14 personnes exécutées le 1er mars, dont des prisonniers baloutches
Le samedi 1er mars, les autorités ont exécuté 14 prisonniers dans différentes villes. Parmi les victimes figurent :
Asieh Ghavicheshm, la seule femme parmi les pendus, à Mashhad, Massoud Barahouei, Aref Sadeqpour, Mehrdad Kalbali, Hassan Shahraki et trois frères – Jalal, Javad et Alireza Afagh – tous exécutés à Mashhad, Mehrdad Asgarabadi à Arak, Mohammad Araqi et Ramin Alaei à Tabriz, un père et son fils à Qorveh, et Arsalan Pasha à Amol.
20 personnes exécutées le 26 février
Le mercredi 26 février, 20 prisonniers ont été mis à mort dans plusieurs prisons :
- Prison de Qezelhessar (Karaj) : Mosayyeb Azizi, Sajjad Eghbali-Garavand, Bahman Houshmand, Alireza Basati-Nia, Mostafa Hajir-Pirouz, et cinq autres.
- Kermanshah : Behrouz Safari-Qaleh-Zanjiri, Milad Moradi, Ali Cheshmeh-Sefidi, Mohammad Fereidouni, et trois autres.
- Birjand : Abdollah Safarzahi.
- Ispahan : Javad Mohammadkhani.
- Ahwaz : Mir Mohammad Paridar.
Exécution publique à Esfarayen et autres pendaisons en Iran
Le vendredi 28 février, Shoaib Rezapour a été exécuté en public à Esfarayen, ce qui constitue un nouveau cas de pendaison publique utilisée comme outil d’intimidation.
Le jeudi 27 février, trois prisonniers – Ali Khalili (Sari), Amir Jafar Panah (Qezelhessar) et Morteza Jafari (Isfahan) – ont été exécutés.
Le lundi 24 février, Ebrahim Khoosheh (Ahvaz) et Yousef Rostami (Shiraz) ont été pendus.
Le dimanche 23 février, Kaveh Asadbeigi (Zanjan) et Naim Abdi (Qorveh) ont été exécutés.
Le samedi 22 février, les autorités ont procédé à cinq exécutions à Ispahan, dont celles de Mojtaba Khorramdel, Shahin Goudarzi, Vahid Mohebbi, Asghar Dehghani et Ahmad Hanafi.
Le jeudi 20 février, dix prisonniers ont été exécutés dans différentes prisons, dont Behrouz Goshoul et Hossein Goshoul (Isfahan), Babak Hajipour (Ahvaz), Milad Naseri (Gonbad-e Kavus), Aref Zafaranlou, Hossein Sasani et Mohammad Barahouyi (Qezelhessar), Soran Aminpour et Shahin Mahdavi (Mahabad), ainsi qu’un autre prisonnier à Bushehr.
Manque de transparence et recours croissant à la peine de mort
Les autorités iraniennes continuent de dissimuler les statistiques officielles sur les exécutions, refusant de divulguer les noms et les chefs d’accusation de nombreux prisonniers exécutés. La recrudescence des exécutions, en particulier celles qui visent les minorités ethniques telles que les prisonniers baloutches et kurdes, a suscité la condamnation des organisations de défense des droits de l’homme.
L’Iran reste l’un des pays qui exécute le plus de prisonniers au monde, la peine capitale étant souvent appliquée pour des délits liés à la drogue, des accusations politiques et des affaires qui ne respectent pas les normes d’un procès équitable. Iran HRM prévient que le nombre d’exécutions pourrait être encore plus élevé, car de nombreux cas ne sont pas signalés en raison du secret gouvernemental et de la crainte de représailles à l’encontre des familles des condamnés.
Source : CSDHI
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