dimanche 20 octobre 2024

Deux prisonniers, dont une femme, exécutés à la prison centrale de Tabriz

 Deux prisonniers, dont une femme, ont été exécutés à la prison centrale de Tabriz. L’identité des deux prisonniers exécutés à Tabriz n’a pas encore été établie, mais le site d’État Rokna.net a indiqué que leurs prénoms étaient Nastaran et Mohammad.

Les deux prisonniers ont été arrêtés au début du mois de juin 2024 pour meurtre dans le cadre d’une affaire commune. Le tribunal pénal n° 1 de la province d’Azerbaïdjan oriental les a ensuite condamnés à mort.

33 femmes exécutées l’année dernière, 24 en 2024

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

Selon les données enregistrées par la Commission des femmes du CNRI, au moins 253 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007. Le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté au cours de l’année écoulée, avec 33 exécutions de femmes enregistrées entre octobre 2023 et octobre 2024. Il s’agit d’une hausse inquiétante par rapport aux années précédentes, puisque 19 femmes ont été exécutées en 2022-2023 et 21 en 2021-2022.

Le chiffre de l’année en cours est particulièrement alarmant, dépassant de 12 le taux moyen de 21 exécutions sous Ebrahim Raïssi et plus du double de la moyenne annuelle de 15 sous l’ancien président Hassan Rouhani.

Compte tenu de la nature clandestine des exécutions et de l’absence d’annonce publique par le pouvoir judiciaire, il est évident que le nombre réel est plus élevé que celui indiqué.

Cette augmentation souligne le recours croissant du régime iranien à la peine capitale, y compris à l’encontre des femmes – une escalade des violations des droits de l’homme que l’on observe désormais sous l’administration de Massoud Pezechkian.

Le nombre total d’exécutions en Iran en 2024 a dépassé les 600, avec plus de 300 prisonniers, dont 13 femmes, exécutés depuis l’entrée en fonction de Pezechkian.

 Cela prouve une fois de plus que, quel que soit le président, les droits du peuple iranien, en particulier ceux des femmes, continuent d’être bafoués.

Source: CNRI Femmes 

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