Mme Assadi a entamé sa grève le dimanche 27 février 2022. Les forces de sécurité ont arrêté Fariba Assadi à son domicile à Téhéran le 3 janvier 2022. Elles l’ont transférée à la prison de Qarchak pour y purger sa peine de prison.
Le tribunal révolutionnaire de Shahriar avait condamné la prisonnière politique Fariba Assadi à un an de prison le 2 octobre 2021.
Les services de renseignement avaient arrêté Fariba Assadi en février 2021 avec trois autres personnes. Elles avaient été accusées de « propagande contre l’État » et d' »appartenance à des groupes d’opposition ». Plus tard, Mme Assadi a obtenu sa libération temporaire sous caution.
En violant le principe de la séparation des délits, les services de renseignement et les autorités pénitentiaires en Iran exercent une pression croissante sur les prisonnières politiques.
Plus tôt, une prisonnière de droit commun de la prison de Qarchak avait attaqué la prisonnière politique Saba Kord Afshari pour tenter de l’étrangler. Les autorités pénitentiaires s’étaient tenues à l’écart et n’avaient rien fait lorsque l’attaque a eu lieu.
Les responsables de la sécurité et de la prison augmentent la pression sur les prisonnières politiques en violant le principe de la séparation des délits.
La vie des prisonnières politiques est en danger
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne les peines oppressives et injustes prononcées par le régime clérical. La commission demande instamment à la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et à tous les défenseurs des droits des femmes de s’élever contre la répression, les exécutions et les verdicts criminels prononcés par le pouvoir judiciaire du régime iranien. La commission des Femmes du CNRI leur demande également de prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers politiques, en particulier des femmes, et obtenir leur libération.
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