L’exécution de deux hommes met en lumière la pendaison injuste d’un autre homme
Le 16 mai 2018, Babak Rezaei a été exécuté à tort pour des meurtres pour lesquels Behzad Tahmtan avait été condamné à la peine de mort.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, Les exécutions des deux hommes ont été mises en œuvre, le matin du 6 février. Behzad Tahmtan avait 32 ans et Yousef Tahmtan, 26 ans. Les hommes étaient cousins. La justice iranienne les avait condamnés à des peines de qisas (la loi du Talion) pour meurtre et moharebeh (inimitié contre dieu) pour vol à main armée. Les agents du régime les ont arrêtés en février 2019.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Behzad et Yousef ont effectué des vols à main armée et des extorsions. D’ailleurs, en plus des accusations de moharebeh, Behzad avait également cinq meurtres dans son dossier. L’autorité judiciaire iranienne l’avait condamné cinq fois, à des peines de qisas. Le régime a mis en oeuvre l’exécution des deux hommes pour les charges de qisas aujourd’hui ».
Une erreur d’exécution
« Lorsque Behzad et Yousef ont été arrêtés, un autre prisonnier appelé Babak Rezaei avait déjà été exécuté par erreur pour les meurtres que Behzad avait commis », a ajouté la source.
Selon les archives d’Iran Human Rights, les agents du régime ont exécuté Babak Rezaei, 41 ans, à la prison centrale d’Ardabil le 16 mai 2018, quelques mois avant l’arrestation de Behzad.
Ce n’est pas le premier cas de prisonniers exécutés à tort. Les prisonniers ont généralement été soumis à la torture en garde à vue et forcés de faire de faux aveux auto-incriminants pour des crimes qu’ils n’avaient pas commis.
Au moment de la rédaction de cet article, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas rapporté les exécutions de Behzad et Yousef Tahmtan.
Source : IHR
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