vendredi 28 mars 2025

Liyan Darvish et Farzaneh Mohammadi Parsa : conditions alarmantes pour les prisonnières politiques à la prison d’Evin

 Deux prisonnières politiques, Liyan Darvish et Farzaneh Mohammadi Parsa, sont confrontées à de graves difficultés et à des violations de leurs droits fondamentaux dans la sinistre prison d’Evin.

Liyan Darvish, une mère de 40 ans originaire de la province de Gilan, est détenue dans le quartier des femmes de la prison d’Evin depuis mars 2024. Elle purge une peine de 5 ans pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « insulte à Khamenei » et « propagande contre le régime ». Elle souffre actuellement d’une grave infection des reins et de la vessie et a besoin d’urgence d’un traitement médical. Cependant, les autorités pénitentiaires lui ont refusé à plusieurs reprises l’accès à des soins appropriés et son transfert vers un hôpital.

En outre, bien que sa demande de libération conditionnelle ait été approuvée et que le délai légal pour sa mise en œuvre soit arrivé à son terme, les autorités ont refusé de libérer Darvish. La promesse initiale d’un permis médical de courte durée ne s’est pas non plus concrétisée, ce qui ajoute une pression psychologique importante à son état physique déjà désastreux.

Pendant ce temps, Farzaneh Mohammadi Parsa, une autre détenue politique, reste dans les limbes du quartier des femmes de la prison d’Evin, plus de 90 jours après son arrestation.

Farzaneh Mohammadi Parsa, dentiste à Abadan, a été arrêtée le 25 décembre 2024 par les forces de sécurité à son domicile à Téhéran, où elle aurait été battue lors de son arrestation. Après avoir passé plus de 40 jours dans le sinistre quartier 209, géré par le ministère du Renseignement, elle a été transférée dans le quartier des femmes le 11 février. À ce jour, les accusations portées contre elle n’ont pas été clarifiées et elle n’a pas eu la possibilité d’être libérée sous caution.

Le sort de ces 2 femmes souligne les préoccupations croissantes concernant les violations des droits de l’homme, le manque de soins médicaux et l’incertitude judiciaire dans la prison d’Evin.

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