Selon Iran Human Rights, les autorités carcérales ont exécuté cinq hommes à la prison de Rajaï Chahr dans la matinée du 23 février. La justice iranienne avait condamné les cinq hommes à des peines de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.
Les identités de deux des hommes sont : Hamed Azizi et Mehran Jafari.
Le 14 février, Iran Human Rights a signalé que les autorités ont transféré un groupe d’hommes en isolement en vue de leur exécution à la prison de Rajaï Chahr. Au moins sept autres prisonniers, dont six sont accusés de meurtre et un condamné à mort pour moharebeh (inimitié envers Dieu), sont retournés dans leur cellule aujourd’hui. On ne sait pas si les hommes condamnés à des qisas ont réussi à obtenir des extensions de peine ou si la famille de la victime leur a pardonné.
S’adressant à Iran Human Rights, une source informée a déclaré : « Hamed Azizi a tué quelqu’un lors d’une bagarre pour une fille. Mehran Jafari a tué son beau-frère, et même s’il avait deux enfants, sa femme et son frère ont procédé eux-mêmes à l’exécution. »
Au moment de la rédaction du présent article, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont signalé aucune de leurs exécutions.
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 ont été condamnées à des qisas (châtiment en nature) pour « meurtre avec préméditation. »
Il n’existe aucune distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » se verront infliger la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR
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