mardi 11 juillet 2017

Le travail des enfants en Iran

 American Thinker, le 10 juillet 2017 - L'Iran est actuellement l'un des plus jeunes pays au monde. 70 % de la population actuelle comprenant 80 957 894 personnes ont moins de 35 ans.
En dépit de riches champs de pétrole et de gaz, de la culture et de la civilisation, les jeunes et surtout les enfants en Iran sont encore privés des droits humains fondamentaux.
Aujourd'hui, en Iran, la croyance commune est que le travail des enfants est « normal ». Les parents considèrent leurs enfants comme des sources supplémentaires de revenus. Certaines familles tentent de combiner la fréquentation scolaire avec un travail exagérément long et lourd.

Dès leur plus jeune âge, les enfants se séparent souvent de leurs familles pour gagner quelques centimes par heure et sont par conséquent exposés à de sérieux dangers et aux maladies. Vous pouvez les trouver dans les rues de grandes villes comme à Téhéran, Esfahan et Tabriz, en grand nombre. Ils n'ont tout simplement pas assez de temps pour aller à l'école et améliorer leurs perspectives d'avenir.
Récemment, les médias iraniens ont publié des rapports sur sept millions d’enfants qui travaillent, ainsi qu'un nombre important d'enfants maltraités dans le commerce de la drogue.
L'agence de presse ISNA a cité trois responsables du régime iranien, le 2 juin 2017.
Sarah Rezaie, membre de la soi-disant population de l’Imam Ali, a minimisé la dimension de ce problème social en affirmant qu'il y a deux millions d'enfants actifs en Iran, mais des statistiques non officielles montrent le nombre d'enfants qui travaillent est de sept millions.
Elle a annoncé que ces enfants ont entre 10 et 15 ans et a ajouté : « Il existe des preuves qui montrent que même les enfants de 5 ans et les bébés sont également pris dans l’engrenage du travail forcé ».
Elle a décrit la situation des enfants travaillant dans certaines régions métropolitaines d'Iran comme « désastreuses ... et cela est devenu une sorte de norme ».
Rezaei a souligné l'existence de magasins où les adolescents, souvent eux-mêmes dépendants, vendent des substances addictives, telles que des substances synthétiques, ajoutant que « ces enfants sont utilisés dans d'autres villes de la province du Sistan – Balouchistan ».
Ces enfants avalent ces drogues, et après avoir traversé la frontière, ils les évacuent. Beaucoup sont morts lors de cette "opération".
Sousan Maziarfar parle des enfants qui cherchent de la nourriture dans les décharges publiques et a dit que l'âge moyen de ces enfants est de 12 ans. « 41 % de ces enfants sont analphabètes et 37 % d'entre eux ont quitté l'école pour travailler », a-t-elle ajouté.
Maziarfar a révélé que beaucoup de ces enfants ne se heurtent pas seulement à la maladie, mais portent également sur leurs visages, leurs doigts et leurs orteils les morsures et blessures faites par des rats.
Soraya Azizpanah, membre de l'association pour la protection des droits des enfants, a également cité le centre de recherche du Parlement du régime iranien, qui, selon ISNA, indique que 3,2 millions d'enfants ont abandonné leurs études.
En Iran, les enfants victimes d'exploitation ont droit à une protection vis-à-vis de toutes sortes de mauvais traitements, abus, négligences et violences. Chaque enfant a le droit de vivre, d'apprendre, de jouer, et d'être heureux, en sécurité et libre. Mais sous la domination tyrannique des mollahs, les enfants en Iran sont privés de leurs droits humains fondamentaux. En dépensant ses richesses et son temps pour des aventures étrangères en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban, le régime iranien a ouvert la voie à la vente et au trafic d'enfants et au travail forcé ou obligatoire, y compris à leur utilisation en période de guerre. Dans la guerre de 1980-1988 avec l'Irak, l'Iran a utilisé abondamment des enfants soldats, estimant que plus de 100 000 enfants ont été tués. Ils ont envoyé les enfants sur les champs de batailles avec une « clé du paradis » en plastique attachée autour de leur cou, remise personnellement par l'ayatollah. C'est l'enfance dans la théocratie des mollahs.
 Article rédigé par Hassan Mahmoudi , qui st un défenseur des droits de l'homme, spécialisé dans les questions politiques et économiques liées à l'Iran et au Moyen-Orient.

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