vendredi 25 février 2022

Les enseignants iraniens dans plus de 100 villes pour la seconde fois

 CSDHI – Les enseignants iraniens se sont rassemblés devant le parlement du régime à Téhéran, ainsi que devant les bâtiments du ministère de l’Éducation dans d’autres villes.

Les enseignants protestent pour la seconde fois dans plus d’une centaine de villes en Iran

Les enseignants iraniens et les éducateurs épris de liberté sont descendus dans la rue à Téhéran et dans au moins 100 autres villes dans la matinée du 22 février, pour la deuxième fois en moins d’une semaine. Les manifestants dénoncent les conditions de vie misérables, les faibles revenus, ainsi que les promesses fallacieuses du régime religieux et son incapacité à satisfaire leurs demandes. Ils demandent également la libération de leurs collègues qui ont été arrêtés.

Grâce aux menaces et aux moyens de dissuasion antérieurs, les services du renseignement et de sécurité ont tout fait pour empêcher ou limiter l’ampleur des protestations généralisées. Les manifestants se sont rassemblés devant le parlement du régime à Téhéran, ainsi que devant les bâtiments du ministère de l’Éducation dans d’autres villes.

Outre Téhéran, des manifestations d’enseignants iraniens ont eu lieu dans de nombreuses autres villes, dont Kermanshah, Lahijan, Mamasani, Arak, Shiraz, Hamedan, Karaj, Sanandaj, Yazd, Qazvin, Bushehr, Khorramabad, Ardabil, Tabriz, Ispahan, Rasht, Shahreza, Lordegan, Andimeshk, Nahavand, Ilam, Delfan, Sardasht, Mashhad, Baneh, Bukan, Marivan, Sonqor, Gorgan, Behbahan, Yasuj, Shush, Qom, Ahvaz, Sanandaj, Bandar Mahshahr, Shirvan, Bojnurd, Neyshabur, Anzali, Divandarreh, Torbat Heydariyeh, Baghmalek, Azna, Aligudarz, Miandoab, Izeh, Qorveh, Borujerd, Kuhdasht, Abadeh, Takestan, Razan (Hamadan), Bijar, Fasa, Rezvanshahr, Shahrekord, Meshgin Shahr, Najafabad, Aran Bidgol, Abdanan, Abadeh, Urmia, Shooshtar, Islamabad, Zanjan, Saqez, Shazand Khondab, Lamerd, Ziviyeh, Harsin, Kazerun, Sari, Chalus, Babol et Abhar.

« C’est le dernier message, Raïssi, Qalibaf, le mouvement des enseignants iraniens est prêt pour un soulèvement », « nous n’avons rien à perdre, et nous ne serons pas humiliés plus longtemps », a déclaré le groupe. « Les enseignants sont vigilants, et ils méprisent la discrimination », déclare un enseignant.  Les manifestants ont également crié « toi, élève de sixième année, qu’est-il arrivé à tes promesses ? », en référence au fait qu’Ebrahim Raïssi n’a été scolarisé que jusqu’en sixième année.

Les forces répressives iraniennes s’opposent aux rassemblements des enseignants iraniens

Les enseignants iraniens n’ont pas pu se réunir en divers endroits, notamment à Karaj, Chiraz et Mashhad, par les autorités répressives. Celles-ci ont emprisonné un certain nombre d’entre eux. La manifestation d’aujourd’hui a attiré un grand nombre d’étudiants en soutien aux protestations de leurs

Par ailleurs, aujourd’hui à Téhéran, des enseignants iraniens contractuels se sont rassemblés devant le ministère de l’Éducation. Ils ont fait part de leurs conditions de vie. « Nous ne partirons pas d’ici tant que nous n’aurons pas notre contrat », ont-ils dit, « Assez de promesses creuses ».

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a fait l’éloge des enseignants iraniens et éducateurs manifestants. Ceux-ci ont démontré la détermination de la nation à se révolter contre 43 ans d’oppression, de discrimination, d’exécutions, de terrorisme et de pillage par l’ignoble théocratie en chantant : « Nous sommes tous ensemble jusqu’à la victoire. » Les mauvaises conditions de vie des enseignants, des employés, des infirmières, des investisseurs escroqués et des autres travailleurs, ainsi que leurs protestations continues, prouvent que la pauvreté, la discrimination, le chômage et les prix élevés continueront tant que ce régime anti-humain sera au pouvoir, a-t-elle déclaré.

Les enseignants iraniens n’ont cessé de protester ces dernières années. Au lieu de s’attaquer à leurs problèmes, le régime a tenté d’opprimer les enseignants et les retraités démunis.

Source : Stop au Fondamentalisme

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