Marzieh Doshman Ziari, dans Tombées pour la liberté

 Une jeune femme prometteuse tuée pour son rêve de liberté

Marzieh Doshman Ziari, née le 14 février 2001 à Deylam, dans le sud-ouest de l’Iran, était une étudiante brillante et dévouée en gestion d’entreprise à l’antenne Pardis Sadra de l’université Azad de Chiraz, une ville importante du sud de l’Iran.

Connue pour son dévouement, Marzieh était une étudiante exemplaire, animée par l’ambition de devenir un jour une femme d’affaires prospère.

Après la mort tragique de Zhina (Mahsa) Amini aux mains de la police de la moralité du régime – mort qui a déclenché un soulèvement national en 2022 – Marzieh Doshman Ziari a pris une position résolue. Elle a participé activement aux manifestations organisées à Chiraz, se joignant à d’innombrables autres personnes dans tout l’Iran pour réclamer la justice et la liberté. L’engagement de Marzieh était ferme ; elle aspirait à un Iran meilleur et plus libre.

Le 15 octobre 2022, quelques jours avant sa mort, Marzieh aurait discuté avec un ami de l’idée de distribuer une déclaration dans son université. Cette dernière conversation témoigne de son courage et de sa détermination. Tragiquement, le 17 octobre 2022, Marzieh a été tuée alors qu’elle participait à une manifestation à Chiraz, recevant plusieurs coups de matraque à la tête de la part des forces de sécurité. Sa vie, pleine de promesses et de potentiel, lui a été brutalement enlevée.

Après la mort de Marzieh Doshman Ziari, les autorités ont tenté d’effacer la vérité. Son corps a été saisi par les autorités qui, au lieu de permettre à sa famille de faire des adieux en paix, ont appelé le père de Marzieh et ont contraint la famille à signer un document affirmant que sa mort était le résultat d’un accident de voiture. Les autorités ont également menacé les étudiantes du dortoir de Marzieh, les avertissant de garder le silence sur son décès.

Au petit matin du 19 octobre 2022, Marzieh Doshman Ziari a été discrètement enterrée, entourée de secret et de chagrin.

En commémorant la vie de Marzieh, nous nous souvenons d’elle comme d’un symbole de la jeunesse iranienne – courageuse, ambitieuse et acharnée dans sa quête de liberté. Sa vie, si pleine de potentiel, lui a été enlevée parce qu’elle avait osé rêver d’un avenir libéré de la répression. Sa mémoire reste un témoignage de l’esprit de résistance et du prix élevé de l’aspiration à la justice en Iran.

Source: CNRI Femmes