont pas transféré à l'hôpital.
Selon les rapports, vers 9 heures du matin, Moussavi Khadiv a été victime d’une crise cardiaque et a été emmené à la clinique par d'autres prisonniers.
Suite à des problèmes de coordination pour l'envoyer à l'hôpital et retardant son transfert, la clinique a annoncé la mort de Moussavi à 16h.
Source : Les Droits de l'homme en Iran
Iran : La mort et le fouet pour une relation illégitime
En Iran, une jeune femme a été condamnée à mort au titre de la qisas (réparation) pour meurtre tandis qu'un jeune homme avait été condamné à 99 coups de fouet pour avoir eu une relation illégitime.
Cette sentence a été confirmée par la Cour suprême et la femme condamnée à mort sera bientôt pendue. La femme a été identifiée, elle s’appelle Ameneh, elle a 31 ans, alors que l'homme se nomme Mikael.
Source : Quotidien officiel de l'Iran
mercredi 19 juillet 2017
La politique américaine concernant l’Iran doit changer
Ali Safavi, un membre de la Commission des affaires étrangères du CNRI, a écrit une tribune libre pour The Hill, affirmant que le temps pour un changement sérieux de la politique américaine envers l’Iran est arrivé. Il suggère que le corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) soit désigné comme une entité terroriste et que le régime soit expulsé de la région afin de trouver la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
« Un changement de politique sous-entend désigner les Pasdaran comme une entité terroriste. Mais également l’expulsion du régime iranien et de ses milices de la région. Il faut reconnaître le droit des Iraniens à renverser le régime et à établir une démocratie et un gouvernement représentatif qui cherche la paix et qui serait une source de stabilité dans la région. »
Iran : Les employés de la Compagnie de Canne à sucre Haft Tapeh se battent pour leurs salaires, leurs pensions et leurs droits !
En 2008, les travailleurs ont formé un syndicat indépendant - affilié à l'UIT (Uniting Food, Farm and Hotel Workers Worldwide) - suite à une grève de 42 jours pour exiger le paiement des arriérés de salaires.
Des dirigeants syndicaux ont été arrêtés, mis en prison et inscrits sur des listes noires. Les travailleurs et leur syndicat font face à la répression, puisqu'ils manifestent une fois de plus pour revendiquer des énormes arriérés de salaires et de bénéfices.
Des dizaines de députés appellent à la justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran
British Committee for Iran Freedom, le 18 juillet 2017 - Lors d'une conférence à la Chambre des communes, le 18 juillet, des dizaines de députés et leurs pairs ont appelé le gouvernement britannique à condamner le massacre des 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988 et à presser le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l'Iran, à former une commission d'enquête afin de traduire en justice les auteurs de ce crime contre l'humanité.
Les députés d’un groupe multipartite ont été rejoints par de célèbres avocats du Law Society et de la Commission des droits de l’homme du Barreau d'Angleterre et du Pays de Galles.
Quelques 80 députés de tous les principaux partis ont fait un appel similaire au gouvernement lors de la dernière session parlementaire dans une motion, l’EDM 448, « Décès des prisonniers politiques en Iran en 1988 ».
Le régime hanté par les activités des opposants sur la messagerie Telegram en Iran
Le Secrétaire du Comité de filtrage de l’internet en Iran a annoncé la découverte de 40 mille canaux de Telegram qui selon lui agissent contre le régime, dont 8 000 n’ont pas pu être bloqués.
Selon l’agence de presse officielle Mehr, Abdolsamad Khoramabadi, s’est entretenu avec le ministre adjoint de la Communication, Mohammad Javad Azari Jahromi, au sujet de la politique de filtrage des réseaux sociaux, indiquant que plus de 30% des « canaux criminels » agissent activement contre la « sécurité nationale » du régime islamiste. « Nous signalons tous ces canaux au ministère du Renseignement sur une base quotidienne. Par conséquent, ce ministère envoie ces canaux aux autorités compétentes afin qu’ils soient bloqués, » a-t-il confié.
L'Iran devrait accorder un accès aux prisons aux groupes de droits de l’homme, et pas seulement aux diplomates étrangers
Human Rights Watch, le 12 juillet 2017 - Des ambassadeurs ont obtenu une visite officielle et rare de la prison d'Evine. L’Iran a ouvert la porte - juste entrouverte - pour donner un aperçu de la vie dans la célèbre prison d'Evine de Téhéran, qui abrite de nombreux prisonniers politiques du plus haut niveau du pays.
Les ambassadeurs étrangers de 45 pays ont visité Evine la semaine dernière, une tentative, « de réfuter les fausses allégations relatives aux droits de l'homme formulées par certains gouvernements et médias occidentaux, y compris concernant nos conditions de détention », a déclaré Kazem Gharib Abadi, adjoint pour les affaires étrangères au sein du Haut Conseil pour les droits de l'homme qui a organisé la visite.
mardi 18 juillet 2017
Augmentation scandaleuse du nombre d’enfants travailleurs en Iran
Dans une interview accordée à l'agence de presse officielle ISNA le 14 Juillet 2017, la directrice adjoint de l’Association pour la protection des droits de l'enfance du régime iranien, reconnaissant l'augmentation du nombre d’enfants travailleurs dans le pays, a déclaré : « Malheureusement, en dépit du fait que les statistiques mondiales en matière de travail des enfants ont été en baisse, on assiste à une augmentation du nombre d’enfants travailleurs en Iran. »
Les concerts de femmes pour femmes limités à deux villes en Iran
Les mollahs en Iran voient le Mal dans la musique et le Malin dans les femmes. Quand les deux se rejoignent, à savoir des femmes qui font de la musique, le cocktail devient explosif.
C'est pourquoi ils réduisent au maximum les possibilités de concerts de femmes pour des femmes, autant dire à deux villes dans la pratique : la capitale Téhéran et la capitale du Kurdistan iranien Sanandaj.
C'est l'artiste Baran Rezaï qui a confié son amertume à l'agence Ilna devant les refus essuyés en rafales. Elle égrène une longue liste de villes où elle s'est heurtée à un mur de fin de non-recevoir pour chanter devant un public féminin : Racht, Ispahan, Karadj, Kermanchah, Yazd, Chiraz et d'autres encore.
Les aveux de l’ancien patron des services secrets sur les massacres des années 80 on Iran - vidéo
Khomeiny a bel et bien donné une fatwa pour assassiner tous les détenus opposants fidèles à leurs convictions en 1988, a reconnu lors d’une interview l’ancien ministre des Renseignements (1988-1997), Ali Fallahian. Ses propos sur les pendaisons des membres des Moudjahidine restés fidèles à leurs convictions étaient si écœurants qu’ils ont soulevé le vif étonnement du présentateur.
L’ancien patron des services secrets précise que questionné sur la question, Khomeiny avait répondu qu’il fallait tuer tous les opposants dans les prisons. Dans cette interview, Fallahian fait allusion à la fameuse « commission de la mort », chargé, selon lui, de parler avec tous les détenus pour se rassurer de leur fidélité envers les Moudjahidine.
L’ancien ministre affirme dans la même interview que les victimes des massacres de 1988 étaient des gens qui soutenaient ouvertement les Moudjahidine, annonçant qu’ils allaient continuer de lutter contre le pouvoir, s’ils étaient libérés de la prison.
Iran : Des dizaines de femmes arrêtées et emprisonnées à Gorgan, la semaine dernière
Un nombre considérable de femmes bahaïes ont été arrêtées et transférées en prison, la dernière semaine.
Elles ont été, soit convoquées par le pouvoir judiciaire à Gorgan, soit attaquées et arrêtées par les forces de sécurité.
Shiva Rouhani a été emmenée dans la prison d'Amirabad de Gorgan pour purger sa peine de 18 mois de prison.
Roufia Pakzadan, Parivash Shojaii, Mojdeh Zohouri, Farahnaz Tebyanian et Maryam Yazdeli ont été arrêtées par les forces de sécurité, chez elles.
Shiva Ghoddusi, Pooneh Sanaii, Parisa Shahidi, Nazi Tahghighi, Mitra Nouri, Hana Aghighiyan et Soudabeh Mehdinejad ont été convoquées au Département des renseignements et transférées en prison.
Shiva Rouhani a été emmenée dans la prison d'Amirabad de Gorgan pour purger sa peine de 18 mois de prison.
Roufia Pakzadan, Parivash Shojaii, Mojdeh Zohouri, Farahnaz Tebyanian et Maryam Yazdeli ont été arrêtées par les forces de sécurité, chez elles.
Shiva Ghoddusi, Pooneh Sanaii, Parisa Shahidi, Nazi Tahghighi, Mitra Nouri, Hana Aghighiyan et Soudabeh Mehdinejad ont été convoquées au Département des renseignements et transférées en prison.
Source : Les droits de l’homme en Iran
lundi 17 juillet 2017
Vidéo - L’Iranienne Maryam Mirzakhani, génie des maths, s’est éteinte à 40 ans
Maryam Mirzakhani, génie des mathématiques et la première femme lauréate de la médaille Fields en mathématiques, est décédé le 15 Juillet dans un hôpital aux États-Unis. Depuis quatre ans, elle souffrait d’un cancer, dont l’information s’est répandue il y a seulement trois jours.
La Commission des femmes du Conseil National de la Résistance iranienne a adressé ses condoléances pour le décès tragique de cette grande femme à sa famille, aux femmes et au peuple iranien, ainsi qu’à la communauté scientifique.
Maryam Mirzakhani est née en 1977 à Téhéran et est allée au lycée Farzanegan (Talents exceptionnels) à Téhéran.
En 1994, elle a remporté une médaille d'or à l'Olympiade internationale de mathématiques, devenant ainsi la première étudiante iranienne à gagner ce prix prestigieux. A l'Olympiade internationale de mathématiques de 1995, elle est devenue le premier étudiant iranien à obtenir un score parfait et remporter deux médailles d'or.
Iran : Une famille kurde menacée et harcelée pour avoir révélé le lieu où se trouvait leur fils
Le service des renseignements de Sarpol-e Zahab en Iran a intimidé et harcelé une famille parce qu’elle a révélé des informations sur l’endroit où se trouvait leur fils.
Leur fils, Mohammad Ghassemi, avait été emprisonné pendant un an dans la prison de Kermanshah, en Iran, pour avoir coopéré avec des partis d'opposition kurdes. Il a été libéré sous caution. Cependant, Mohammad Ghassemi a disparu après que le Service des renseignements l'ait menacé de prison à perpétuité s'il ne coopérait pas avec eux, a indiqué une source informée.
Iran : Une fillette de sept ans, agressée sexuellement et assassinée
Une petite fille de sept ans a été victime de violences sexuelles et assassinée à Parsabadn en Iran.
Le 19 juin 2017, la disparition d’Atena Aslani avait été signalée. Le père d'Atena est un marchand ambulant qui vend des vêtements.
Le jour de l'incident, Atena s'est éloignée de son père alors qu'il parlait avec un client et elle n'est jamais revenue.
Iran : Une jeune femme arrêtée parce qu’elle se promenait sans voile
Une femme a été arrêtée dans la ville portuaire de Bushehr, dans le sud de l'Iran, à la suite de la diffusion de photos d’elle, sur les médias sociaux, se promenant sans voile, selon le rapport de l'agence de presse ROKNA du 14 juillet 2017.
Les forces de sécurité de l'État a transféré la jeune femme aux services de police de la sécurité morale.
Les relations publiques de la SSF à Boushehr ont affirmé dans une déclaration que la femme souffre de troubles mentaux et ont déclaré que cette dame vit dans l'un des quartiers de la ville. Elle a été emmenée par des agents de police du 11ème district et conduite dans les locaux de la police de la sécurité morale.
Source : Les droits de l'homme en Iran
Iran : Le 7ème membre de la famille d’un prisonnier politique est arrêté
Keyvan Hossein Panahi a été arrêté il y a deux jours, le 15 juillet, et transféré dans un lieu inconnu.
Aucun mandat, aucune justification n'ont été fournis par les forces de sécurité qui ont procédé à l'arrestation lorsque Keyvan a tenté de rendre visite aux parents de Ramin Hossein Panahi, qui a récemment été victime des tirs des forces de sécurité et finalement blessé et arrêté par celles-ci.
Sept membres de la famille d’Hossein Panahi ont été arrêtés en moins d'un mois depuis que des affrontements armés ont éclaté entre quatre membres du groupe d'opposition, Komala et les pasdarans dans la ville de Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan, dans l'ouest de l'Iran.
Le service des renseignements aurait procédé à ces arrestations dans le but de faire pression sur la famille d’Hossein Panahi.
Source : Les droits d l’homme en Iran
Iran : Les gardiens de prison font raid et battent le prisonnier politique Rasul Hardani
Le prisonnier politique Rasul Hardani a été battu le 15 juillet, lorsque les agents de sécurité dirigés par le responsable de la sécurité de la prison, Yousef Mardi, et son adjoint, Mirzaei, se sont introduits dans le hall 12 du quartier 4 de la prison de Rajai-Shahr, en Iran.
À la suite du raid sous prétexte de procéder à une inspection, les prisonniers se sont affrontés avec les responsables de la prison et des gardes de sécurité. Mirzaei a utilisé un shocker contre les détenus.
Rasul Hardani a été arrêté en 2000 et condamné à mort sur des accusations liées à la sécurité. La décision a ensuite été commuée en prison à vie. Il avait moins de 18 ans au moment de son arrestation.
Source : Les droits d l’homme en Iran
Iran : Un bilan toujours aussi négatif en matière de droits de l’homme
L'Orient Le Jour - Par Julie Kebbi, le 14 juillet 2017 - Malgré les espoirs suscités par la signature de l'accord nucléaire et la réélection de Rohani, de nombreuses ONG continuent de tirer la sonnette d'alarme.
Au soir du 14 juillet 2015, les Iraniens envahissaient, euphoriques, les rues de Téhéran. « L'accord historique » sur le nucléaire conclu entre l'Iran et le groupe 5+1 (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) leur annonçait un nouvel espoir pour l'avenir du pays. Cet accord fut la priorité du premier mandat du président Hassan Rohani, qui a finalement réussi à atteindre ses objectifs après douze ans d'âpres négociations débutées sous ses prédécesseurs. Une fois cette lourde tâche achevée, tous les yeux (ceux de la communauté internationale, mais, surtout, ceux des Iraniens) se tournent naturellement vers une autre question primordiale : celle des droits de l'homme. M. Rohani, considéré comme modéré, sort renforcé sur la scène politique iranienne grâce à son exploit. Suite à son arrivée au pouvoir en 2013, beaucoup d'Iraniens espèrent alors la mise en place de mesures tendant à leur accorder plus de droits, notamment en faveur d'une certaine libéralisation des mœurs. « Le prochain deal devra être l'accord pour nos droits civiques! » criaient les Iraniens lors des célébrations du 14 juillet 2015.
Un homme assassiné froidement par les forces de sécurité dans une station de métro en Iran - vidéo
Le matin du 15 juillet, un homme de 40 ans a été tué par balle dans le métro de Shahre-Ray par les forces de sécurité du régime iranien. Cet homme a été tué près avoir protesté contre des agents criminels qui l’avaient harcelé sous prétexte de l’application des codes réactionnaires de la charia.
Des témoins de la scène ont affirmé que contrairement aux dires du régime, l’assaillant n’avait montré aucune agressivité et n’avais fait que protesté contre le harcèlement des mollahs.
L’agence de presse officielle Mehr a cité Hadi Tamhidi, chef du conseil de sécurité de la ville de Ray qui a affirmé perfidement, « Ce matin, un homme d’âge moyen en colère a attaqué un mollah avec un couteau. »
dimanche 16 juillet 2017
Deux prisonnières politiques dénoncent l’instrumentalisation de la visite d’ambassadeurs étrangers à la prison d’Evine en Iran
Deux prisonnières politiques ont appelé les ambassadeurs de pays étrangers à ne pas collaborer avec les responsables iraniens dans leurs efforts pour présenter une fausse bonne image des prisons iraniennes.
Atena Daemi et Golrokh Iraei, détenues dans le pavillon des femmes de la prison d’Evine, affirment que les détenus n’étaient pas au courant de la visite et n'ont pas pu rencontrer les ambassadeurs. Les deux militantes des droits civiques ont écrit une lettre à cet égard, demandant aux ambassadeurs en Iran de visiter les prisons des mollahs sans planification préalable.
En Iran, un homme est condamné à mort et à la flagellation à Salmas
Le responsable du bureau du procureur de Khoy en Iran a annoncé la condamnation d’un homme reconnu coupable de meurtre et de vol qualifié à Salmas.
« Après une procédure judiciaire complète, le meurtrier a été condamné à cinq exécutions en public, 148 coups de fouet et 14 ans de prison », a déclaré Ali Hassan Zadeh.
Cet homme n'a été identifié que par ses initiales, M.A.
Cet homme n'a été identifié que par ses initiales, M.A.
Source : Agence de presse officielle, ISNA, le 11 juillet 2017
Un homme a été pendu dans la prison de Zahedan en Iran
Mercredi 12 juillet au matin, un prisonnier s’appelant Mohammad Shahnavazi a été pendu dans la prison centrale de Zahedan en Iran.
Selon d'autres rapports, le 9 juillet, deux prisonniers identifiés comme Sharif Rigi et Saied Hout ont été transférés en isolement, mais il n'y a toujours pas d'information sur ce qui leur est arrivé, à ce jour.
Source : Les militants des droits de l'homme en Iran
La pollution de l’air à Isfahan en Iran est "très néfaste"
La pollution de l'air à Isfahan, en Iran, a atteint des niveaux critiques en raison de la forte concentration de polluants.
Le jeudi 13 juillet, le Centre de surveillance de l’air atmosphérique de l'Agence de protection de l'environnement d'Isfahan a déterminé que la qualité moyenne de l'air dans cette province est de 237 et a annoncé que l'air d'Isfahan était « très malsain ».
Selon l'indice de qualité de l'air, se situer entre 51-100 est considéré comme sain, de 101 à 150 est considéré comme mauvais pour les groupes sensibles, de 151 à 200 est considéré comme néfaste pour la population, de 201 - 300 est très malsain alors que de 301 à 500 est considéré comme dangereux.
Selon l'indice de qualité de l'air, se situer entre 51-100 est considéré comme sain, de 101 à 150 est considéré comme mauvais pour les groupes sensibles, de 151 à 200 est considéré comme néfaste pour la population, de 201 - 300 est très malsain alors que de 301 à 500 est considéré comme dangereux.
Source : Site web officiel, Tabnak
Iran : Le niveau de pollution de l'eau de Téhéran atteint des niveaux alarmants
Le responsable de l'Agence de protection de l'environnement de Téhéran en Iran a annoncé que l'eau à Téhéran est très polluée.
« On ne peut pas voir la pollution de l'eau, mais elle est aussi importante que la pollution de l'air », a déclaré Naser Mehrdadi.
Il a demandé que le conseil municipal de Téhéran soutienne le plan de contrôle des industries polluantes afin de purifier l'eau.
Il a demandé que le conseil municipal de Téhéran soutienne le plan de contrôle des industries polluantes afin de purifier l'eau.
Source : Agence de presse officielle, IISNA
Inquiétudes sur le sort d’un prisonnier politique et ses frères en Iran
Le sort d’un prisonnier politique kurde arrêté il y a plus de deux semaines reste inconnu, alors que les forces de sécurité du régime ont harcelé sa famille. Malgré les recherches de la famille de Ramin Hossein Panahi et leur recours aux agences de sécurité, personne n’a de nouvelles de ce prisonnier politique. La mère de Ramin Hossein Panahi, qui a été au bureau des services de renseignements à Sanandaj pour demander des nouvelles de son fils, a été insultée et harcelée par les agents du régime.
Iran : Les forces de sécurité ferment les entreprises bahaïes
Entre le 9 juillet et le 13 juillet, les entreprises d'au moins 11 bahaïs ont été fermées par la police d'Ahwaz en Iran.
Ces bahaïs ont été identifiés et ils se nomment Rostam Derakhshan, Sam Derakhshan, Sohrab Firouzmandi, Farzad Afshar, Farshid Afshar, Khosro Zahdi, Vargha Derakhshan, Sohrab Derakhshan, Jamshid Najafi, Feizollah Ghanavatian et Kianoush Afshar. Les documents demandant les fermetures des entreprises, ont été appliqués sur les ordres des autorités judiciaires et de l’adjoint au procureur.
Source : Droits de l'homme en Iran
Iran : Un prisonnier kurde privé de permission après 26 ans d’incarcération
Après 26 ans passés en prison en Iran, le prisonnier politique, Osman Mostafapour, se voit refuser le droit à une permission pénitentiaire et à la libération conditionnelle.
« Il lui reste huit ans de sa peine de prison de 35 ans à purger et il doit passer le reste de sa peine dans la prison centrale d'Oroumieh. Il souffre de problèmes cardiaques et des complications articulaires », a déclaré un de ses proches.
Il a été condamné à 35 ans de prison parce qu’il était membre d'un parti d'opposition kurde.
Ce prisonnier politique a même été privé du droit de participer à des funérailles familiales.
Il a été condamné à 35 ans de prison parce qu’il était membre d'un parti d'opposition kurde.
Ce prisonnier politique a même été privé du droit de participer à des funérailles familiales.
Source : Site web, Kurdpa
samedi 15 juillet 2017
Un juge iranien se dit « fier » de son rôle dans le massacre de 1988 en Iran
Un haut dignitaire du régime iranien a justifié publiquement l’exécution par l’État de dizaines de milliers de prisonniers politiques dans les années 1980 en Iran. Dans une interview à l’agence de presse Fars (affiliée aux gardiens de la révolution islamique), le juge Ali Razini, président de la branche 41 de la Cour suprême, a déclaré que les exécutions massives de prisonniers d’opinion en 1988 était une décision « juste » et « légale ».
Pendant le massacre de 1988, un « comité de la mort » a ordonné l’exécution de tous les prisonniers politiques, dont la plupart étaient des membres de l’OMPI. Le sort des prisonniers a été décidé en fonction de leur loyauté à la République islamique.
Le régime iranien planifie d’exécuter plus de 120 prisonniers
Des rapports fiables provenant des familles des prisonniers politiques en Iran, plusieurs prisonniers qui ont été transférés en isolement cellulaire ces derniers jours, ont rencontré leur famille pour la dernière fois à la prison de Gohardacht près de Téhéran.
Selon les familles, la peine de mort d'au moins 13 prisonniers sera bientôt mise en application. Un grand nombre de parents des prisonniers se trouvant dans le couloir de la mort se sont rassemblés à l’extérieur de la prison.
Dix fillettes de moins de dix ans mariées dans une province d’Iran
« Le bureau de l’état civil annonce qu’une dizaine de fillettes de moins de dix ans ont été mariées dans sept villes de la province », a déclaré la directrice des affaires familiales de la province de Khorassan dans le nord de l’Iran. Elle a ajouté que « 27 garçon de moins de 15 ans ont aussi été mariés et il faut essayer d’amortir ces traumatismes ».
« Selon une enquête menée dans sept provinces du pays sur le mariage des enfants, la province de Khorassan est la pire », a-t-elle reconnu.
Iran : Un responsable du pouvoir judiciaire défend les exécutions publiques
L’assistant du responsable des affaires internationales du service des droits de l'homme du pouvoir judiciaire d’Iran a déclaré que les exécutions publiques étaient mises en œuvre conformément aux directives islamiques et légales.
L'agence de presse officielle Tasnim a cité Garib Abadi aui a déclaré : « La mise en œuvre de la peine de mort est le droit du peuple et elle est effectuée par la famille de la victime ».
« En plus de cela, 90 % des exécutions sont mises en œuvre pour des crimes liés à la drogue », a-t-il ajouté.
« En plus de cela, 90 % des exécutions sont mises en œuvre pour des crimes liés à la drogue », a-t-il ajouté.
Source : Les droits de l’homme en Iran
Iran : Une maison rasée et les membres de la famille battus parce qu’ils n’avaient pas de titre de propriété
En Iran, les forces de sécurité de l'État ont arrêté les membres d'une famille, avant de les battre et de détruire leur maison parce qu'ils n'avaient pas de titre de propriété.
Les membres de la famille ont été identifiés, il s’agit de Zahra, Mohammad et Ali Sawari, originaire de Koy Sadaat à Ahwaz.
Selon les témoignages, les agents de la SSF, ainsi que les employés municipaux, ont détruit la maison familiale de Sawari, qui était en cours de construction.
Un membre de la famille a déclaré que la propriété a été achetée légalement à un parc immobilier et que la famille Sawari avait mis toutes ses économies afin de construire la maison, selon le rapport al-Arabia Farsi, le 12 juillet 2017.
Selon les témoignages, les agents de la SSF, ainsi que les employés municipaux, ont détruit la maison familiale de Sawari, qui était en cours de construction.
Un membre de la famille a déclaré que la propriété a été achetée légalement à un parc immobilier et que la famille Sawari avait mis toutes ses économies afin de construire la maison, selon le rapport al-Arabia Farsi, le 12 juillet 2017.
Source : Les droits de l’homme en Iran
vendredi 14 juillet 2017
Iran : Sept hommes fouettés en public
Sept hommes ont été fouettés en public à Quchan, en Iran, le 7 juillet, selon l'agence de presse officielle Tasnim.
Se référant aux personnes impliquées dans des combats de groupe, le procureur de la ville a déclaré : « Les sept suspects ont été condamnés à une année de prison et à recevoir 74 coups de fouet chacun. 50 coups de fouet ont été donnés en public ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
Iran : Les photographes masculins sont interdits dans les mariages
Le responsable de l’Union des Photographes et Cameramen a déclaré que les entreprises qui travaillent sous sa supervision ne sont pas autorisées à envoyer des hommes prendre des photos de mariages.
Interviewé par l'agence de presse officielle, ISNA, Manuchehr Bastani Moghari, a déclaré le 7 juillet 2017 : « Selon les règles existantes, les photographes spécialisés dans les mariages doivent être des femmes et toutes les entreprises devraient suivre cette règle ».
« Même lorsque la photographe montre des échantillons de son travail, elle ne peut montrer les photos qu’à la mariée et aux femmes », a-t-il ajouté.
Source : Les droits de l’homme en Iran
« Même lorsque la photographe montre des échantillons de son travail, elle ne peut montrer les photos qu’à la mariée et aux femmes », a-t-il ajouté.
Source : Les droits de l’homme en Iran
Iran : Les prisonnières protestent contre la visite guidée de la prison d'Evine
Le régime clérical a organisé une visite guidée de la prison d'Evine pour les ambassadeurs de 45 pays, le 5 juillet dernier.
Suite à cela, les prisonnières politiques, Golrokh Iraee et Atena Daemi, ont écrit une lettre ouverte aux ambassadeurs susmentionnés, le 8 juillet et elles ont expliqué les conditions de détention intolérables dans la prison d’Evine.
Dans une partie de leur lettre, Mesdames Iraee et Daemi ont écrit à propos des « cellules d’isolement qu’elles ne possèdent pas de fenêtres, de ventilation et de toilettes ». Elles ont parlé des « cachots et des salles d'interrogatoire sombres » et des « cellules connues sous le nom de tombe ». Elles ont demandé à la délégation en visite pourquoi ils n'avaient pas été conduits dans le quartier des femmes où se trouvaient des prisonnières politiques comme elles ?
Dans une partie de leur lettre, Mesdames Iraee et Daemi ont écrit à propos des « cellules d’isolement qu’elles ne possèdent pas de fenêtres, de ventilation et de toilettes ». Elles ont parlé des « cachots et des salles d'interrogatoire sombres » et des « cellules connues sous le nom de tombe ». Elles ont demandé à la délégation en visite pourquoi ils n'avaient pas été conduits dans le quartier des femmes où se trouvaient des prisonnières politiques comme elles ?
Le manque d’hygiène du quartier des femmes à la prison d’Evine en Iran
Dans le quartier des femmes de la prison d’Evine, dans la capitale iranienne, où la plupart des détenues sont des mères et des prisonnières politiques sans moyens de communication, l’hygiène est déplorable et les expose aux maladies dermatologiques et gynécologiques.
Il y a actuellement 23 prisonnières incarcérées dans la section des femmes en majorité pour des raisons politique, idéologique et sécuritaire. Elles ont des droits de visite très limités.
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