Le sénateur Robert Torricelli a écrit la lettre suivante à Associated Press, en réaction à la publication par cette agence d’un article daté du 5 février 2017 et contenant des affirmations erronées concernant l’opposition iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (PMOI).
A l’attention des rédacteurs de l’Associated Press
L’article de Jon Gambrell publié le 5 février 2017 par Associated Press est tellement biaisé et scandaleux qu’il m’est difficile de savoir par où commencer. M. Gambrell qualifie l’OMPI de « secte » et de «groupe terroriste », avec un « passé controversé » ; il accuse ce groupe d’opposition en exile d’avoir agi « contre les intérêts américains » et d’avoir « tué des Américains ».
J’ai été le représentant légal de l’OMPI lors des audiences au Département d’Etat pour conseiller le Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, sur la question de la désignation de l’OMPI comme une organisation terroriste. Votre journaliste est certainement au courant que le Département d’Etat n’a jamais présenté la moindre preuve qui montrerait que l’OMPI ait jamais participé à des activités terroristes, ait tué un Américain ou ait travaillé contrairement aux intérêts américains.
Aucun élément de preuve n’a été présenté à la Cour du District de Columbia, aux tribunaux du Royaume-Uni, de la France ou de l’Union européenne. Toutes ces juridictions ont ordonné que le nom de l’OMPI soit rayé des listes terroristes ou ont ordonné aux gouvernements concernés de présenter des de preuves qui étayeraient leurs accusations.
L’intégrité de plusieurs Américains éminents a été contestée par votre journaliste. L’OMPI est un groupe d’opposition au fascisme religieux des mollahs au pouvoir à Téhéran. Votre journaliste prétend que soutenir l’OMPI serait contraire aux principes éthiques. L’honnêteté exige que votre journaliste publie la liste complète de ceux qui soutiennent l’OMPI. Dans cette liste, il y a notamment la majorité de la Chambre des Représentants, deux anciens présidents du Congrès, un ancien directeur du FBI, un ancien ministre de la Justice des États-Unis, un ancien conseiller du président des Etats-Unis pour la sécurité nationale, des présidents de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission des Forces Armées, à la Chambre des Représentants et au Sénat des Etats-Unis.
Le régime iranien a une présence active dans les relations publiques dans notre pays. Chacun est libre de présenter des informations. Cependant, votre journaliste, semble avoir été la victime de la propagande du régime iranien et dans son article il a dénigré des Américains très distingués qui se sont réunis autour d’un objectif commun : un changement de régime à Téhéran.
Votre journaliste doit des excuses à ces Américains éminents et à vos lecteurs. Il doit des excuses supplémentaires aux milliers de membres de l’OMPI qui ont risqué leur vie pour dénoncer le programme nucléaire secret de l’Iran aux services de renseignements américains et qui ont travaillé sans relâche pour signaler les dangers qui menaçaient les soldats américains pendant l’occupation de l’Irak. »
Lire aussi:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire