mercredi 26 mars 2025

Une augmentation inquiétante de 90 % des exécutions de femmes lors de la vague d’exécutions en Iran en 1403

 Une augmentation inquiétante de 90 % des exécutions de femmes dans le cadre de la vague d’exécutions en Iran – Au cours de l’année iranienne 1403 (20 mars 2024 – 20 mars 2025), le régime clérical iranien a procédé à 1 153 exécutions dans 94 prisons, soit une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre – déjà stupéfiant – ne reflète probablement pas toute l’ampleur de l’atrocité, car de nombreuses exécutions ne sont pas enregistrées dans des prisons éloignées.

Parmi les victimes figurent 38 femmes, 7 mineurs délinquants et 7 prisonniers qui ont été pendus en public dans des scènes d’une brutalité inouïe.

Cette vague d’exécutions représente le total annuel le plus élevé de ces dernières années et coïncide avec une instabilité interne croissante et la crainte d’un soulèvement national.

Selon le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), 961 exécutions (83 % du total) ont eu lieu sous le mandat de Massoud Pezeshkian, qui a pris ses fonctions fin juillet 2024.

Une augmentation alarmante des exécutions de femmes

L’un des aspects les plus effrayants de ce rapport est le nombre de femmes exécutées, qui a presque doublé par rapport à l’année précédente. Au moins 38 femmes ont été mises à mort en 1403, contre 20 en 1402, soit une augmentation de 90 %. Cela reflète l’intensification du recours à la violence et à la terreur par le régime pour réprimer la dissidence, en ciblant en particulier les groupes vulnérables et marginalisés.

Enfants et pendaisons publiques

Sept des personnes exécutées avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, ce qui constitue une violation du droit international. En outre, sept exécutions ont eu lieu en public dans des villes telles que Hamedan, Esfarayen, Khomein, Taybad, Shahroud et Ispahan, dans le but évident d’inspirer la peur à la population.

Appel à l’action

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a condamné la vague d’exécutions du régime comme faisant partie d’une stratégie de survie plus large. Elle a souligné que le régime clérical, ayant subi de lourds revers dans la région et faisant face à une menace réelle de renversement, a eu recours à des massacres pour éviter de s’effondrer.

Mme Radjavi a exhorté les gouvernements du monde entier à

– subordonner toute relation avec le régime iranien à l’arrêt des exécutions et de la torture

– saisir le Conseil de sécurité de l’ONU des violations des droits de l’homme commises par l’Iran

– Traduire en justice le guide suprême Ali Khamenei et d’autres responsables du régime pour crimes contre l’humanité et génocide.

Elle a fait écho à la recommandation du rapporteur spécial des Nations unies de juillet 2024 de demander des comptes à la communauté internationale.

Le nombre record d’exécutions réalisées par le régime iranien en 1403, en particulier le ciblage brutal des femmes et des mineurs, révèle la profondeur de son désespoir et l’étendue de ses crimes. Le monde ne doit pas rester indifférent. Le peuple iranien mérite la justice et ses oppresseurs doivent en assumer les conséquences.

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