samedi 11 février 2017

Les experts des Nations Unies appellent l’Iran d’arrêter l’exécution imminente d'un déclinquant le mineur Hamid Amadi

 Notre bureau reste préoccupé par un autre mineur, Hamid Ahmadi, qui avait 17 ans lorsqu'il a été condamné à mort pour avoir mortellement poignardé un jeune homme en 2008 lors d'un combat. Le tribunal s'est appuyé sur des aveux qui auraient été obtenus sous la torture alors que M. Ahmadi se trouvait dans un poste de police et était interdit d’accès à un avocat et à sa famille, en violation des garanties internationales d'équité des procès et de procédure légale.

L'exécution de M. Ahmadi a été fixée pour ce samedi 11 février, mais nous avons maintenant des rapports selon lesquels cela a été retardé pour une durée de 10 jours. C'est la fois la plus récente où la condamnation de M. Ahmadi a été reportée.
Un groupe de Rapporteurs spéciaux et le président du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies ont appelé ce mois-ci l'Iran à mettre un terme à son exécution qui, à ce moment, était prévue pour le 4 février.
Nous renouvelons notre appel à l'Iran d'arrêter l'application de la peine de mort aux personnes qui ont commis des crimes lorsqu'ils étaient enfants. Le Haut-Commissariat communiquera avec les autorités iraniennes au sujet de M. Ahmadi, qui serait maintenu en isolement cellulaire.
Nous demandons une fois de plus instamment à l'Iran d'instituer immédiatement un moratoire sur la peine de mort, au milieu de graves préoccupations concernant le nombre élevé d'exécutions depuis le début de l'année.
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