La crise du chômage est un des défis économiques et sociaux majeurs qui n’a pas été résolu jusqu’à aujourd’hui. L’agence de presse affiliée à l’État le Club des jeunes journalistes a écrit concernant ce défi : « Durant ces dernières décennies, un diplôme pouvait garantir des perspectives d’emploi attirantes, mais depuis quelques années cette règle n’est plus d’actualité et il semble qu’un diplôme ne garantisse pas le luxe d’un emploi. »
L’agence de presse cite ensuite « Zhila Naseh », se référant à lui comme à un entrepreneur dans la province de Téhéran et affirmant : « Selon les chiffres officiels, plus de 40 % des personnes au chômage dans le pays ont un diplôme universitaire, ce qui est plutôt inquiétant. »
S’adressant à la même agence de presse, le diplômé en économie Fahimeh Nazarpour a souligné les conséquences négatives et destructrices du chômage en Iran. Il a affirmé : « Le chômage s’est transformé en préoccupation majeure » pour les familles durant ces dernières années, ce qui augmentera les anomalies économiques à moins que des solutions efficaces soient adoptées pour en sortir. »
Nazarpour a déclaré : « Certains économistes estiment que la possibilité de devoir faire face à une nouvelle vague de chômage l’année prochaine serait inattendue. »
Elle a poursuivi : « Selon les études, pour chaque 100 étudiants, 120 étudiantes entrent à l’université. Ce qui signifie qu’il va y avoir une augmentation du nombre de femmes dans le taux de population active et plus de demandes d’emploi dans le futur, ce qui mènera à un taux de chômage plus important chez les femmes. »
En conclusion à ses commentaires, Nazarpour a souligné qu’en plus de l’augmentation du nombre d’emplois, il devrait également y avoir une augmentation des salaires, sinon, les jeunes ne seront pas en mesure de gagner décemment leur vie après avoir passé tant d’épreuves et d’avoir finalement un emploi, un échec qui pourra s’avérer inquiétant.
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