Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les autorités carcérales ont pendu la jeune femme dans la matinée du 5 février. Elle avait environ 23 ans. S’adressant à Iran Human Rights, une source informée a déclaré : « Khatoun Hamidi en prison depuis environ 5 ans, accusée du meurtre de son fiancé. Elle n’aimait pas son fiancé et son père, qui était un toxicomane, l’avait forcée à épouser la victime qui était riche. »
« Khatoun n’avait qu’un frère, sa mère était morte. Elle avait l’impression d’être complètement seule. Son frère s’est immolé par le feu pour obtenir le pardon de la famille de la victime. Mais ils ont refusé et ont cherché à se venger », a ajouté la source.
Les autorités iraniennes n’avaient pas établi l’âge exact de Khatoun Hamidi au moment de du meurtre. Toutefois, on pense qu’elle était probablement mineure. Iran Human Rights poursuit son enquête pour déterminer son âge.
Au moment de la rédaction cet article, les médias nationaux ou les officiels en Iran n’ont pas rapporté l’exécution de la possible mineur délinquante.
Selon le compte rendu annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, l’Iran a condamné au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 à des qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation ».
Comme aucune distinction juridique n’est faite entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » se verront infliger la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire