Le lundi 10 mars, des militants des droits de l’homme en Iran ont rapporté que l’incident avait eu lieu le vendredi 8 mars, lorsque le citoyen a été abattu par des agents alors qu’il marchait dans la rue « parce qu’il était soupçonné de transporter des marchandises de contrebande ».
Selon les informations de cette organisation de défense des droits de l’homme, Farshad Maqami était âgé de 30 ans et originaire de la ville de Lenjan, dans la province d’Ispahan.
Auparavant, des informations de citoyens sur la mort de ce jeune homme à la suite des tirs des forces gouvernementales avaient été publiés sur les médias sociaux. L’un des utilisateurs de X a écrit que M. Maqami se trouvait dans une « voiture Shoti ».
« Shoti » est un terme utilisé en Iran pour désigner les voitures transportant des marchandises non immatriculées, et certains citoyens l’utilisent pour joindre les deux bouts.
Le meurtre de civils à la suite de ce que certaines sources des droits humains ont décrit comme des « tirs irréguliers » et « sans avertissement » de la part des forces militaires et policières de la République islamique a entraîné à plusieurs reprises la mort de citoyens dans différentes régions d’Iran.
Les tirs aléatoires des forces militaires de la République islamique ont coûté la vie à de nombreux civils.
Plus tôt, dans une interview accordée à VOA, l’avocat Moin Khazaeli a déclaré que de telles fusillades sont une « approche systématique et violente de l’appareil de sécurité et d’application de la loi » de la République islamique, qui n’est que la « partie émergée de l’iceberg » des violations des droits de l’homme en Iran.
Selon les dernières statistiques publiées par l’Association des militants des droits de l’homme en Iran, l’année dernière, entre le 30 décembre 2023 et le 30 janvier 2025, au moins 484 citoyens ont été pris pour cible par les forces militaires de la République islamique, dont 163 ont été tués.
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