mardi 18 mars 2025

Iran : Menace d’amputation pour trois détenus de la prison d’Oroumieh

 Des informations provenant de la prison centrale d’Oroumieh en Iran indiquent que les autorités pénitentiaires ont convoqué trois détenus et les ont informés que leur peine d’amputation serait exécutée le mois prochain. Cette décision a suscité l’inquiétude des organisations de défense des droits de l’homme et des militants de la société civile.

Identité des prisonniers et détails de la menace

Selon les informations disponibles, le jeudi 13 mars 2025, trois prisonniers nommés Hadi Rostami, Mehdi Shahivand et Mehdi Sharifian ont été convoqués au bureau d’exécution des peines de la prison. Ils ont été informés que s’ils n’obtenaient pas le consentement des plaignants, leurs peines d’amputation seraient exécutées le mois prochain.

Exécutions antérieures de peines similaires

Ce n’est pas la première fois que des peines d’amputation sont mises en oeuvre à la prison d’Oroumieh. Le 29 octobre 2024, deux frères emprisonnés, Mehrdad et Shahab Teimouri, ont été amputés de leur doigt droit sous la supervision des autorités judiciaires et des fonctionnaires de l’Organisation des prisons d’Azerbaïdjan occidental. Les informations indiquent qu’après l’exécution de ces peines, les prisonniers ont été transférés à l’hôpital Khomeini à Oroumieh.

Préoccupations en matière de droits de l’homme et probabilité accrue de condamnations similaires

Des militants des droits de l’homme ont signalé qu’une guillotine utilisée pour l’exécution de ces condamnations a été transférée à la prison centrale d’Oroumieh. Cette évolution a renforcé les inquiétudes quant à la probabilité accrue que des amputations soient pratiquées sur d’autres prisonniers condamnés à des peines similaires.

Selon certaines informations, cinq autres prisonniers risquent actuellement la mise en application de leur peine d’amputation. Leurs noms sont les suivants :

  • Mehdi Sharifian (42 ans)
  • Hadi Rostami (38 ans)
  • Mehdi Shahivand (47 ans)
  • Kasra Karami (45 ans)
  • Morteza Esmailian (48 ans)

Ces condamnations ont été prononcées et confirmées malgré de graves vices de droit dans de nombreux cas. Néanmoins, il semble que les autorités appliquent ces décisions afin de créer un climat de peur et d’intimidation.

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