jeudi 2 février 2017

Iran : Les pasdaran tuent de jeunes porteurs indigents

 Des accords de contrebande annuels de 25 milliards de dollars sont conclus en Iran par Khamenei et les affiliés aux pasdaran
Quatre porteurs kurdes ont été arrêtés la semaine dernière dans la zone frontalière de Banneh (à l’ouest de l'Iran) et ensuite jetés dans la vallée par des agents du régime théocratique. Un des bagagistes du nom d'Azad Ghassemi, père d'un enfant de bas-âge, a été tué et les trois autres porteurs ont été grièvement blessés. Deux autres bagagistes qui avaient été témoins de ce meurtre ont également été arrêtés et emmenés vers un endroit inconnu.

Les responsables du régime ont menacé les familles des six porteurs de s'abstenir de toute forme de diffusion d’informations au sujet de ce crime.
Cinq jeunes bagagistes, âgés de 18 à 27 ans, ont perdu la vie le 28 et le 30 janvier dans les villages de Piranshahr et de Sardasht (dans le Kurdistan iranien) lorsqu'ils ont été pris au piège de la tempête glaciale et de l'avalanche. D'autres porteurs ont été blessés et au moins deux d'entre eux sont dans des états critiques.
La mort choquante de ces jeunes n'est qu'une partie du bilan des crimes et de la corruption du régime des mollahs. Le régime théocratique a pillé la richesse du pays dans des projets nucléaires et l'exportation du terrorisme, du fondamentalisme et de la guerre dans la région. Il a détruit l'économie du pays et a provoqué la pauvreté, le chômage et l'inflation pour la population iranienne.
Un nombre ne croissant de personnes ont été acculé à devenir porteurs suite à la destruction de l'économie iranienne et du chômage généralisé. Des enfants de dix ans, des hommes et des femmes âgés, ainsi que des étudiants et des diplômés universitaires sont parmi ces porteurs. Ils sont sous la menace constante d'être directement visés par les Forces de sécurité de l'État. Les avalanches, la noyade dans les rivières, geler dans le froid, et tomber dans les vallées profondes, font partie des autres dangers de ce travail.
Au cours de la période de huit mois entre mars et novembre 2016, au moins 70 bagagistes kurdes ont perdu la vie dans les zones frontalières à la suite des fusillades des Forces de sécurité d’Etat. Des dizaines d'autres ont été blessés.
M. Ahmad Shahid, ancien Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme en Iran, a noté le meurtre systématique des porteurs dans un de ses rapports et a souligné que les lois du régime criminalisent les activités de ces derniers et les considèrent punissables de plusieurs mois d'emprisonnement ou d’amendes en espèces qui sont égales au prix des articles qui leur sont confisqués. Le Rapporteur spécial des Nations Unies a reçu des rapports selon lesquels les gardes-frontières tirent sur les porteurs et, de cette façon, des dizaines d’entre eux et leurs chevaux sont tués ou blessés chaque année.
Ces jeunes porteurs indigents sont abattus ou tués alors que le régime théocratique, notamment Khamenei, les pasdaran, ainsi que les agences de sécurité et de renseignement organisent des opérations de contrebande de stupéfiants et de marchandises, ainsi que le trafic de jeunes filles…
Habibollah Haghighi, chef de la Division centrale de lutte contre les marchandises de contrebande et du marché étranger, a déclaré que chaque porteur reçoit entre 30 à 50 mille tomans pour chaque tour de transport de bagages.
Hossein Ali Haji Deligani, député du Majlis, a souligné que le volume des transactions de contrebande dans le pays est de 25 milliards de dollars, soit trois fois le budget de construction du pays. Selon Haji Deligani, la contrebande de biens et les opérations de ventes vers l’extérieur ont entraîné le chômage de 800 000 personnes. (Les médias d’Etat, le 19 juin 2016)
Le site Internet officiel Tabnak a également révélé le 7 mars 2015 que la contrebande de marchandises et autres produits éliminait 1 750 000 emplois chaque année. (Le site Internet officiel Tabnak – le 7 mars 2015)
Tant que le régime théocratique et cruel dirigera le pays, le peuple iranien ne connaîtra que l'oppression. La seule façon de faire disparaître ce fléau, c’est l'unité de toutes les couches du peuple iranien pour le renversement de ce criminel.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 1er février 2017

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