lundi 3 mars 2025

Tuerie impitoyable de prisonniers en Iran : 27 exécutions en un seul jour, 54 en quatre jours

 L’inaction face au régime alimente sa machine d’exécution et de terreur. Il faut traduire ses dirigeants en justice

Alors que les querelles intestines entre les factions du régime s’intensifient et que Javad Zarif et Abdolnaser Hemmati, vice-ministre et ministre de l’Économie de Pezeshkian, ont été écartés, et qu’en parallèle les crises économiques et internationales s’aggravent, Khamenei a intensifié les exécutions brutales des prisonniers. Il cherche ainsi à instaurer la terreur pour contrer les soulèvements populaires. Mais chaque exécution est un clou de plus dans le cercueil d’un régime en phase terminale.

Dans un crime sans précédent, les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins 27 prisonniers le samedi 1er mars, à la veille du mois de Ramadan en Iran, plongeant des centaines de proches dans le deuil. Dix d’entre eux ont été exécutés à Machhad : Assieh Ghavi-Tchechm, Massoud Barahoui, Aref Sediqpour, Mehrdad Kalbali, Hassan Shahraki, ainsi que trois frères, Jalal, Javad et Alireza Afagh, et deux autres frères, Gholamhossein et Ebrahim Khalili-Far. Sept prisonniers ont été pendus à Zahedan : Basir Roudini, Morad Saberou, Farhad Dahmardeh, Moussa Pahang, Qassem Qanbar-Zaki, Saadollah Zare’i et Assem Charikar. À Qorveh, un père et son fils ont été exécutés. À Amol, Arsalan Pasha et Jalal Shahsavar. À Gorgan, Esmaïl Mozaffari et Yaghoub Mirzajani. À Tabriz, Mohammad Araki et Ramin Alaï. À Arak, Mehrdad Asgari-Abadi. À Jiroft, Mohammad Tavakoli. Douze des victimes étaient des Baloutches.

Ainsi, entre le 26 février et le 1er mars, 54 prisonniers ont été exécutés, soit une moyenne de trois exécutions toutes les cinq heures. Le dimanche 2 mars, premier jour du Ramadan en Iran, Iraj Memari a également été exécuté à Khorramabad.

Le silence et l’inaction face au parrain des exécutions et du terrorisme revient à piétiner les principes universels des droits humains et à alimenter son terrorisme et son bellicisme. Ce régime doit être banni de la communauté internationale, et ses dirigeants jugés pour 46 ans de crimes contre l’humanité, de génocide et de crimes de guerre.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 mars 2025

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