Bozorgzadeh a expliqué que même si les précipitations augmentent, l’année hydrique, en particulier dans la province de Téhéran, sera toujours confrontée à un grave stress hydrique.
Le mardi 11 mars, Ahad VaziFeh, directeur du Centre national de gestion des crises climatiques et de la sécheresse de l'Organisation météorologique du régime, a déclaré que les pénuries d'eau en été constituent une menace sérieuse et qu'il existe une possibilité de rationnement de l'eau à Téhéran l'été prochain.
Bozorgzadeh affirme que la situation des barrages de Téhéran est désastreuse : « À Téhéran, le volume a diminué de 25 % par rapport à l’année dernière et d’environ 46 % à long terme. Parmi les barrages de Téhéran, ceux d’Amir Kabir et de Latian sont en plus mauvais état. Au total, les quatre barrages de Téhéran – Lar, Latian, Mamloo et Amir Kabir à Karaj – ont un débit entrant inférieur à 60 millions de mètres cubes ; leur volume de réservoir est donc inférieur à 60 millions de mètres cubes, dont une partie est constituée de réservoirs inutilisés et de sédiments, inutilisables. »
Selon lui, bien que l'état du barrage de Taleqan soit meilleur, il existe des limitations structurelles dans le transfert d'eau, et il n'est pas possible de transférer son eau vers Téhéran : « Les ressources en eau de surface sont en difficulté, et si nous ne gérons pas la consommation et que les précipitations ne se rétablissent pas, dans les mois à venir, nous risquons de perdre certains des barrages de Téhéran comme sources d'eau. »
Au cours des derniers mois, de nombreux citoyens ont signalé avoir subi des coupures d’eau en plus des pannes de courant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire