Hassan Sadeghi s’est rendu à l’hôpital pour plusieurs séances et les médecins ont opéré et suturé ses gencives. Puis, on lui a dit qu’il ne serait plus envoyé dans un hôpital extérieur à la prison.
« Le prisonnier politique Hassan Sadeghi a reçu un traitement qu’il a personnellement payé. Puis, les autorités l’ont envoyé chez un dentiste à l’extérieur de la prison pour plusieurs séances », a déclaré une source fiable. « Mais soudain, elles l’ont empêché de recevoir d’autres traitements et on l’a informé qu’il n’avait plus le droit d’être transféré à l’hôpital. »
« Il a subi une opération des gencives mais le traitement n’est pas encore terminé », a ajouté la source. « Cette condition peut certainement conduire à une infection des gencives et à d’autres complications. Comment devra-t-il retirer les points de suture ? »
Hassan Sadeghi est actuellement détenu à la prison de Rajaï Chahr. En raison de ses nombreuses années d’emprisonnement, le prisonnier politique souffre de diverses maladies telles qu’une affection oculaire, de graves douleurs au dos et aux pieds, ainsi qu’une maladie des gencives.
Selon l’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus, que tous les États membres des Nations unies sont censés respecter, « … les prisonniers malades qui nécessitent un traitement spécialisé doivent être transférés dans des institutions spécialisées ou dans des hôpitaux civils. »
Cependant, les autorités iraniennes refusent délibérément aux prisonniers, en particulier à ceux qui sont condamnés pour des motifs politiques, de recevoir un traitement médical afin d’exercer une pression sur eux.
Hassan Sadeghi et sa femme, Fatemeh Mosanna, ont été arrêtés en 2014, parce qu’ils avaient organisé un service funéraire pour le père d’Hassan Sadeghi. Ce dernier était membre de l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (MEK).
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné chacun d’entre eux à 15 ans de prison.
Avant son incarcération actuelle, Hassan Sadeghi a passé six ans en prison dans les années 1980, de l’âge de 15 à 21 ans, pour avoir participé à des activités politiques liées au MEK.
Source : Iran HRM
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