dimanche 20 février 2022

Iran : Le ministre des Affaires étrangères du régime supplie les MAE belge et suédois de libérer un diplomate terroriste et un meurtrier de masse

 Rencontrer le ministre des Affaires étrangères d’un régime qui a exécuté 120.000 prisonniers politiques et provoqué un bain de sang dans la région encouragera ce régime à intensifier ses crimes

Le 19 février, Hossein Amir-Abdollahian, un laquais de la force terroriste Qods, devenu ministre des Affaires étrangères des mollahs, a rencontré la ministre belge des Affaires étrangères en marge de la Conférence sur la sécurité à Munich. Selon l’agence Fars, la situation d’Assadollah Assadi, un diplomate terroriste condamné à 20 ans de prison pour avoir comploté un attentat à la bombe contre un rassemblement de la Résistance iranienne à Paris, a été « au centre de la conversation d’Amir Abdollahian avec son homologue belge». « Amir Abdollahian a expliqué à son homologue belge les positions et les points de vue de notre pays sur cette question », écrit le site Internet du ministère des Affaires étrangères du régime.

Le même jour, Abdollahian a rencontré la ministre suédoise des Affaires étrangères pour discuter du cas de Hamid Noury, un bourreau impliqué dans le massacre de 1988. Il a déclaré: « Il est inacceptable que les relations bilatérales entre nos pays soient la cible de la conspiration des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK). »

L’abattement d’Abdollahian, qui supplie pour la libération d’un diplomate terroriste et d’un bourreau emprisonnés, montre une fois de plus que la machine diplomatique du régime clérical sert à exporter et à inciter le terrorisme à l’étranger et à justifier et faciliter les meurtres et la répression à l’intérieur du pays.



Dans l’enregistrement audio qui a fait l’objet d’une fuite, Javad Zarif, le prédécesseur d’Abdollahian, soulignait en mars 2021 : « La plupart des ambassadeurs de notre ministère des affaires étrangères ont une structure de sécurité. Notre ministère des Affaires étrangères a été confronté à des problèmes de sécurité depuis qu’il a commencé à fonctionner. L’agenda du ministère des Affaires étrangères est un agenda politico-sécuritaire depuis le début de la révolution. Dans les années 1990, ils ont fermé la direction économique du ministère et ont créé à la place des directeurs régionaux dont les tendances étaient plus politiques et liées à la sécurité. »

Ces trois dernières décennies, Abdollahian a toujours exécuté les ordres de Qassem Soleimani et a été en contact permanent avec Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah terroriste et d’autres mercenaires du régime dans la région. Après l’arrestation d’Assadi et la mise en place de sanctions contre le régime par l’UE, Abdollahian, qui était alors l’assistant spécial du président du Majlis (Parlement) et le directeur général des affaires internationales du Majlis, n’avait pas hésité à déclarer que « les Occidentaux doivent recevoir un choc pour comprendre que nous n’allons pas rester dans le tunnel à sens unique du JCPOA. L’Europe, aujourd’hui un refuge pour l’OMPI, devra recevoir un message prudent, mais un message choc », avait rapporté l’agence Mizan le 10 janvier 2019.

Rencontrer le ministre des Affaires étrangères d’un régime qui a exécuté 120.000 prisonniers politiques et provoqué un bain de sang dans la région ne fera que l’encourager à intensifier ses crimes dans son pays et à l’étranger.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 19 février 2022

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