Nili a indiqué que les autorités pénitentiaires ont empêché Samimi d’emporter ses médicaments lors de l’un des transferts.
L’âge de Samimi et ses problèmes de santé sous-jacents, notamment une maladie du foie, augmentent le risque de complications en cas d’infection par le virus de la Covid-19, qui reste une menace sérieuse dans les prisons surpeuplées d’Iran. Plus tôt en janvier, l’écrivain Baktash Abtin est mort en détention après que les autorités pénitentiaires ont prétendument retardé les soins médicaux pour la Covid-19. Les familles d’autres militants décédés en prison pendant la pandémie affirment que les autorités ont retardé ou restreint l’accès de leurs proches aux soins médicaux.
Le refus des autorités de fournir des soins médicaux adéquats à Samimi viole les normes internationales relatives aux droits humains interdisant les traitements cruels, inhumains ou dégradants, et porte atteinte à son droit au meilleur état de santé possible. L’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus des Nations unies, connu sous le nom de Règles Nelson Mandela, stipule que les détenus « bénéficient des mêmes normes de soins de santé que celles qui sont disponibles dans la communauté, et doivent avoir accès gratuitement aux services de soins de santé nécessaires, sans discrimination fondée sur leur statut juridique ».
Samimi purge une peine de deux ans de prison pour « rassemblement et collusion contre l’État » après avoir assuré la couverture médiatique d’une manifestation pour la Fête du travail le 1er mai 2019. Les autorités devraient immédiatement le libérer et abandonner toutes les charges liées à son discours et à son association, pacifiques.
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