mardi 18 juillet 2017

Les aveux de l’ancien patron des services secrets sur les massacres des années 80 on Iran - vidéo

Khomeiny a bel et bien donné une fatwa pour assassiner tous les détenus opposants fidèles à leurs convictions en 1988, a reconnu lors d’une interview l’ancien ministre des Renseignements (1988-1997), Ali Fallahian. Ses propos sur les pendaisons des membres des Moudjahidine restés fidèles à leurs convictions étaient si écœurants qu’ils ont soulevé le vif étonnement du présentateur.
L’ancien patron des services secrets précise que questionné sur la question, Khomeiny avait répondu qu’il fallait tuer tous les opposants dans les prisons. Dans cette interview, Fallahian fait allusion à la fameuse « commission de la mort », chargé, selon lui, de parler avec tous les détenus pour se rassurer de leur fidélité envers les Moudjahidine.
L’ancien ministre affirme dans la même interview que les victimes des massacres de 1988 étaient des gens qui soutenaient ouvertement les Moudjahidine, annonçant qu’ils allaient continuer de lutter contre le pouvoir, s’ils étaient libérés de la prison.

Le chef des services secrets des années 90 aborde également le différend qui opposait Khomeiny à l’Ayatollah Hussein-Ali Montazeri, alors deuxième personnage du pouvoir. « Montazeri était convaincu que ces exécutions allaient se retourner contre nous et qu’il fallait éviter ces méthodes qui donneront l’alibi à nos ennemis d’écrire contre nous et de nous salir, alors que l’Imam était convaincu qu’il fallait accomplir notre devoir religieux, sans se soucier du jugement de l’Histoire », affirme Ali Fallahian.
« Est-ce que toutes les personnes qui ont été exécutées étaient armées lors de leur arrestation ? S’étaient-elles toutes insurgées par les armes ? » demande le présentateur.
« Non ! Enfin oui, elles étaient toutes insurgées par les armes », répond Fallahian avant d’expliquer : « Nous effectuions des descentes dans leurs caches et ces personnes se trouvaient là, alors qu’il n’y avait pas plus d’une ou deux armes. Ou alors elles étaient interpellées dans la rue sans qu’elles soient armées. Mais de toute manière elles étaient membre des Moudjahidine, qu’elles soient armées ou non » !
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