Dans un récent message audio diffusé depuis la prison, M. Rezaei a annoncé que dans les prisons iraniennes, « la douleur est diagnostiquée et soulagée avec des médicaments périmés ».
Le militant des droits humains a déclaré dans le fichier audio qu’on l’avait emmené à l’hôpital Rajai de Karaj le 2 février. Et après une endoscopie, on lui avait diagnostiqué une hernie hiatale, une infection de l’estomac et un ulcère duodénal.
Jusqu’à présent, les autorités iraniennes ont privé le militant iranien des droits humains, Arsham Rezaei, de soins médicaux adéquats, malgré ses problèmes digestifs. Le militant des droits humains souffre également d’une blessure au genou gauche due au fait qu’on l’a frappé à l’aide d’un taser lors de son arrestation.
M. Rezaei est un ouvrier du bâtiment de 28 ans. Les autorités judiciaires iraniennes l’ont initialement condamné à une peine de huit ans et demi de prison le 27 février 2019, pour diffusion de propagande contre le régime iranien, complot visant à agir contre la sécurité nationale, insulte du Guide suprême et possession d’alcool.
Le juge du tribunal révolutionnaire qui a rendu le verdict est Mohammad Moghisseh. Le département du Trésor américain a sanctionné ce dernier en décembre pour avoir supervisé ce qu’il a qualifié d' »innombrables procès inéquitables, au cours desquels les accusations n’ont pas été étayées et les preuves ignorées. »
La mère du militant des droits humains, Keshvar Rezaei, a déclaré que les responsables iraniens avaient arrêté son fils pour sa participation à des manifestations pacifiques contre le régime, pour avoir informé le public iranien des conditions de vie des prisonniers politiques et pour avoir rencontré leurs familles.
Arsham Rezaei a déclaré que l’accusation de diffusion de propagande contre l’État était liée à une photo sur laquelle on le voit brandir une pancarte disant « Non à l’exécution » lors d’une manifestation en 2018 contre la condamnation à mort du militant kurde iranien Ramin Hossein Panahi.
Les forces de sécurité ont trouvé la photo dans son téléphone portable, qu’elles avaient confisqué lors de son arrestation.
Source : Iran HRM
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